mercredi 1 décembre 2010

Livres


Le printemps des Sayanim

Le destin des Soeurs Bennani-Smires

L'espionne et le journaliste

Du danger de monter sur la terrasse

Moi, Lafita S.

Les noces du commissaire



vendredi 15 octobre 2010

HITLER, un épouvantail commode pour les sionistes

Une phrase résume bien le discours sur l'utilisation abusive de la Shoa. En 1982, avant de lancer l'attaque sur le Liban (20 000 morts arabes tout de même) Menahem Begin avait dit: "Si on n'attaque pas, ce sera auschwitz".

Mais on aime bien agiter l'épouvantail Hitler. "Hou, fais moi peur!"

D'abord c'était Nasser, qualifié de Hitler en son temps, alors que les forces coloniales (France et Angleterre) alliés à leur chien de garde sioniste, avaient essayé de le dégommer en 1956, parce qu'il avait osé nationaliser le Canal de Suez. Les Occidentaux n'aiment que les Arabes caniches, pardon "modérés".

Le second Hitler c'était Arafat, pauvre Collabo qui a mal tourné et fini prisonnier sans eau ni électicité dans son "palais" ridiculisé puis empoisonné par les Israéliens.

Et c'est autour d'Ahmadinejad d'être qualifié de Hitler (non non, pas Bush, qui a causé la mort de centaines de milliers d'Irakiens pour leur voler leur pétrole). Enfin l'Occident a un nouvel ennemi mortel, Hitler on vous dit, on attend une coalition internationale pour rétablir la "paix" et la "sécurité".

Alors à qui le tour? Qui sera le méchant que les sionistes auront en ligne de mire? Attention, Abbas! Tiens toi à carreau!


Dernier roman: Le Printemps des Sayanim, éditions l'Harmattan.

jeudi 14 octobre 2010

LA "MALIGNITE" SIONISTE

Malignité: Dictionnaire Larousse
1. Méchanceté mesquine.
2. Caractère dangereux, mortel (d'un mal).
3. Tendance à faire le mal.
La proposition israélienne de se faire reconnaître comme Etat juif en échange d'une prolongation du moratoire du gel des colonies relève de la malignité. Après la purification ethnique de 1948, la mise au pas de la minorité arabe israélienne, Israël veut se faire admettre comme tel, en sachant bien que même le Kollabo le plus servile comme Abbas ne peut accepter. Chaque Etat se définit comme il veut. Qu'Israël se déclare Etat judéo-biblique intégriste. C'est son droit. Et au moins les choses seront claires. Or, qu'offre le régime sioniste en échange de cette reconnaissance? Arrêter provisoirement (on sait ce que valent ses promesses) de violer le droit international en s'accaparant par la force des terres qui ne lui appartiennent pas et en maintenant ses habitants sous la botte de ses militaires. Israël ne se retire pas des terres confisquées, non, ce serait trop beau, il s'arrête juste un moment, comme un ogre qui a trop bouffé et qui veut digérer avant de reprendre. Cette générosité quasi biblique est vraiment touchante. Remarquez, à force de vouloir tout bouffer....
yacobous@yahoo.fr
Dernier ouvrage: Le printemps des Sayanim, éditions l'Harmattan.

mercredi 13 octobre 2010

LA "MALIGNITE" SIONISTE

Malignité: Dictionnaire Larousse
1. Méchanceté mesquine.
2. Caractère dangereux, mortel (d'un mal).
3. Tendance à faire le mal.
La proposition israélienne de se faire reconnaître comme Etat juif en échange d'une prolongation du moratoire du gel des colonies relève de la malignité. Israël veut humilier jusqu'à

LA "MALIGNITE" SIONISTE

Malignité: Dictionnaire Larousse
1. Méchanceté mesquine.
2. Caractère dangereux, mortel (d'un mal).
3. Tendance à faire le mal.
La proposition israélienne de se faire reconnaître comme Etat juif en échange d'une prolongation du moratoire du gel des colonies relève de la malignité.

mardi 12 octobre 2010

Les colons déguisés en humanitaires pro-islam

Les colons sionistes sont arrivés en Cisjordanie occupée à l'abri des tanks, des hélicoptères, des F-16, ont imposé des centaines de barrages, chassé des dizaines de milliers de Palestiniens, volé l'eau, empêché les Palestiniens de cultiver leurs terres et de récolter leurs olives, arrêté des milliers de gens, torturé, imposé des couvre-feu de plusieurs semaines, pratiqué des ratonnades....
Et puis une mosquée a brûlé. Le coeur des colons sionistes a saigné, mais si mais si, ce sont des humanistes, contrairement aux apparences. Alors les colons et les rabbins colons ont apporté des Corans pour remplacer ceux qui ont été brûlés.
C'est dommage que les Palestiniens n'ont pas encore compris que ces colons ne sont là que par la volonté divine et que s'ils se soumettaient au pouvoir sioniste, celui-ci saura se montrer généreux et compatissant. Il pourra même leur fournir du travail. Et des soins. Enfin tout ce qu'un esclave soumis et content de son sort peut légitimement attendre de son maître.

yacobous@yahoo.fr

http://www.dailymotion.com/video/xevhol_franck-abed-recoit-jacob-cohen-1-3_news

L'ARNAQUE MEDIATIQUE DES ECRIVAINS SIONISTES "PACIFISTES"

Dépêche:
"L'écrivain israélien David Grossman a reçu dimanche à Francfort le prix de la paix des libraires allemands. Le prix de 25 000€ vient récompenser les efforts de l'écrivain pour la réconciliation entre Palestiniens et Israéliens".

Grossman et son complice Amos OZ trustent les prix en Occident pour leur prétendu pacifisme. Rappelons 2 faits:
Ces 2 écrivains ont soutenu la guerre contre le Liban en 2006 et la terrible agression contre Gaza. Il faut dire que quelques jours avant la fin des massacres - c'est ça le flair - ils ont exprimé des réserves.
Ces 2 écrivains ont toujours condamné les "refuzniks" israéliens, c'est-à-dire les soldats qui REFUSENT d'effectuer leurs périodes militaires dans les territoires occupés.

Dernier ouvrage: Le Printemps des Sayanim, éditions l'Harmattan.
http://www.radioorient.com/Au-Fil-Des-Pages-Le-printemps-des-Sayanim-de-Jacob-Cohen-Ed-L-Harmattan_a3650.html

mardi 5 octobre 2010

LA SHOA... MEME EN CHINE !

Dans une précédente rubrique, j'ai indiqué comment un ministre a exigé des Russes l'étude de la Shoa dans les lycées. Nouvelle "victoire". Voir le dépêche:


"Un groupe d'enseignants chinois participe pour la première fois depuis lundi 4 octobre 2010 à un séminaire sur la Shoah au mémorial de Yad Vashem à Jérusalem, a annoncé cet institut. "Une vingtaine d'enseignants de Chine, Hong Kong et Macao vont participer pendant deux semaines à un séminaire sur l'enseignement de la Shoah".

Je trouve que l'on ne fait pas assez. Il est inadmissible que les Zoulous, les pygmées et les tribus primitives de l'Amazonie ne bénéficient pas de cet enseignement.

yacobous@yahoo.fr


http://www.dailymotion.com/video/xevhol_franck-abed-recoit-jacob-cohen-1-3_news

lundi 4 octobre 2010

LORSQUE LA POLICE SIONISTE ASSASSINE DES CITOYENS (ARABES)

En septembre 2000, suite à la provocation de Sharon sur l'esplanade des mosquées, des violences avaient éclaté, réprimées avec une extrême brutalité (plusieurs morts).
Des Arabes israéliens avaient manifesté à Nazareth. La police a tiré. 14 morts.
Une commission d'enquête avait conclu en 2003 que "la police avait traité les Arabes comme des ennemis et non comme des citoyens égaux" et avait "délibérément ouvert le feu contre les manifestants". Mais le procureur général a décidé de clore tous les dossiers en 2008, (...) considérant que "les événements d'octobre 2000 étaient similaires à une situation de guerre et donc, que la police se trouvait dans un rôle militaire lui conférant une plus grande discrétion dans le choix des mesures à adopter."
Evidemment lorsque la police et l'armée sionistes avaient délogé les colons de Gaza, il n'y eu aucun blessé sérieux. On répétait à l'époque: Un juif ne tire pas sur un juif" mais sur un arabe....

yacobous@yahoo.fr
http://www.dailymotion.com/video/xevhol_franck-abed-recoit-jacob-cohen-1-3_news

samedi 2 octobre 2010

La SHOA, ENCORE ET TOUJOURS ET PARTOUT

Même en Russie? Et alors? Les bacheliers russes de Vladivostok ou de Samara seraient incultes sans une étude approfondie de la Shoa.

"Le ministre de l’Education Guidon Saar, en visite à Moscou, a rencontré son homologue russe Andreï Fursenko. Au cours de leurs conversations, ce dernier a annoncé à son hôte qu’il envisageait de donner davantage d’importance à la Shoah dans les manuels d’histoire des écoliers de son pays. Il répondait ainsi à la demande de Saar, qui considérait que cette matière devait faire partie du programme du baccalauréat russe."

Sans commentaire! Les Russes n'ont qu'à bien se tenir. Ils font l'expérience de leur entrée dans le monde dit "libre".

Auteur: "Le printemps des sayanim" éditions l'Harmattan.

http://www.dailymotion.com/video/xevhol_franck-abed-recoit-jacob-cohen-1-3_news

LE REGIME SIONISTE PERD LA BOULE

Après avoir interdit pour 10 ans l'entrée du pays à Norman Finkelstein et à Noam Chomski l'autorisation de donner une conférence à Ramallah, voilà que la seule "démocratie" de la région qui n'avait peur de rien et qui défiait le monde entier et surtout les pays arabes sur le terrain de la liberté, expulse une vieille Dame, prix Nobel de la paix:

"Un tribunal israélien a rejeté vendredi l'appel contre l'expulsion d'Israël de Mairead Maguire, prix Nobel de la paix, qui avait participé à une flottille pour Gaza, a annoncé un porte-parole d'une association d'aide judiciaire."

C'est la trouille, le sauve qui peut, le Massada culturel. Bientôt pour entrer en Israël il faut produire une attestation de conformité (cachrout) délivrée en France par le CRIF.

auteur: Le Printemps des sayanim, éditions l'Harmattan.

