Du danger de monter sur la terrasse

Du Danger de monter sur la terrasse,
est le 3ème roman de Jacob Cohen.


Editions : TARIK (Casablanca) - Dar al-Uns (Paris)
ISBN : 2-911854-17-0 (France)


Meknès, son Mellah, populeux, dynamique, contrasté. La France y a semé la graine de l’émancipation.

L’après-indépendance suscite des espérances sur fond d’incertitude. Les agents israéliens travaillent au corps la Communauté, exploitent toutes les failles pour faire partir les Juifs.
C’est dans ce contexte que la petite Esther est enlevée et convertie à  l’islam. Sa famille se résigne au départ. Mais Israël est loin d’être le paradis rêvé.
Esther/Fatima fonde une famille exemplaire et finit par trouver la sérénité dans sa nouvelle vie.

Médecin en fin d’études, élevée dans la tradition, promise à un fiancé, assumant sa condition de jeune fille marocaine avec toutes ses contradictions, sa fille Khadija part à Paris pour un stage, et c’est l’émerveillement devant une société libre, égalitaire, jouissive et individualiste. Et une rencontre extraordinaire…









1 commentaire:

  1. merci , Jacob Cohen , pour ces analyses brillantes , dignes d'un libre esprit !
    mon émotion est grande à vous lire , permettez moi de le dire en quelques lignes :
    je suis arrivée à Marrakech en 1967 , dans le cadre de la coopération , jeune enseignante strasbourgeoise , jamais sortie de son milieu petit bourgeois protestant ; ma meilleure amie vivait à Jérusalem et du jour au lendemain , je n'ai plus pu lui écrire ; ma naiveté était telle que peu avant mon départ , j'avais tenté , en Alsace de diffuser des tracts en faveur des droits des Palestiniens ... mal m'en a pris !
    Donc , mon arrivée au Maroc a été une découverte du monde musulman , de l' appartenance religieuse ( de mes élèves , de mes propriétaires - juifs - )de la politique marocaine et j'ai été témoin de la propagande sioniste au Maroc , alors que j'avais un élève de terminale qui était quasiment fiancé à une jeune fille juive !!!
    Au cours de mes 3 années au Maroc , j'ai assisté à la montée de la peur , à l'hostilité réciproque , aux réflexes nationalistes , au discours ... démenti par la véritable fraternité
    au quotidien , des petites gens .
    Je suis revenue en France , résolument militante pour les droits des palestiniens , et n'ai pas changé .
    Mon appartenance à l'AFPS et au mouvement BDS , n'est pas de tout repos : je suis l'objet d'attaques insidieuses , soit parce que je mets en ligne des liens renvoyant vers vous , vos oeuvres et vers J.Bricmont , soit parce que je défends l'idée de la " solution à un état " , ou même , pour l'AFPS , parce que je milite pour le boycott .
    j'ai découvert seulement récemment que l'UJPF dictait la ligne de BDS ; à la suite de la polémique déclenchée par mon envoi d'un article de Bricmont , quelques militants ont quitté BDS , outrés par les messages agressifs envoyés à mon encontre .
    Ce récit n'est pas destiné à me poser en victime , loin de là , mais à vous apporter le témoignage de mon admiration , pour votre parcours , jalonné de ruptures , épanoui par le courage !

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