Pour enfoncer le clou, Michel Collon cite, toujours sur Bellaciao, d’autres pensées de dirigeants israéliens tout aussi dérangeantes :
"Lorsque nous aurons colonisé le pays, tout ce que les Arabes seront capables de faire, sera de détaler tout autour comme des cafards drogués dans une bouteille". Rafael Eitan (chef d’état-major israélien). New York Times (14 avril 1983).
"Les Palestiniens sont comme des bêtes marchant sur deux pattes". Menahim Begin (premier ministre), discours à la Knesset, cité par Amnon Kapeliouk, Begin et les bêtes. New Statesman (25 juin 1982).
"Nous marchions dehors, Ben-Gourion nous accompagnant. Allon répéta cette question, qu’est-ce qu’on doit faire de la population palestinienne ? Ben-Gourion agita sa main dans un geste qui voulait dire : “Conduisez-les en dehors” !" Mémoires de Rabin, publié dans le New York Times (23 octobre 1979).
"Il n’y a pas semblable chose que les Palestiniens, ils n’ont jamais existé". Golda Meir, premier ministre israélien, 15 juin 1969
"C’est le devoir des leaders israéliens d’expliquer à l’opinion publique clairement et courageusement, un certain nombre de faits qui ont été oubliés avec le temps. Le premier est qu’il n’y a pas de sionisme, de colonisation, d’État Juif sans l’éviction des Arabes et l’expropriation de leurs terres". Yoram Bar Porath, Yediot Aharonot (14 juillet 1972).
"Des villages juifs furent construits à la place des villages arabes. (...) Il n’y a pas un seul endroit construit dans ce pays qui n’ait pas eu une ancienne population arabe". Moshe Dayan, ministre de la Guerre, adressé à The Technion Haifa, rapporté par Ha’aretz (4 avril 1969).
"Nous devons tout faire pour nous assurer que les Palestiniens ne reviendront jamais, les vieux mourront et les jeunes oublieront". David Ben-Gourion dans ses mémoires le 18 juillet 1948 (page 157)
Jacob Cohen (yacobous@yahoo.fr)
Dernier roman: Les Printemps des SAYANIM, éditions l'Harmattan.
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