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mercredi 29 septembre 2010

ABBAS pleure dans le giron des sionistes français

Le "président" du bantoustan palestinien a rencontré le président du CRIF:
"Richard Prasquier lui a transmis le ''message de la communauté juive de France'', soulignant la difficulté des négociations de paix entamées avec Israël mais aussi le fait que, pour lui du moins, les constructions en Judée-Samarie étaient ''un élément mineur''. "Les accords diplomatiques", a-t-il poursuivi, "ne se font pas seulement sur le papier mais aussi dans les têtes, c'est pourquoi il faut mettre en place une éducation de la paix, renoncer à l'éducation de la haine, c'est la meilleure façon de parvenir à la paix".
Cette dernière demande est très intéressante, et récurrente. Le régime sioniste n'aime pas, mais alors pas du tout, que les petits Palestiniens n'apprennent pas à l'école l'amour d'Israël et du peuple israélien, on se demande bien pourquoi, vus les "bienfaits" de l'occupation.
Le régime sioniste insiste depuis des années auprès des Européens qui financent entre autres l'éducation de couper cette aide jusqu'à ce que les manuels scolaires palestiniens soient expurgés de toute référence anti-israélienne.
On ignore ce qu'a répondu le président du bantoustan palestinien mais nul doute qu'il a dû évoquer avec des sanglots dans la voix son amour de l'occupant, pardon du "bienfaiteur" israélien.
yacobous@yahoo.fr
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mardi 7 septembre 2010

APARTHEID SCOLAIRE EN TERRE SIONISTE

Devinette: Dans quel pays démocratique, forcément démocratique, existe-t-il 2 structures d'éducation, de la maternelle jusqu'au bac, structures hermétiquement séparées et imposées, en fonction de la RACE et de la RELIGION? En Israël évidemment. D'abord ça permet de favoriser le circuit scolaire juif en lui octroyant un budget double de celui que reçoit le circuit arabe. Ca fait des juifs plus intelligents que les arabes. Ensuite et surtout, il empêche le mélange, la hantise des sionistes. Imaginez que des jeunes juifs et arabes étudient ensemble, se comprennent, deviennent copains, peut-être même amoureux. Quelle catastrophe! et la pureté biblique! Et le nationalisme qui se nourrit de la haine et du mépris des arabes! Comment les juifs, maîtres chez eux, se dispenseraient-ils de crier dans les stades "Mort aux arabes!" (israéliens bien entendu) ou de coller des stickers sur leurs voitures avec le même slogan?
D'où ce sondage édifiant sur le virus de l'apartheid dans la jeunesse israélienne:
Selon un sondage effectué par le département des statistiques de l'université de Tel-Aviv, 50 % des Israéliens de 15 à 18 ans ne souhaitent pas se retrouver avec des Arabes israéliens dans la même salle de classe", rapporte Ha'Aretz. Alors que 64 % de ces jeunes constatent que les Arabes israéliens ne bénéficient pas de tous les droits accordés aux citoyens israéliens, 59 % estiment que, de toutes façons, ils ne devraient pas y avoir accès.
Et ces jeunes vont bientôt porter l'uniforme et la mitraillette en bandoulière, et on imagine comment ils se comporteront dans les barrages, les interrogatoires, les fouilles des maisons, etc. la routine de l'occupant.

yacobous@yahoo.fr
Dernier roman: Le Printemps des Sayanim, éditions l'Harmattan

lundi 6 septembre 2010

IRAN: Le régime sioniste embarque le monde arabe dans sa croisade

Shimon Pérès : "Aidons le monde arabe contre l'Iran. Le Moyen-Orient est le théâtre d'une guerre entre l'Iran et le monde arabe, et il est de l'intérêt d'Israël que les Arabes gagnent ce combat".
Voilà que le petit empire judéo-sioniste, après avoir écrasé toute velléité d'indépendance et d'unité des pays arabes, avec la bénédiction de l'Occident impérial, et son soutien illimité, veut devenir le protecteur de ces pays. Le gros dictateur égyptien (tiens! où se cachent nos grandes gueules "démocrates"?) a même déclaré craindre la bombe iranienne, qui n'existe pas encore, alors que les 200 bombes nucléaires israéliennes (qui existent et menacent le M-O) ne lui font pas peur. Il faut dire que Pérès (le père de la bombe et prix Nobel de la "paix") met aussi toutes ces dictatures "modérées" (entendez: soumises au bon vouloir israélien) dans le camp "progressiste". Mais si! L'Arabie Saoudite, qui offre son espace aérien aux Israéliens, est l'exemple même du progressisme. Il serait fastidieux de les énumérer tous.
Les dictateurs arabes nous ont habitués à toutes les lâchetés et à toutes les soumissions. Qu'il est doux pour eux de baiser la main de leur maître et de recevoir un susucre!

yacobous@yahoo.fr
Dernier roman: Le Printemps des Sayanim, éditions l'Harmattan

dimanche 29 août 2010

ARABIE SAOUDITE: L'AMIE DES SIONISTES FRANCAIS

Petite brève AFP: "Une employée de maison sri-lankaise a quitté l'Arabie saoudite avec 24 clous métalliques enfoncés dans le corps. Des clous dont certains longs de 5 centimètres enfoncés dans les mains, les pieds et les jambes..."
Un des milliers exemples du traitement réservé aux étrangères, sans compter les viols. Et pourtant notre héros humanitaire international BHL, n'a pas encore réagi. Eh oui, il s'occupe de l'Iranienne. Et l'autre prophète sioniste, Marek Halter, a déclaré samedi sur le parvis des "droits de l'homme" du Trocadéro que le traitement des femmes est le "thermomètre" de la civilisation, pour condamner l'attitude affreuse de l'Iran. Et l'Arabie saoudite? Pourquoi cette complaisance?
D'abord ce pays vient d'acheter pour 30 milliards d'armements aux Américains, armements dont le mode d'emploi est à Washington et à Tel-Aviv.
Et puis ce pays a autorisé les avions de chasse israéliens de s'entrainer au-dessus de son territoire pour aller bombarder l'Iran.
Ca vaut bien un satisfecit des sionistes français, non?

yacobous@yahoo.fr
dernier roman: Le Printemps des Sayanim, éditions l'Harmattan

vendredi 27 août 2010

SHOA, autour des imams américains de s'y soumettre

"Du 4 au 11 août 2010 huit imams américains parmi les plus importants ont été conduits à Auschwitz en présence de deux ambassadeurs US choisis par le Président américain Barack Obama: Hannah Rosnthal et Rashid Hussein. Le voyage commence par une visite du camp de Dachau, tout près de Munich. Et le jour suivant fut exclusivement consacré à la visite du camp d'Auschwitz. Les imams furent littéralement bouleversés..."
Ils ne pouvaient de toute façon pas refuser, ils auraient été accusés d'antisémitisme. On attend seulement la réciprocité. A quand des visites de rabbins, de dirigeants juifs, et autres personnalités, se recueillant sur les ruines de Deir Yassin et les 350 villages palestiniens rasés, ou se rendant à Gaza pour soutenir une population maintenue dans une prison à ciel ouvert, ou réconfortant les centaines de milliers de Palestiniens condamnés à subir les exactions aux barrages, ou luttant pour les droits des Arabes israéliens, etc.?

yacobous@yahoo.fr
Dernier roman, Le Printemps des Sayanim, éditions l'Harmattan

mercredi 25 août 2010

DE LA "DEMOCRATIE" DE L'OCCUPATION SIONISTE

"Le ministre de l'Intérieur Eli Yishaï refuse de restituer à 3 députés et à l'ex-ministre Hamas Mohamed Abou Tir, leur certificat de résidence. Les quatre hommes sont sortis de prison il y a 3 mois après 4 ans de détention où ils avaient été privés de leur permis de résidence. Ils ont demandé à récupérer leurs papiers, mais M. Yishaïr refuse."
COMMENTAIRE sur cette info publiée par une agence sioniste:
Les 4 personnalités du Hamas ont été kidnappées par les forces d'occupation sionistes, avec une quarantaine d'autres personnalités politiques, des élus du peuple pour la plupart, dans ce qui peut s'appeler des représailles collectives contraires aux conventions de Genève, suite à l'enlèvement d'un soldat d'une armée d'occupation par la résistance palestinienne. Ces personnalités ont été détenues pendant 4 années, SANS PROCES, SANS JUGEMENT, SANS AVOCAT, en vertu de la détention administrative, spécialité du régime "démocratique" sioniste, permettant d'arrêter et de détenir n'importe qui pour des "raisons de sécurité".
Et aujourd'hui ils n'ont même plus le droit de continuer à vivre là où ils avaient toujours vécu.

yacobous@yahoo.fr
dernier roman, le printemps des sayanim, éditions l'Harmattan

lundi 23 août 2010

LIGUE ARABE, ramassis de connards et d'esclaves

Reprise des négociations : la Ligue arabe est "inquiète"
La Ligue arabe a fait part dimanche de sa « grande inquiétude » face à la position d’Israël à la veille de la reprise des pourparlers directs avec les Palestiniens. "Nous sommes soucieux du fait que ce nouveau round de pourparlers ne mènera de nouveau à rien de tangible », affirme-t-elle dans un communiqué"

Après s'être pliée aux exigences américano-sionistes et avoir quasiment menacé les Palestiniens pour une reprise des "négociations", voilà que ce ramassis de potentats impuissants et serviles s'inquiète, pour se donner bonne conscience ou donner le change.
Il est évident que ces "négociations" ne donneront rien. Depuis les accords d'Oslo, quasiment 20 ans de "négociations" le nombre de colons est passé de 150 000 à 500 000.
Pauvre nation arabe!

yacobous@yahoo.fr
dernier roman, le Printemps des Sayanim, éditions l'Harmattan

jeudi 19 août 2010

La GRECE, nouvelle conquête sioniste

Les médias nous ont abreuvé d'images scellant une nouvelle entente stratégique et militaire entre la Grèce et Israël. Désormais, l'immense territoire maritime grec servira de terrain d'entraînement à l'aviation sioniste.
Curieusement, les médias ne se sont pas posé la question du retournement grec, aussi soudain que révolutionnaire, la Grèce étant un des rares parmi les pays occidentaux à avoir gardé une attitude favorable aux Palestiniens et très critique vis-à-vis des agressions sionistes à répétition.
On connaît la gravité de la crise économique en Grèce. Et qui tient les cordons de la bourse ou les cordes pour l'étrangler?
Le président du FMI est un certain Dominique Strauss-Kahn, qui avait déclaré un jour: "chaque matin, quand je me lève, je me demande ce que je peux faire pour Israël.
Le Congrès américain est aux ordres du lobby juif.
Le coeur du système financier à New York et à Londres est largement acquis aux intérêts sionistes.
Vous voulez un dessin?

