mardi 16 juin 2020

LETTRE OUVERTE A LA LICRA


LETTRE OUVERTE À LA LICRA
Condamnation Judiciaire
La Licra vient de gratter un billet de 500 balles à mes dépens.
C’est peanuts. C’est presque grotesque pour la Multinationale des Droits Humains, de certains droits humains appartenant à la catégorie supérieure. Une multinationale dont le budget annuel frôle le million d’euros. Sans compter les dizaines de milliers d’euros grappillés en se constituant partie civile. Car il y a tellement de gens malveillants qui n’obéissent pas aux règles élémentaires de la bienséance en propageant des propos inconvenants dans une société policée. Plus prosaïquement des propos « haineux ».
La LICRA n’a pas trouvé à son goût 5 ou 6 de mes tweets, qui se voulaient humoristiques. Il est vrai qu’ils prenaient certaines libertés avec des sujets sensibles dont le traumatisme est toujours vivace ; et un de ces tweets consistait à revendiquer mon geste de la quenelle photo à l’appui, et on comprend l’effroi qui a saisi la Multinationale des Droits Humains et l’institution judiciaire ; on ne devrait pas jouer impunément avec les fantômes de l’Histoire ! Ça vous fait des frayeurs rétrospectives.
C’est le droit de la LICRA de ne pas apprécier mes tweets. La détestation est réciproque. Nous ne devons pas avoir le même sens de l’humour. Mais la Multinationale des Droits Humains préférentiels catégorie « triple A+++ » ne tolère pas la moindre pointe de dérision touchant à sa caste. Aurais-je exercé mon petit talent contre les têtes de turcs (au sens mahométan) habituels en France, on m’aurait peut-être ouvert grands les médias.
Curieuse procédure que la mienne : Sur plainte de la LICRA, la Justice a réagi très vite – Il y a comme ça des affaires prioritaires – en me faisant convoquer par un officier de police judiciaire. N’ayant pas envie de participer à la mascarade, j’ai gardé le silence, conformément à mes droits. Et quelques mois plus tard, je reçois une ordonnance pénale d’un juge au tribunal judiciaire de Paris me condamnant à une amende avec sursis vis-à-vis de l’État. Il semble que ce tribunal n’ait pas osé prononcer le sursis sur la demande de 2000 euros de la « pauvre » LICRA. Vous imaginez l’affront fait à cette institution ! Il y a des carrières qui se font et se défont sur de pareils malentendus. Ce sera donc 500 euros fermes à verser dans les caisses de la Multinationale des Droits Humains. Une misère !
Mais quelle immense victoire pour une multinationale millionnaire contre un vieux retraité qui vit, selon les critères économiques, au-dessous du seuil de pauvreté. Remarquez, il faut mettre au crédit de la LICRA de ne pas avoir demandé 20 000 euros (tarif habituel) pour le traumatisme subi par mes tweets. Mon nom aurait-il joué en ma faveur et aurait attendri des cœurs endurcis et intraitables ?
Ce jugement n’est pas définitif. Je pourrais faire appel, mais je ne le ferai pas, quitte à verser 20 ou 30 euros par mois pour calmer le juste courroux de la Multinationale des Droits Humains. D’abord en appel je n’aurai aucune chance contre la multinationale. Je ne dirai pas comme les hommes politiques : « J’ai confiance dans la justice de mon pays ». Et en second lieu je n’ai ni envie de voir leurs gueules ni participer à la mascarade.
Mais… la Multinationale des Droits Humains peut considérer que les 500 euros que le tribunal lui a accordés pour le fameux traumatisme ne sont pas suffisants pour laver son honneur et fera donc appel. 

C’est une constante de cette Communauté, lorsqu’elle acquiert du pouvoir, de se montrer intransigeante, arrogante, de développer un sentiment d’impunité, d’oublier les leçons du passé ainsi que les sentiments de rejet qu’elle développe au sein des populations et d’en payer un jour le prix.
NB. Au moment où le franc existait, on demandait le « franc symbolique » pour un outrage. Les temps ont bien changé. On se demande qui a bien pu pousser à une telle monétisation et à un tel renchérissement. Question à 500 euros.
Jacob Cohen
16 juin 2020