jeudi 15 juillet 2010

Les Arabes, c'est quand même pas des Turcs !

Les dirigeants (sic) arabes nous ont habitués depuis des décennies à parler pour ne rien dire, à crier dans le désert, à hurler pour cacher leur faiblesse, leur corruption, leur pusillanimité. Ce sont des dictateurs, roitelets ou présidents à vie (parfois même héréditaires) dont l'unique aspiration est de se maintenir au pouvoir en faisant un grand usage des bienfaits de la corruption. La tragédie palestinienne leur a donné l'occasion de se surpasser dans leur immobilisme et leur complicité à peine cachée avec l'Amérique et Israël. Ils dépensent des dizaines de milliards de dollars chaque année dans des armements sophistiqués dont ils ne sauront même pas s'en servir le moment venu, ou dans des palais ruisselant d'or, ou dans les casinos, et laissent crever dans la misère des millions de Palestiniens, leurs "frères" comme ils les appellent.
Cette semaine nous a apporté une nouvelle preuve de leur lamentable connerie. L'ineffable Khadaffi (les Occidentaux l'adorent, c'est leur "idiot utile") a affrété un bateau, un seul, pour briser le blocus sioniste. Il voulait faire comme les Turcs. Sauf que les Turcs ne sont pas faits de la même pâte. A peine les Israéliens ont froncé les sourcils que le misérable bateau libyen a détalé comme un lapin. Tout en criant victoire! Il faut le faire. Remarquez, les société civiles arabes ne sont pas meilleures. Rappelons que la flottille turque qui a brisé le blocus étaient des humanitaires civils.
Bon, au moins, ils nous font rire (jaune).

yacobous@yahoo.fr
Dernier roman, Le Printemps des Sayanim, éditions l'Harmattan

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