yacobous@yahoo.fr
Dernier roman, Le Printemps des Sayanim, éditions l'Harmattan

lundi 16 août 2010

LIBERATION bientôt en bleu et blanc (couleurs sionistes)

LIBERATION aux couleurs sionistes. Son principal actionnaire, le fameux Baron de la célèbre famille qui a financé le projet sioniste depuis le 19e siècle vient d'émigrer en Israël, en bénéficiant de la loi du retour alors que des milliers de Palestiniens sont chassés par la soldatesque sioniste. Pour faire la place aux Juifs d'origines diverses. Dommage que le journal ne nous a pas gratifié de sa nouvelle carte d'identité en première page!
Un autre actionnaire du journal, tout autant sioniste et fervent adorateur d'Israël (tiens, qu'est-ce qu'il attend pour y émigrer!) bénéficie des largesses et de la complaisance de Libé et de son patron, le prophète gaucho-sioniste.
BHL a obtenu la UNE et 3 pages pour son appel en faveur d'une iranienne. Et les autres médias s'y sont engouffrés. Et notre grand philosophe d'occuper encore! le terrain. Devinette: Pourquoi il ne s'intéresse pas à l'Egypte, où l'état d'urgence dure depuis 30 ans, avec les pires exactions et des élections farfelues? Parce que l'UBU pharaonesque est le plus fidèle toutou (tout mignon!) de l'Occident.
Et l'Arabie saoudite? Je reproduis le début d'un article de Rue 89, et cela concerne des millions de femmes:
"L'Arabie saoudite a mis en place un service par lequel le ministère des Affaires étrangères envoie un SMS à un « gardien masculin » chaque fois qu'une « dépendante » sort du pays. Les « gardiens masculins » sont les pères et maris, ou, en leur absence, les frères, tandis que les « dépendantes » désignent les épouses, filles et sœurs".
Voyons on ne va pas gêner un allié aussi docile qu'un caniche.

yacobous@yahoo.fr
Dernier roman: Le Printemps des Sayanim, éditions l'Harmattan

mercredi 11 août 2010

L'HYSTERIE DESTRUCTRICE DES SIONISTES

On sait qu'en 1948 les forces sionistes ont rasé près de 400 villages palestiniens, églises, cimetières, et mosquées compris. Rien ne devait témoigner d'une présence arabo-palestinienne multi-séculaire.
Il y a quelques jours, des sépultures arabes ont été rasées à Jérusalem pour édifier, les sionistes ont le sens de l'humour macabre, un "musée de la tolérance".
Les médias français ont été d'une discrétion exemplaire. C'est tout à leur honneur! Imaginons que le régime islamo-terroriste iranien (c'est l'appellation quasi-officielle) ait rasé des tombes juives. Sarkozy aurait interrompu ses vacances, le conseil de sécurité aurait exprimé son émotion, on aurait eu droit aux trémolos indignés de Kouchner, etc, etc. La civilisation blanche judéo-chrétienne se serait mobilisée contre un acte barbare et contraire aux usages élémentaires du respect des morts. Au Maroc par exemple, les cimetières juifs sont respectés, même là où les communautés juives ont disparu.
Comment va-t-on arrêter cette hystérie destructrice?

yacobous@yahoo.fr
Dernier roman, Le Printemps des Sayanim, éditions l'Harmattan

LCI ou le penchant sioniste

C'est dans les détails parfois qu'on se rend compte de la complaisance des grands médias en faveur du régime sioniste.
Exemple ce matin, 11 août. Reportage: comment les Gazaouis font face aux festivités qui suivent la fin du jeûne du ramadan. Il est question du blocus. 3000 (oui, trois mille) produits sont encore interdits, dixit le reportage, qui ajoute, "dont le ciment et l'acier, qui risquent selon Israël, d'être utilisés par le Hamas à se renforcer".
Admettons, mais pourquoi ne pas citer quelques produits parmi les 2998 interdits, dont des épices et des herbes aromatiques?

yacobous@yahoo.fr
Dernier roman: Le Printemps des Sayanim, éditions l'Harmattan

mardi 10 août 2010

Le LIBAN reçoit une claque sioniste

Le parlement sioniste à Washington, pardon, la filiale parlementaire américaine de la Knesset a reçu l'ordre de sa maison-mère de punir le Liban. Suite à cette injonction, les parlementaires supposés représenter le peuple américain qui les a élus, ont voté à une écrasante majorité la suspension de l'accord militaire (100 millions de dollars) entre le grand Empire judéo-américain et ce petit pays de merde.
Non mais! Pour qui se prennent ces Libanais? Comment ont-ils osé se défendre contre une intrusion sioniste, et les armes à la main, et tuer un officier sioniste? N'ont-ils pas compris les leçons de l'invasion de 1982 et des bombardements de 2006? Même l'Egypte, le "phare de la nation arabe",(sic!) s'est depuis longtemps couchée devant le petit empire judéo-romain. Ses soldats tirent à vue (quel autre pays ferait cela?) sur les réfugiés noirs qui tentent de pénétrer en Israël. Pourquoi? Parce que l'Empire le demande. Comme il a exigé d'affamer la bande de Gaza. Et l'UBU-pharaonesque du Caire a intérêt à marcher droit. Il y a un an, sur instruction de la maison-mère, la filiale parlementaire américaine a sucré 200 millions de dollars sur l'"aide" de 2 milliards.
Même la Syrie! L'aviation sioniste a détruit des installations supposées nucléaires. L'Empire judéo-romain impose son ordre. Et la Syrie n'a pas moufté. Il faut dire que les centurions sionistes rêvent de ramener ce pays à l'âge de pierre. C'est leur expression favorite. Ils doivent avoir des démangeaisons à force de vouloir presser le bouton.
Ne parlons même pas des roitelets, ces clowns qui font semblant d'être indépendants.
Et ces petits Libanais, malgré une disproportion incroyable, l'Empire judéo-romain est quand même la 3e ou 4e puissance militaire, ont osé!
Quelle leçon magnifique de courage et de dignité!
La résistance ne vient pas de là où on pensait.

yacobous@yahoo.fr
Dernier roman: Le Printemps des Sayanim, éditions l'Harmattan.

jeudi 5 août 2010

BHL le chouchou sioniste du Monde

Que "Le Monde" ouvre ses colonnes à notre plus grand philosophe du siècle, et grand humaniste, pour défendre Israël, les bombardements meurtriers du Liban en 2006, les destructions massives et les meurtres de centaines d'enfants sans défense à Gaza en 2008, et l'abordage pirate d'une flottille humanitaire dans les eaux internationales, cela fait partie du rapport des forces médiatiques favorable à Israël et ses soutiens aux plus hauts niveaux.
Mais que ce journal nous impose (5 août 2010)la tronche du mec en première page en référence à un article "progressiste" dans les pages intérieures, c'est du domaine de l'insupportable.
Pitié!!
yacobous@yahoo.fr
Dernier roman: Le Printemps des Sayanim, éditions l'Harmattan

dimanche 1 août 2010

La METAMORPHOSE: Du Juif au sioniste

Ceux qui voudraient faire une référence quelconque au livre de Kafka sont animés par des "préjugés antisémites".
Il est réconfortant de ne plus voir le Juif comme un être malingre plongé dans les études ou un artiste sensible et itinérant. Le sioniste est désormais un superman fort, dominateur, violent, arrogant, sûr de lui, et j'en passe. En 60 ans, il n'a cessé de donner des preuves de son statut de vainqueur sûr de son bon droit au mépris de la justice et de la morale. Il serait fastidieux d'en faire une liste. Mais malgré une puissance incontestée, une domination brutale, une administration juive ignorant superbement les 20% de "goïm" résiduels, l'Etat sioniste ne peut laisser le moindre répit à ces occupants ancestraux qui rappellent hélas, par leur seule existence, l'histoire de cette terre. Et donc, les autorités sionistes ont fait raser les misérables bicoques de 300 bédouins, laissant sur place femmes enfants vieillards au milieu de leurs gravats.
Voir vidéo: http://www.guardian.co.uk/world/video/2010/jul/28/palestinian-territories-israel
Voir ces policiers armés jusqu'aux dents contre de pauvres hères! Comme l'Histoire peut devenir ironique et cruelle!

yacobous@yahoo.fr
Dernier roman: Le Printemps des Sayanim, éditions l'Harmattan.

dimanche 25 juillet 2010

Le devoir de mémoire à la "sauce sioniste"

Yoram Kaniuk est un écrivain israélien, sioniste de gauche, c’est-à-dire qui assume l’idéologie sioniste avec ses nécessités historiques. Euphémisme pour qualifier la purification ethnique de 1948 avec ses centaines d’exécutions de civils, et la destruction de la presque totalité des villages palestiniens. Mais comme c’est un «humaniste», il déplore ces dérives. Comme Amos Oz et David Grossman, ces grands écrivains pacifistes que l’Etat d’Israël envoie à l’étranger pour montrer un autre visage, mais qui avaient applaudi aux 2 guerres du Liban et de Gaza, avant de se raviser peu avant leur terme. Un peu tard en fait.
Si je vous parle de Kaniuk, c’est pour montrer jusqu’où peut aller l’impudence et l’arrogance israéliennes. D’origine allemande, cet écrivain est invité à longueur d’années par toutes sortes d’institutions allemandes qui lui déroulent le tapis rouge et ne reculent devant aucune dépense pour le satisfaire. Mais Kaniuk se fait un malin plaisir de harceler ses interlocuteurs et de les rappeler à leurs responsabilités historiques.
Ainsi dans son livre «Le dernier Berlinois» éd. Fayard, 2003, il raconte comment, invité à célébrer le 600e anniversaire de la fondation de l’université de Heidelberg, il rappela ses hôtes à l’ordre, exigeant leur repentir devant un «crime» historique. Extrait(page 98):
« Lorsque l’électeur Ruprecht Ier voulut fonder une université, le seul emplacement gratuit qu’il trouva fut cette fameuse rue «aux Juifs». L’électeur n’avait rien contre les Juifs en particulier, mais il les chassa sans états d’âme pour installer à leur place 6 professeurs et quelques étudiants.»
Je rappelle que cela s’est passé en 1386, oui vous avez bien lu. 1386. L’auteur ne dit pas s’il avait découvert d’autres «crimes» imputables aux Wisigoths ou aux Ostrogoths. Après tout, ce sont des ancêtres germaniques.
Bien sûr, tous ces écrivains sionistes humanistes pacifistes, n’évoquent jamais un devoir de mémoire pour les centaines de milliers de Palestiniens chassés de leurs terres dans les conditions que l’on connaît.

Dernier roman, Le Printemps des Sayanim, éditions l'Harmattan.




mercredi 21 juillet 2010

ANTISIONISME = ANTISEMITISME ? A VOIR !

A vouloir dissuader toute critique d'Israël, à tout prix, même lorsque l'évidence saute aux yeux, si on se réfère par exemple aux rapports d'Amnesty International, en recourant à l'arme nucléaire, c'est-à-dire l'antisémitisme, les judéo-sionistes peuvent se retrouver dans des situations pour le moins embarrassantes.
Illustration avec cet extrait du livre de Régis Debray: A un ami israélien, éditions Flammarion.
"La vie nous a fait rencontrer nombre de juifs antisionistes, athées ou religieux. Et pour qui a de mauvaises lectures, l'antisémite sioniste est une figure familière, voire du meilleur monde. "Vive le sionisme!" s'écriait Drieu la Rochelle dans la NRF (en 1942!). Et Paul Morand, 20 ans après sous la Coupole: "Retournement à l'Académie. La droite, antisémite, est devenue sioniste, et la gauche, dreyfusarde de tradition, palestinienne." En brut: "Qu'ils débarrassent le plancher, ces youpins, et qu'ils aillent casser du bicot aux avant-postes. Ce sera toujours ça de pris."
Rien d'étonnant. Les sionistes s'allient avec le diable pour réaliser leurs projets. Rappelons par exemple les liens étroits (politiques, économiques, militaires, déplomatiques, sécuritaires, etc. qui existaient entre Israël et l'Afrique du Sud de l'Apartheid.

dimanche 18 juillet 2010

Danse du ventre autour des "négociations directes"

La polémique autour de la reprise de "négociations directes" a quelque chose de "comico-pathétique". Voir les dirigeants sionistes s'agiter dans une danse de ventre effrénée pour reprendre les négociations sans conditions avec les Palestiniens montre leur cynisme et une démagogie sans pareil.
Rappelons que 17 ans de négociations, depuis les accords d'Oslo de 1993, ont abouti à faire passer le nombre de colons en Cisjordanie de 150 000 à 500 000. Avec ce que cela entraîne de confiscations de terres, de destructions de maisons et de champs, de barrages pour assurer la "sécurité" de l'occupant. Encore quelques années de "négociations" et il n'y aura plus rien à négocier.
Observer les complices des sionistes qui poussent aux "négociations directes": Obama, Sarkozy, Merkel, Moubarak, etc, et voir ce pauvre "président" palestinien, même collabo, tenter de faire bonne figure... on a un peu mal pour lui. Que le monde politique est cruel!

yacobous@yahoo.fr
Dernier roman, Le Printemps des Sayanim, éditions l'Harmattan

samedi 17 juillet 2010

EXODUS: Une nouvelle couche de propagande sioniste

Dans mon interview parue sur quelques sites:
http://info-palestine.net/article.php3?id_article=9047
j'ai cité l'exemple du film EXODUS comme action redoutable (des agents du Mossad) de propagande sioniste puisqu'il a marqué au moins une génération occidentale en faveur de la lecture unilatérale de 1948. Apparemment l'action de ce film ne s'arrête pas aux années 60. Les "sayanim" aux commandes le ressortent de temps en temps, après 50 ans, pour une nouvelle couche de propagande.
Ainsi ce samedi après-midi sur RTL 9 les téléspectateurs apprendront qu'il n'y a pas eu d'expulsion massive (90% d'un peuple) des palestiniens manu militari accompagnée de centaines d'exécutions et de destructions de la presque totalité des villages palestiniens.
Mais la vérité finit par triompher.

Dernier roman: Le printemps des sayanim, éditions l'Harmattan

jeudi 15 juillet 2010

Les Arabes, c'est quand même pas des Turcs !

Les dirigeants (sic) arabes nous ont habitués depuis des décennies à parler pour ne rien dire, à crier dans le désert, à hurler pour cacher leur faiblesse, leur corruption, leur pusillanimité. Ce sont des dictateurs, roitelets ou présidents à vie (parfois même héréditaires) dont l'unique aspiration est de se maintenir au pouvoir en faisant un grand usage des bienfaits de la corruption. La tragédie palestinienne leur a donné l'occasion de se surpasser dans leur immobilisme et leur complicité à peine cachée avec l'Amérique et Israël. Ils dépensent des dizaines de milliards de dollars chaque année dans des armements sophistiqués dont ils ne sauront même pas s'en servir le moment venu, ou dans des palais ruisselant d'or, ou dans les casinos, et laissent crever dans la misère des millions de Palestiniens, leurs "frères" comme ils les appellent.
Cette semaine nous a apporté une nouvelle preuve de leur lamentable connerie. L'ineffable Khadaffi (les Occidentaux l'adorent, c'est leur "idiot utile") a affrété un bateau, un seul, pour briser le blocus sioniste. Il voulait faire comme les Turcs. Sauf que les Turcs ne sont pas faits de la même pâte. A peine les Israéliens ont froncé les sourcils que le misérable bateau libyen a détalé comme un lapin. Tout en criant victoire! Il faut le faire. Remarquez, les société civiles arabes ne sont pas meilleures. Rappelons que la flottille turque qui a brisé le blocus étaient des humanitaires civils.
Bon, au moins, ils nous font rire (jaune).

yacobous@yahoo.fr
Dernier roman, Le Printemps des Sayanim, éditions l'Harmattan

lundi 5 juillet 2010

« Le printemps des sayanim » de Jacob Cohen



Interview de l’auteur.


Pourquoi ce titre ?
J’ai voulu que le terme « sayanim » apparaisse d’emblée et interpelle le lecteur. On se pose la question, et la définition se trouve juste dans les premières lignes de la 4e.
La problématique est installée, sans faux-fuyants, et sans réserve. Idéalement, j’aimerais que ce terme entre dans le vocabulaire courant, dans les analyses, et dans les commentaires.

Voulez-vous nous la rappeler ?
Les sayanim - informateurs en hébreu - sont des juifs de la diaspora qui, par « patriotisme », acceptent de collaborer ponctuellement avec le Mossad, ou autres institutions sionistes, leur apportant l’aide nécessaire dans le domaine de leur compétence.

Comment avez-vous eu l’idée d’écrire sur les sayanim ?
C’est la conjugaison de plusieurs éléments. La lecture de tout livre sérieux sur le Mossad montre l’importance essentielle de ces citoyens juifs qui décident de travailler pour les services secrets israéliens. Imaginez des dizaines de milliers d’agents, occupant des fonctions dans toutes les couches sociales, et qui obéissent au doigt et à l’ ?il au Mossad. Il est à noter que les auteurs anglo-saxons sont beaucoup plus prolifiques sur ce sujet.
Je suis d’assez près l’actualité proche-orientale, et je consulte les médias des 2 bords. Et je suis sidéré, presque fasciné, par la puissance médiatique du lobby pro-israélien. Et comment il arrive à faire rentrer dans les esprits, jusqu’à devenir des banalités admises, des concepts comme « la seule démocratie de la région », ou tellement aberrants, comme « assurer la sécurité d’Israël ».
Le fait de savoir que des sayanim sont en grande partie le moteur de cette propagande permet une lecture plus lucide et plus pertinente de l’actualité.

Est-ce une réalité ?
Je comprends le sens de la question. Je cite Gordon Thomas au début du livre. C’est un spécialiste reconnu des services secrets, en particulier du Mossad. Tellement reconnu qu’il a interviewé tous les chefs du Mossad depuis les années 60, et tous ont admis, en s’en glorifiant, l’apport crucial des sayanim à travers le monde.
Je cite également Victor Ostrovsky, l’un des rares agents du Mossad à avoir publié, après son départ de l’institution, un témoignage unique et inédit sur le service secret, ses méthodes, ses objectifs, ses ressources.

Quel est leur nombre ?
En France ils seraient près de 3000. Ostrovski, ex-agent du Mossad, estime leur nombre à 3000 rien qu’à Londres. On peut imaginer leur importance aux Etats-Unis. Mais le « réservoir » est infini. Si on associe le Bnai Brit (franc-maçonnerie juive internationale), la WIZO (organisation internationale des femmes sionistes), les organisations judéo-sionistes nationales, comme l’UPJF, l’UEJF, le CRIF... en France, et dans les autres pays, ainsi que les sympathisants, on arrive facilement au chiffre de un million de juifs prêts à travailler pour le Mossad. Evidemment ils ne sont pas tous recrutés à cette tâche. Car il faudrait des centaines d’agents pour les traiter. Le Mossad se contente d’en avoir dans tous les secteurs d’activité, avec un accent particulier sur les plus sensibles : les médias, les grands hôtels et les agences de voyage (pour surveiller les allées et venues des Arabes en général, des agents de renseignement, des hommes d’affaire, enfin de toute personne susceptible d’atteindre les intérêts israéliens.

Un cas concret pour en comprendre le mécanisme ?
Pour revenir à Victor Ostrovsky. Lorsque la France a construit une centrale nucléaire en Irak dans les années 70, des scientifiques irakiens étaient venus à Saclay pour se perfectionner. Le Mossad était bien sûr intéressé à les connaître pour pouvoir agir sur eux. N’importe quel autre service secret aurait eu besoin de moyens en hommes, de filature, d’argent pour corrompre, peut-etre de tentatives d’effraction, et de temps, pour y arriver éventuellement. Le Mossad, et c’est sa supériorité, s’est tout simplement adressé à un informateur juif (sayan) qui travaillait à Saclay. Et a demandé que lui fussent fournis les dossiers complets originaux. Car il se méfiait des photocopies. La majorité des renseignements étant en arabe, c’est lui-même qui s’est acquitté de cette tâche. Quel autre service de renseignements peut bénéficier de telles complicités ? Après, ce fut un jeu d’enfant pour piéger l’un de ces scientifiques, remonter jusqu’à leur responsable, et l’assassiner lors de sa visite à Paris.

Ces agents juifs n’interviennent-ils que dans des cas d’espionnage ?
Pas du tout. Les sayanim interviennent aussi et surtout dans les manipulations médiatiques. D’ailleurs le Mossad possède un département important, appelé le LAP, pour « guerre de propagande ». Il me revient un exemple historique. Rappelez-vous le film EXODUS. Il a réécrit l’histoire de 1948 et imposé la vision sioniste pour au moins une génération. En 1961, c’est le premier ministre israélien en personne qui a accueilli l’équipe du film à l’aéroport. C’est dire l’importance qu’on lui accordait.
Rappelons l’importance du Bnai Brit. 500 000 membres dans le monde, probablement 400 000 aux Etats-Unis, dont 6 000 dans le secteur du cinéma. Comment imaginer qu’un film ou qu’une série défavorable à Israël puisse voir le jour ?

Et plus récemment ?
Le cas le plus flagrant est celui du soldat israélien enlevé par le Hamas. Le réseau des sayanim à travers le monde a fait en sorte que son nom soit tellement matraqué que personne ou presque n’ignore son nom. Par ailleurs, son père a été reçu à plusieurs reprises par tous les dirigeants occidentaux, par Sarkozy, Merkel, Blair, Berluscuni, Zapatero, Barroso, par le secrétaire général de l’ONU, par le parlement européen, par l’assemblée de l’UNESCO, enfin le gratin mondial. Comment est-ce possible sans l’intervention de sayanim bien placés dans les instances gouvernementales, économiques, culturelles, médiatiques ? Je rappelle qu’il s’agit d’un caporal d’une armée d’occupation. Quel autre prisonnier peut bénéficier d’une telle sollicitude internationale ? Et avoir son portrait géant sur l’édifice de la Mairie du 16e arrondissement ? Des hommes politiques français, dont Sarkozy et Kouchner, ont exigé sa libération pour raisons humanitaires. Sans dire un mot des milliers de prisonniers palestiniens.

Dans quel but ?
Il s’agit de faire pénétrer dans l’opinion internationale qu’Israël a un « otage » (un seul !) aux mains du Hamas. Cela fait oublier les 11 000 prisonniers palestiniens détenus dans les geôles israéliennes. L’écrasante majorité d’entre eux sont des prisonniers politiques, c’est-à-dire condamnés pour leur lutte pacifique pour l’indépendance. Rappelons qu’Israël est le seul pays « démocratique » au monde qui applique la détention administrative : pouvoir emprisonner n’importe quel citoyen sans avocat, sans jugement, sans motif, sans limitation dans le temps.
Et c’est sur cette base que les forces d’occupation ont kidnappé, juste après l’enlèvement du soldat, 45 personnalités politiques du Hamas, en majorité des élus du peuple. Sans qu’elles aient rien à leur reprocher. Cela s’appelle des « représailles collectives » condamnées par le droit international, et rappelle le comportement de l’occupant nazi en France.
Ainsi, pendant que les médias nous matraquent avec le soldat « otage », on oublie le plus important, et le plus horrible.
Une expérience personnelle : Le 26 juin, le journal du matin de TV5 avait encore fait un reportage sur le drame de ce soldat « otage ». J’ai écrit en rappelant que l’honnêteté journalistique aurait exigé de mentionner les prisonniers soumis à la détention administrative et le kidnapping des 45 élus du Hamas. Aucune réponse, aucun correctif.

Comment se fait-il qu’on ne parle pas beaucoup des sayanim ?
Cela reste un mystère. Comment des journalistes aguerris ont pu disserter sur Israël sans mettre sur le doigt sur cet aspect capital ! Je mets cela sur la puissance des sayanim qui ont réussi l’exploit de ne pas faire parler d’eux. Il ne faut pas oublier que la chape qui écrasait les médias pour diffuser la pensée unique favorable à Israël n’a commencé à se fissurer que depuis quelques années.

Pourquoi des citoyens juifs français par exemple deviennent des sayanim ?
Vous savez, l’idéologie sioniste, jusqu’en 1948, était loin d’être majoritaire dans les communautés juives. Je me souviens qu’au Maroc, dans les années 50, les rabbins vilipendaient les sionistes. Et puis la création d’Israël, la propagande, la hantise d’un nouveau génocide, ont fait en sorte que les institutions juives ont basculé dans un appui inconditionnel à l’Etat juif. Aujourd’hui en France il n’est pas admissible d’exprimer la moindre réserve dans le cadre des institutions juives. La propagande est telle que les citoyens juifs qui vivent dans le cadre de ces institutions développent un second patriotisme et un nationalisme hors du commun. Au besoin, comme illustré dans le roman (l’épisode du cardiologue), le Mossad fera appel au chantage patriotique.

Vous donnez une grande importance à la franc-maçonnerie dans votre livre. Pourquoi ?
La franc-maçonnerie me paraît une illustration parfaite du travail d’infiltration et de propagande mené par les sayanim. D’abord pour montrer qu’aucun domaine ne leur échappe. Il n’y a pas de petits profits. Là où on peut pousser à la défense d’Israël, on le fait sans états d’âme. Par ailleurs, cela montre que les juifs sionistes ne reculent devant rien. Car peu de gens ignorent - même si on n’est pas familier avec la franc-maçonnerie - que celle-ci est d’abord laïque, ouverte à tous sans distinction de race, de religion, ou d’orientation politique. Et voilà que des franc-maçons juifs et sionistes créent en 2002 une loge spécifiquement juive, et sioniste pour défendre Israël.
Je l’ai vécu personnellement, car j’ai été franc-maçon pendant près de 17 ans. Cela s’est passé en 2002, au plus fort de la seconde intifada. Cela n’était pas dit expressément, car c’est contraire à l’éthique maçonnique, mais dans les faits cela revenait au même. Ne devinant pas de quel bord j’étais, ces frères m’ont mis au parfum sans ambages. Et à mon avis c’était couvert par les instances supérieures. Tout ce qui se disait dans la loge était favorable à Israël (voir le 1er chapitre et la conférence tendant à faire un parallèle entre les réfugiés palestiniens et les juifs partis des pays arabes, souvent à l’instigation du Mossad). Et chaque année, la loge organise un « voyage d’information » en Israël, encadré par des fonctionnaires du ministère israélien des Affaires étrangères.
Un de mes personnages principaux, Youssef El Kouhen, va subir les foudres des sayanim franc-maçons. Fils d’immigrés maghrébins, il pense faire un pas décisif dans son intégration républicaine en étant admis au sein du Grand Orient. Mais ayant découvert l’existence de cette loge « judéo-sioniste », il va tenter, avec d’autres frères arabes de contrer leur propagande en créant une loge pro-palestinienne. Mais là il va se heurter à la puissance du lobby sioniste implanté au Grand Orient de France et subira une défaite cinglante. Ce lobby va agir au mépris de toutes les lois de l’Obédience.
En parcourant le livre, on s’aperçoit que certains personnages ressemblent étrangement à des personnes connues, surtout pour leurs sympathies sionistes.
Parmi les 3 000 sayanim français, certains sont connus. Pas en tant que sayanim. Par définition, ce sont des agents secret. Mais étant donné leur soutien constant à Israël et leur participation active à des campagnes savamment orchestrées, il est probable qu’ils agissent dans ce cadre. J’ai voulu les montrer en action, par exemple pour recruter pour monter en épingle une rencontre sportive israélo-palestinienne à Paris, sans autre finalité que de donner l’illusion d’un processus de paix.
Et plus explicitement ?
Il y a plusieurs années, un match de football a eu lieu au Parc des Princes entre des jeunes israéliens et palestiniens. Ce qui avait donné lieu à un battage publicitaire démesuré. J’ai repris cet événement en tentant d’imaginer les coulisses, les pressions, les manipulations, les interventions. Pour obtenir gratuitement le stade, pour le remplir avec des jeunes de banlieue en faisant intervenir le rectorat, en sollicitant des subventions de l’Union européenne et de la Mairie de Paris, en faisant pression sur les dirigeants musulmans « modérés » pour qu’ils apportent leur caution. Une opération de propagande rondement menée grâce aux sayanim, et leurs alliés, dont les plus indéfectibles : SOS Racisme et la Mairie de Paris.

On retrouve souvent SOS Racisme. Pourquoi ?
Pour moi, cette organisation sert de courroie de transmission aux idéologies sionistes. Sa proximité incestueuse avec l’UEJF, un des piliers du soutien à Israël, en est une illustration. Jamais SOS Racisme n’a lancé par exemple une campagne contre l’occupation israélienne, alors qu’elle se démène contre le Soudan. En occupant le terrain, grâce à des subventions généreuses, SOS Racisme empêche l’émergence d’autres organisations anti-racistes plus proches des exigences de la majorité de ses membres. On entend d’ailleurs plusieurs voix, dont celle de Joey Star, réclamer une autre organisation anti-raciste, issue des quartiers, et les représentant légitimement.
Dans le roman, je développe un point de vue qui ne doit pas être loin de la réalité. En fait, c’est l’UEJF et ses alliés sionistes qui cherchent un candidat pour remplacer l’actuel président. D’ailleurs, quand un président de l’UEJF quitte son poste, il devient vice-président de SOS Racisme. Après un noir, les sionistes cherchent un beur présentable qui appliquera les consignes. Tout prétendant à ce poste connaît les enjeux.

Tout un chapitre est consacré à la Mairie du 16e arrondissement. Pour quelle raison ?
Cette Mairie est un des châteaux forts des sionistes. Le Bnai Brit (franc-maçonnerie juive internationale) s’y réunit régulièrement et y organise son salon du livre. Son maire est un ardent défenseur d’Israël. Un portrait géant du soldat israélien enlevé par le Hamas orne la façade de la Mairie.

Il y a ce personnage, MST, qui traverse tout le roman, et qui ressemble furieusement à BHL...
Je vous laisse la responsabilité de ce constat. Il est vrai qu’il y quelques ressemblances, mais en principe ce n’est pas lui. Ceci dit, il ne me déplait pas que certains fassent ce rapprochement. Michel-Samuel Taïeb est effectivement un personnage central, correspondant à son rôle flamboyant, à ses nombreux réseaux, à son implication sans réserve en faveur d’Israël, à l’acharnement avec lequel il recrute d’autres sayanim. C’est lui qui va recruter le cardiologue, qui va intervenir à l’Elysée pour donner l’ordre aux rectorats de remplir le stade de jeunes beurs, qui va appeler un responsable d’émission à Canal Plus pour humilier en direct des militantes de SOS Palestine, qui va faire pression sur le recteur de la Mosquée de Paris pour soutenir ce prétendu « match pour la paix », etc.

On a l’impression que vous vous êtes pas mal amusé avec les noms des sayanim.
Je n’ai pas pu m’en empêcher. Le fait de trouver ces noms, que d’aucuns pourraient rapprocher de personnages réels, me remplissait de joie à chaque fois. Il est vrai que mes sympathies vont là où vous savez. Je n’avais aucune raison de les épargner.

Est-ce à dire que c’est un roman politique ?
Si on entend par là qu’il prend position de façon claire et nette, tout en dénonçant les pratiques de chantages et de manipulations au profit d’une politique impérialiste, alors oui, c’est un roman politique. D’ailleurs il est dédié « à tous ceux qui se battent pour la justice en Palestine ». La forme romanesque n’est qu’un méthode pour y arriver. Bien qu’une grande partie du livre se base sur des faits réels, ou exprime une réalité telle qu’elle pourrait se dérouler. Lorsque MST appelle Canal Plus, je n’étais pas à l’écoute, mais la façon dont la plupart des grands médias lui déroulent le tapis rouge me fait penser que c’est sa manière d’agir. Et d’être obéi.

Est-ce qu’on vous mettra des bâtons des les roues ?
Certainement. Les sayanim et leurs complices, et ils sont nombreux et occupent des postes stratégiques, feront tout pour élever un mur de silence. Ou bien ce sera le déni. Ou enfin le recours à ces vieilles méthodes de l’amalgame. Une critique d’Israël équivaut à de l’antisémitisme. Parler des sayanim, c’est revenir à cette accusation de complot que certains antisémites au tournant du 20e siècle lançaient aux juifs pour les discréditer. Le discours du déni, et d’un certain terrorisme intellectuel, est bien rodé.

Que peut-on vous souhaiter ?
J’espère d’abord que ce livre ouvrira les yeux sur cette force puissante et insidieuse mise au service d’une idéologie de domination. Qu’il permette ensuite un décryptage plus pointu des événements. Et enfin qu’il favorise l’émergence de contre-pouvoirs.
- Editeur : L’Harmattan (17 mars 2010)
- Langue : Français
- ISBN-10 : 2296112846
- ISBN-13 : 978-2296112841

jeudi 1 juillet 2010

Un "bon arabe" au service des sionistes

Ce matin, à l'antenne d'une radio judéo-sioniste, interview d'un arabe, enfin n'allez pas croire à une forme de tolérance inespérée, car il s'agissait d'un "bon arabe", espèce de harki en voie de disparition, mais que les Occidentaux adorent, tout en les méprisant secrètement.
Donc c'était un arabe, le conseiller de l'imam de Drancy (le triste caniche du CRIF), journaliste et écrivain, prétendait-il. Pourquoi pas? Avec ses positions, les éditions Grasset lui seront ouvertes.
Le journaliste buvait du petit lait. L'arabe acquiesçait à tout. Sur les affreux extrémistes musulmans, sur la mairie du PCF qui avait nommé un gymnase au nom de Salah Hamouri, le "terroriste" condamné par la justice israélienne, sur la non-importation du conflit en France...
Il me rappelait un autre arabe qui se déclarait sioniste sur cette antenne et qui avait même exposé au salon du livre du Bnai Brit (franc-maçonnerie juive internationale). Lui aussi avait vu son bouquin publié chez Grasset.
C'est un créneau à prendre. Il y a de la place. Mais après ces deux-là, il faut faire preuve d'imagination pour se montrer plus sionistes que les juifs.

yacobous@yahoo.fr
Dernier roman: Le Printemps des Sayanim, éditions l'Harmattan.

vendredi 25 juin 2010

TV5 Relais de la propagande sioniste

Le grand journal de ce matin (25 juin) a ouvert sur le titre principal: 4e anniversaire de la détention de Gilad Shalit, "otage" du Hamas. Et interview du porte-parole du gouvernement israélien sur les "violations du droit international par le mouvement terroriste".
On croit rêver!
Pas un mot sur les 11 000 prisonniers palestiniens, soumis en majorité à la "Détention administrative", c'est-à-dire la possibilité légale de détenir toute personne pour des raisons de sécurité, sans jugement, sans procès, et ça peut durer des années.
Pas un mot non plus sur les 45 personnalités politiques du Hamas (députés, ministres, conseillers municipaux) kidnappés par l'armée d'occupation suite à l'enlèvement du soldat israélien. Cela s'appelle des représailles collectives et qui rappellent une certaine période de l'histoire de France.
Les "journalistes" de TV5 connaissent-ils ces faits ou obéissent-ils à des instructions?

J.C. yacobous@yahoo.fr
Dernier roman: Le Printemps des Sayanim, éditions l'Harmattan.

jeudi 24 juin 2010

Gesticulations ridicules du Maroc

Le Maroc a condamné les intentions israéliennes de ''détruire les maisons de Palestiniens à l'est de Jérusalem'' et a appelé la communauté internationale à ''intervenir immédiatement'' pour stopper cette ''décision illégale'', ont indiqué des sources officielles à Rabat. Le royaume marocain a par ailleurs fait savoir qu'il ''rejetait totalement le projet israélien de bâtir un parc archéologique à Jérusalem'' menaçant Israël de ''graves conséquences'' à ce sujet.

Le Maroc, dont on connaît les liens profonds, complices, et ce depuis son indépendance en 1956, avec les institutions sionistes et en particulier le Mossad, se ridiculise avec ce communiqué verbeux et lâche. Ce sont les sionistes qui doivent se marrer sous cape, eux qui ont un souverain mépris pour les Arabes.





Dernier roman: Le Printemps des Sayanim, éditions l'Harmattan

mercredi 23 juin 2010

L'EUROPE CONSERVATRICE AVEC L'ETAT SIONISTE

Branle-bas de combat chez les néo-conservateurs européens pour défendre leur allié et chien de garde qui sait si bien museler les velléités arabes. Témoin cette nouvelle:
« Les amis d’Israël ». Voici le nom du mouvement lancé par l’ex-Premier Ministre espagnol José Maria Aznar, et auquel se sont jointes plusieurs personnalités de tous bords.
Ce groupe se définissant comme « une initiative pour lutter contre la délégitimation de l’Etat d’Israël » a plusieurs objectifs notamment celui de démontrer que le destin de l’Occident est inexorablement lié à celui d’Israël.
De ce fait, refuser à Israël le droit de se défendre semble être une erreur stratégique à plusieurs niveaux.
Eh oui, on essaie de maintenir le mythe du petit pays qui se défend alors qu'il multiplie les agressions, l'occupation, la colonisation, les destructions, les arrestations arbitraires...
Enfin, une certaine Europe montre son vrai visage.
Peut-être le signe d'un désarroi grandissant.

J.C. yacobous@yahoo.fr
Dernier roman: Le Printemps des Sayanim, éditions l'Harmattan.



lundi 21 juin 2010

L'Etat sioniste humilie (encore) l'Europe



Le gouvernement allemand a dénoncé dimanche le refus d'Israël de laisser le ministre allemand du Développement Dirk Niebel se rendre à Gaza. Dans une interview ur le site Internet du journal Volkszeitung, M. Niebel a fustigé « une grande erreur de politique étrangère de la part du gouvernement israélien ». De son côté, le chef de la diplomatie Guido Westerwelle a « déploré » la décision du gouvernement israélien et souligné que Berlin, comme toute l'Union européenne, attendait la fin du blocus de Gaza.
 
La liste est longue de ministres européens empêchés de se rendre à Gaza. Rappelons l'humiliant refus opposé à Bernard Kouchner il y a quelques mois.
Mais tous ces ministres se la bouclent et se couchent devant l'arrogance israélienne.
Jusqu'à quand?
 
J.C. yacobous@yahoo.fr
Dernier roman: Le Printemps des Sayanim, éditions l'Harmattan
 
 

dimanche 20 juin 2010

Les otages politiques de l'armée d'occupation sioniste



Israël s'apprête à libérer dimanche le cheikh Naïef Rajoub, l'ancien ministre Hamas des Affaires du Waqf, arrêté en 2006. Il restera de ce fait derrière les barreaux israéliens moins de 10 ex-députés et ministres Hamas arrêtés après la capture de Guilad Shalit.


Voilà le prix qu'a payé le Hamas après l'enlèvement d'un soldat de son armée d'occupation. Suite à cette opération, l'armée israélienne a kidnappé une quarantaine de dirigeants politiques du Hamas, sans procès, sans avocat, sans jugement. Une forme de représailles collectives bien connue des armées d'occupation pour contrer la résistance. Il reste aujourd'hui une dizaine de ces prisonniers, et les médias français continuent inlassablement de parler de "l'otage israélien aux mains du Hamas".

J. C. yacobous@yahoo.fr
Dernier roman: Le Printemps des Sayanim, éditions l'Harmattan.

mardi 15 juin 2010

Le nazisme, épouvantail commode des sionistes

Ce mardi 15 juin, le patron de Radio J a déclaré, avec des accents apocalyptiques: "En 1933, à cette même époque, les nazis ont commencé à brûler les livres des auteurs juifs. En juin 2010, on boycotte un film israélien."
Le Monsieur appelle la Communauté juive à la résistance en assistant à une projection spéciale de ce film dans un cinéma du côté de l'Opéra.
On connaît le recours massif à l'antisémitisme pour contrer toute critique d'Israël. Mais l'évocation du nazisme n'est pas nouveau. Rappelons que Nasser a été traité longtemps de Hitler. Ahmadinedjad également.
Même des sionistes français bon teint s'inquiètent de cette dérive, pas pour des raisons morales, mais c'est de moins en moins payant.

J.C. yacobous@yahoo.fr
Dernier roman: Le Printemps des Sayanim, éditions l'Harmattan.

L'Europe: Double langage

Les 27 pays de l'Union européenne se sont réunis ce 14 juin. Ils ont décidé de durcir les sanctions contre l'Iran, plus que celles prévues par le Conseil de Sécurité.
Et ont exprimé "l'espoir que le blocus de Gaza soit allégé".
C'est tellement énorme que cela se passe de commentaire.

J.C. yacobous@yahoo.fr
Dernier roman: Le Printemps des Sayanim, éditions l'Harmattan.

lundi 14 juin 2010

Le "sionisme" tel qu'en lui-même

ISRAEL
A l'occasion d'un discours à l'assemblée du Likoud mondial, le ministre Benyamin Begin a déclaré "qu'Israël a construit et construira en Judée-Samarie. Nous poursuivrons l'épanouissement de l'entreprise sioniste en construisant aussi à Jérusalem."


Information piquée dans un site sioniste. Et qui ne fait que confirmer le fondement du sionisme. Conquérir toute la terre "promise par l'Eternel", en chasser d'une façon ou d'une autre les occupants légiimes. Cette politique a été menée par tous les partis sionistes. Croire que la gauche est différente de la droite c'est tomber dans un piège grossier.
Et cela démontre que l'"autorité" palestinienne n'est qu'un organe de collaboration. S'il en fallait une preuve de plus, voir avec quels égards les véritables amis d'Israël, entre autre Sarkozy et Obama, ont reçu récemment son président. Et incidemment pourquoi le Hamas est voué aux gémonies.
J. Cohen (yacobous@yahoo.fr)
Dernier roman: Le Printemps des Sayanim, éditions l'Harmattan.

jeudi 10 juin 2010

Le Monde au secours du régime sioniste

Le Monde du 10 juin a publié un éditorial en première page déplorant la vague de boycott culturel qui s'étend à travers la planète, sous prétexte que certains artistes israéliens seraient très critiques à l'égard de la politique de leur gouvernement. Et que ce serait faire le jeu de la droite israélienne. Et que cela s'apparenterait à une forme de censure.
Le problème essentiel que ne soulève pas le journal, et ça se comprend vu le milieu où il baigne, c'est que le drame des Palestiniens va en s'aggravant depuis 1967 et on ne voit pas ce qui pourrait arrêter la folie colonisatrice et ses conséquences dévastatrices.
Lorsque la population israélienne verra concrètement le prix à payer pour dominer un autre peuple, peut-être agira-t-elle différemment. L'écrasante majorité des intellectuels "progressistes" condamnent par exemple les appels aux soldats à refuser de servir dans les colonies.
Jacob Cohen (yacobous@yahoo.fr)
Dernier roman: Le printemps des Sayanim, éditions l'Harmattan.

Les SAYANIM ou les 5e colonnes du MOSSAD

Les SAYANIM - informateurs en hébreu - sont des Juifs de la diaspora qui, par "patriotisme", acceptent de collaborer ponctuellement avec le Mossad, ou autres institutions sionistes, leur apportant l'aide nécessaire dans le domazine de leur compétence.

Une illustration avec l'affaire Shalit, le soldat israélien enlevé par le Hamas. C'est un caporal d'une armée d'occupation, et pourtant son nom est devenu incontournable.
Pire. Son père, simple employé, a été reçu à plusieurs reprises par Sarkozy, Merkel, Barroso, Bush et Obama, le secrétaire général de l'ONU, du parlement européen, etc. Avec quel argent? De quelles complicités haut-placées a-t-il bénéficié? Et à quel titre?

Grâce aux Sayanim, le monde entier sait qu'UN soldat israélien est "otage" du Hamas, ce qui fait oublier les 11 000 prisonniers politiques palestiniens, souvent emprisonnés sur simple "détention administrative".

Il serait fastidieux de lister les hommes politiques français qui s'inquiètent de son sort. Rappelons que la mairie du 16e affiche fièrement son portrait.

Jacob Cohen
Dernier roman: Le Printemps des SAYANIM, éditions l'HARMATTAN

mardi 8 juin 2010

Les sionistes européens dictent la politique à l'Union européenne

"Dans sa lettre, adressée au chef de la diplomatie de l'Union européenne (UE) Catherine Ashton et au ministre espagnol des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos, (l'Espagne assure actuellement la présidence de l'UE), Moshe Kantor, le président du Congrès juif européen (CJE) demande que l'ONG turque l'IHH ("Insani yardim vakfi" ou "Fondation d'assistance humanitaire"), cette "organisation islamiste radicale soit mise sur la liste des organisations terroristes interdites par l'Union européenne et que ses biens soient saisis". 
VOICI la nouvelle EXIGENCE des sionistes européens. Ils ont l'habitude de dicter leurs exigences. En général, l'Europe s'empresse de les satisfaire. Rappelons-nous le Hamas, démocratiquement élu, mis au ban car ne reconnaissant pas Israël. Il faut du culot pour ne pas reconnaître l'occupant qui vous bombarde et vous étouffe économiquement. Qu'a obtenu le Fatah en "reconnaissant" Israël? des miettes de pouvoir au service de l'occupant qui n'a jamais desserré son étreinte. Ses dirigeants peuvent se balader en Cisjordanie en grande partie contrôlée et à l'étranger, mais avec des permis délivrés par Israël. Et que celui-ci peut retirer à tout moment.
Question: Combien de temps mettra l'Union européenne à se soumettre aux exigences des sionistes européens? 

Jacob Cohen (yacobous@yahoo.fr)

Dernier roman: Les PRINTEMPS des SAYANIM, Editions L'HARMATTAN.

mardi 1 juin 2010

rafraichir les mémoires sur le racisme sioniste

"Si j’étais un leader arabe, je ne signerais jamais un accord avec Israël. C’est normal ; nous avons pris leur pays. Il est vrai que Dieu nous l’a promise, mais comment cela pourrait-il les concerner ? Notre dieu n’est pas le leur. Il y a eu l’antisémitisme, les Nazis, Hitler, Auschwitz, mais était-ce leur faute ? Ils ne voient qu’une seule chose : nous sommes venus et nous avons volé leurs terres. Pourquoi devraient-ils accepter cela ?" David Ben-Gourion, premier ministre israélien, cité par Nahum Goldmann dans "Le Paradoxe Juif", page 121
Pour enfoncer le clou, Michel Collon cite, toujours sur Bellaciao, d’autres pensées de dirigeants israéliens tout aussi dérangeantes :
"Lorsque nous aurons colonisé le pays, tout ce que les Arabes seront capables de faire, sera de détaler tout autour comme des cafards drogués dans une bouteille". Rafael Eitan (chef d’état-major israélien). New York Times (14 avril 1983).
"Les Palestiniens sont comme des bêtes marchant sur deux pattes". Menahim Begin (premier ministre), discours à la Knesset, cité par Amnon Kapeliouk, Begin et les bêtes. New Statesman (25 juin 1982).
"Nous marchions dehors, Ben-Gourion nous accompagnant. Allon répéta cette question, qu’est-ce qu’on doit faire de la population palestinienne ? Ben-Gourion agita sa main dans un geste qui voulait dire : “Conduisez-les en dehors” !" Mémoires de Rabin, publié dans le New York Times (23 octobre 1979).
"Il n’y a pas semblable chose que les Palestiniens, ils n’ont jamais existé". Golda Meir, premier ministre israélien, 15 juin 1969
"C’est le devoir des leaders israéliens d’expliquer à l’opinion publique clairement et courageusement, un certain nombre de faits qui ont été oubliés avec le temps. Le premier est qu’il n’y a pas de sionisme, de colonisation, d’État Juif sans l’éviction des Arabes et l’expropriation de leurs terres". Yoram Bar Porath, Yediot Aharonot (14 juillet 1972).
"Des villages juifs furent construits à la place des villages arabes. (...) Il n’y a pas un seul endroit construit dans ce pays qui n’ait pas eu une ancienne population arabe". Moshe Dayan, ministre de la Guerre, adressé à The Technion Haifa, rapporté par Ha’aretz (4 avril 1969).
"Nous devons tout faire pour nous assurer que les Palestiniens ne reviendront jamais, les vieux mourront et les jeunes oublieront". David Ben-Gourion dans ses mémoires le 18 juillet 1948 (page 157)

Jacob Cohen (yacobous@yahoo.fr)

Dernier roman: Les Printemps des SAYANIM, éditions l'Harmattan.


jeudi 25 mars 2010

Suggestion BDS

Pour la Pâques juive, les médias font pas mal de pub pour le vin, et en particulier celui provenant du Golan, territoire syrien conquis, occupé et annexé en violation du droit international.
Les marques les plus connues sont Golan et Yarden.
Il est probable que ces vins sont importés légalement en France et en Europe, en bénéficiant de l'exemption douanière avec l'Union européenne.
Or un arrêt récent de le Cour de justice européenne a déclaré que les produits israéliens provenant de la Cisjordanie ne pouvaient bénéficier de cette exemption.
J'espère qu'il se trouvera des associations pour porter plainte contre ces importations illicites, ou au moins leur faire payer le prix fort, pour rendre l'occupation douloureuse financièrement.
Soutenons la lutte pour une Palestine libre.

Jacob Cohen (yacobous@yahoo.fr)

Dernier roman: Le printemps des SAYANIM, éditions l'Harmattan.

mardi 19 janvier 2010

Nouvelle Kapitulation arabe

La couleuvre va devenir le mets préféré des dirigeants arabes. Ils en avalent tellement qu'ils y ont pris goût.
Abou Dhabi, une de ces monarchies (caniches) héréditaires et corrompues, accueille officiellement cette semaine le ministre israélien de la technologie. Il s'agit D'Uzi Landau, un de ces sionistes historiques dont on connaît les méfaits. Il se trouve que ce ministre appartient au parti de Lieberman "Israël Betenou", dont un des objectifs clairement affichés est le "transfert". Régler le problème palestiniens en chassant tous les Arabes, même les citoyens israéliens.
Ou les dirigeants d'Abou Dhabi sont des ignares (fort probable) ou complices (sûrement) ou stupides.
On dira qu'ils sont tout cela à la fois. Ils se consoleront en pensant  qu'ils ne sont pas les seuls dans le monde arabe.
yacobous@yahoo.fr
Dernier roman: Le Printemps des Sayanim, éditions l'Harmattan.

De l'humanisme (sic) sioniste

Il paraît, la radio sioniste l'affirme, que le tremblement de terre en Haïti a soulevé un grand émoi en Israël. Une mobilisation extraordinaire a eu lieu. Le 1er ministre a affirmé que l'aide israélienne, était "dans la tradition d'Israël, petit pays au grand coeur... et montrera le véritable visage d'Israël".
Les écoles israéliennes doivent même consacrer une heure dans la journée pour "apprendre la conscience de la soladirité à l'échelle humaine et de toute la planète". (mais les Palestiniens, on peut continuer à les écraser).
Bon, si les médias sionistes montent en épingle leur hôpital de campagne, un parmi tant d'autres, c'est qu'il y a une raison, martelée par ces mêmes médias. Cet hôpital étant géré par l'armée, Israël veut donner une autre image de Tsahal. Oubliez la purification ethnique de 48, Deir Yassine, les campagnes de 56 et 67, l'invasion du Liban, l'occupation et l'apartheid, les massacres de Gaza. Car Tsahal est tellement décrié, regrettent les commentateurs sionistes.
Mesdames Messieurs, voici le nouveau visage de Tsahal, organisation humanitaire.
Jacob Cohen
yacobous@yahoo.fr
Dernier roman : Le Printemps des Sayanim, éditions l'Harmattan.

samedi 16 janvier 2010

KOllaboration (agricole) Israël-Palestine

L'autorité (sic: c'est trop facile la dérision) palestinienne a décidé cette année de s'enfoncer dans la KOllaboration avec son maître souverain. Peut-être n'a-t-elle pas le choix, mais jusqu'où cette descente aux enfers?
A l'occasion d'un salon agricole à Tel Aviv, une délégation de 150 agriculteurs et cadres palestiniens s'y sont rendus. Le "haut" fonctionnaire qui dirige la délégation a affirmé qu'il faut apprendre à "vivre ensemble". Je le rassure, Israël n'a rien contre ce "vivre ensemble", du moment qu'il reste le maître.
Mais n'ayez crainte, la délégation a obtenu un permis de passage spécial à travers les barrages israéliens. Le Maître sait récompenser les esclaves méritants.
Et pour qu'il n'y ait aucune ambiguïté, le même ministre israélien a salué cette KOllaboration qui va renforcer la "paix économique". Car c'est le rêve des sionistes. Vivre en "paix" en permettant aux Palestiniens de retirer quelques miettes du développement économique régional.
D'ailleurs le ministre occupant a ajouté que la "paix économique" pourrait être le prélude à une "paix politique", c'est-à-dire au mirage d'un "Etat" palestinien.
Tant qu'on peut rêver...
Jacob Cohen
yacobous@yahoo.fr
Dernier roman: Le Printemps des Sayanim, éditions l'Harmattan.

mercredi 13 janvier 2010

Jean-Luc Allouche de Libération

M. Allouche est l'envoyé spécial de Libé en Israël depuis quelques années. Il vient d'écrire un livre sur ses expériences israélienne et palestinienne.
Rappelons tout d'abord qu'il a remplacé en 2002 une certaine Schwartzbrot (j'espère avoir écrit correctement son nom) qui n'avait pas cessé d'écrire des articles critiques sur l'occupation et la répression qui s'abattait sur les Palestiniens. Son renvoi (ou changement d'affectation) avait d'ailleurs suscité de nombreux satisfecits dans les médias juifs français. Ceci ne doit rien à voir avec le fait que l'actionnaire principal de Libé est un certain baron de Rotschild et qu'un actionnaire minoritaire (et membre su conseil de surveillance) est un certain BHL. Il vaut mieux le souligner pour éviter tout amalgame que des esprits malintentionnés et primaires pourraient faire.
M. Allouche a donné une interview aujourd'hui à RCJ (94.8). Je voudrais relever un point intéressant. Les Israéliens avaient lontemps considéré comme légitime l'appui international dont ils avaient bénéficié, et même de la gauche française. Hélas, les temps ont changé. Malgré la propagande, l'occupation et ses exactions ont fini par compromettre ce soutien. La réalité des tanks, des tirs à vue, des destructions de maisons, des barrages, ont montré de quel côté se trouvent le droit et le justice.
Mais les sionistes ne l'entendent pas de cette oreille. Et M. Allouche fait mine de parler de 2 belligérants qui ont du mal à se comprendre et à trouver une solution. Bref, renvoyer les belligérants dos-à-dos. Peut-être ne sait-il pas qu'il y a un occupant et un occupé? Un pays qui viole depuis 50 ans le droit international, dominant une population soumise, contrôlée, affamée, dépossédée, humiliée, torturée, assassinée? N'est-ce pas cela lorsqu'il se moque de ces envoyés spéciaux qui ne connaissent rien (alors que lui...) et ont une sympathie pour les Palestiniens?
Je voudrais finir sur une réaction typique des partisans d'Israël lorsque, saisis par un reste d'honnêteté, s'en tirent par une pirouette "euphémisante". Un exemple nous vient de Finkelkraut pour montrer son "opposition" à la colonisation. Il disait: "Israël n'a pas vocation à occuper d'autres territoires". M. Allouche, parlant du temps où jusqu'à 200 000 Palestiniens allaient travailler en Israël et donc connaissaient d'autres Israéliens dans leut quotidienneté, dit qu'aujourd'hui, les Palestiniens ne connaissent des Israéliens que les soldats et les colons "qui se montrent parfois un peu insolents" (n'est-il pas?)
Dommage, si la situation n'était pas tragique, on aurait apprécié ce bon mot.
Jacob Cohen
yacobous@yahoo.fr
Dernier roman: Le Printemps des Sayanim, éditions l'Harmattan

mardi 12 janvier 2010

Le Maroc, otage (volontaire) du Mossad

Depuis les années 50, le Mossad a pris pied au Maroc pour faire partir les Juifs marocains vers Israël, en utilisant tous les moyens, légaux ou non. Il a ainsi réussi à quasiment effacer en quelques années l'une des communautés les plus intégrées, les plus attachées à leurs traditions millénaires, pour les disperser dans les confins du désert, servir de lumpenproletariat et de chair à canon, en butte au racisme des Juifs ashkénazes.

Chemin faisant, le Mossad a réussi à se rendre indispensable à la monarchie marocaine, pour la renforcer face à ses "ennemis" intérieurs, et lui ouvrir les portes du Congrès américain.

Le Maroc a depuis joué la carte de la "tolérance" et du "dialogue", nouant des liens quasi officiels avec des dirigeants sionistes pendant que ces derniers poursuivaient tranquillement leur politique de colonisation, de répression et d'enfermement des Palestiniens. Pour quel résultat ?

Mais ce qui m'a le plus attristé récemment c'est de voir des "progressistes" marocains reprendre le flambeau de cette soi disant tolérance et avaler de grosses couleuvres.

Je fais allusion à l'article publié dans le magazine "Tel Quel" pour lequel j'ai par ailleurs une grande estime.
"Les deuxièmes MEDays, forum de diplomatie internationale organisé par le fils du ministre des Affaires étrangères, ont été marqués par la participation de l'Israélienne Tqsipi Livni... Sous le haut patronnage de Sa Majesté Mohamed VI... Brahim Fassi Fihri, et ses 2 acolytes, Mekki Lahlou et Younès Slaoui, semblent de fait à l'aise entre les agents du Mossad..."

Et la journaliste d'ajouter ingénument "Et tant pis pour ceux qui crient à la trahison".

Seuls quelques membres du PJD ont sauvé l'honneur en manifestant contre cette rencontre.

Et la journaliste d'écrire avec une étrange naïveté à propos de Livni "Cette colombe du parti Kadima a défendu la solution de 2 Etats..."

Je rappelle à cette journaliste que Livni a été ministre des Affaires étrangères du gouvernement qui a lancé la terrible agression contre Gaza et dont les ruines sont encore fumantes. Que cette dame a déclaré qu'Israël était dans son bon droit, et qu'elle rejetait comme nul et non avenu le rapport Goldstone parlant de "crimes de guerre et même contre l'humanité de la part d'Israël".

Et à propos de la solution de 2 Etats: je me permets une petite leçon de realpolitik.

Georges Bush et Ariel Sharon (tout commentaire sur leur sens de la justice international sera superflu) ont souvent affirmé être pour cette solution. Netanyahou l'a aussi affirmé. Sarkozy et Tony Blair aussi.

A se demander pourquoi cet Etat palestinien ne se constitue pas.
Et vous savez pourquoi ? Pour donner du grain à moudre à quelques naïfs qui s'accrochent au nom de je ne sais quel humanisme crétin à toute "solution pacifique". 

Le dialogue et la tolérance, ce n'est pas baisser le pantalon devant un agresseur cynique et impitoyable qui continue à mépriser toutes les résolutions internationales depuis 60 ans.


Jacob Cohen



Dernier roman: Le Printemps des Sayanim, éditions l'Harmattan.

vendredi 8 janvier 2010

Frissons chez les sionistes français

"A la suite de l’annonce d’un projet de loi prévoyant la mise en place d’un pôle génocide et crimes contre l’humanité au TGI de Paris, le CRIF a immédiatement pris contact avec le ministère de la justice.
Les services du garde des sceaux ont rassuré le CRIF en indiquant que ce projet n’avait aucun lien avec le Proche-Orient. Il s’agira, a-t-on précisé place Vendôme, de rationaliser les procédures d’enquête concernant des responsables… du Rwanda."

Nouvelle "rassurante" publiée sur le site du CRIF.
Non mais, imaginez un peu si ce fameux pôle s'occupait des crimes contre l'humanité commis par Israël à Gaza, selon le rapport Goldstone. Pas de panique. C'est pour les Africains indésirables.
Israël peut poursuivre tranquillement ses actions à Gaza et en Cisjordanie occupée. Ce n'est pas la France de Sarko qui lui mettra des bâtons dans les roues.
Jacob Cohen
yacobous@yahoo.fr
Dernier roman: Le Printemps des Sayanim, éditions l'Harmattan.

jeudi 7 janvier 2010

"Idôlateries palestinophiles"

C'est le nouveau mal de tête qui touche les partisans acharnés d'Israël qui ne savent plus à quel saint se vouer devant la détérioration de l'image de leur pays adoré. Mal propagé par les progressistes du monde entier.
Expression entendue ce matin sur les ondes d'une radio juive, à propos de tous ceux qui soutiennent la lutte du peuple palestinien.
Jacob Cohen
yacobous@yahoo.fr
Dernier roman: Le Printemps des Sayanim, éditions l'Harmattan.

hystérie anti-iranienne

L'Occident blanc judéo-chrétien s'est trouvé un ennemi et un repoussoir, en l'occurrrence l'Iran, qui a l'outrecuidance de constituer un socle de résistance à l'hégémonie américano-israélienne dans la région.
Tout en se donnant bonne conscience, car il s'érige dans sa posture favorite: la défense des droits de l'homme et d'élections libres.
Rappelons, cruellement, comment cet Occident a détourné pudiquement le regard dans des élections truquées sans vergogne en Egypte, en Tunisie, etc. la liste serait trop longue, et rejeté le résultat des urnes parfaitement valable qui a vu la victoire du Hamas.
Aujourd'hui encore, une chroniqueuse de Canal, Marie C. s'est déchaînée avec des accents lyrique sur la résistance héroïque des Iraniens. C'est au moins la 30e fois en 6 mois qu'elle revient sur le sujet. Curieusement (?) durant cette période elle n'a jamais évoqué le drame des Palestiniens ou les cas de torture dans d'autres pays arabes (amis de l'Amérique) ou la place de la femme en Arabie Saoudite.
On se demande bien pourquoi.
yacobous@yahoo.fr