dimanche 22 juillet 2012

Jacob Cohen, son parcours, Partie 1 جاكوب كوهن عن مسار حياته

4 commentaires:

  1. Pour comprendre ce long entretien, il faut être bilingue. M. Cohen s'exprime en partie en arabe parlé marocain.
    L'interviewé parle de sa jeunesse au Maroc (l'apprentissage de l'hébreu, le bac au lycée Moulay Ismaël, etc.), de son départ pour l'étranger et de son retour dans son pays en 1978. A ce moment là, c'est l'immersion dans la société marocaine, le désir réel de bien la connaitre…
    Pourquoi les juifs ont-ils quitté le Maroc ? M. Cohen nous révèle des épisodes très intéressants. Les pressions menaçantes du Mossad sur Mohamed V, l'intervention énergique des Américains auprès de Hassan II. Les sionistes faisaient tout pour voir partir les juifs. Il y a eu un accord en 1955 avec les nationalistes pour accepter le départ de 45.000 juifs berbères. Ces derniers ne comprenaient même pas où ils allaient. Globalement, les juifs qui sont partis en Israël étaient très pauvres. Tout était financé par les sionistes. Les riches eux sont partis en Espagne, France et Canada.
    Une chose est sûre : M. Cohen ne cherche pas à embellir la réalité. Il dit que l'atmosphère au Maroc n'était pas favorable aux juifs… Une confusion régnait entre judaïsme et sionisme. S'il n'était pas allé en Israël, c'était simplement en raison de certaines contrariétés. En 1986, il a été victime d'un blocage odieux à la Faculté de Casablanca. Il éprouve une certaine amertume à relater cet incident.
    Un entretien très long avec un homme modeste et sincère.

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  2. je rajoute que pour faire partir ceux qu'ils n'ont pas voulu partir ... les sionistes psychopathes ont inventés le terrorisme (ou l'islamisme), pour ce faire, ils ont eu recours à leurs marionnettes téléguidées, ils ont eu recours aux traitres (sayanim), ils ont eu recours aux Humanistes (humanitaires, ONG, Journaleux ...) et pour finir ils ont eu recours aux musulmans belliqueux qui ne savent ni écrire ni lire ni comprendre (ex Libyens, Irakiens, Afghans, Syriens ...)

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  3. Pour un "patriote marocain", le premier investissement est de pratiquer la LANGUE de son pays. Exemples: feu Abraham Serfaty, feu Simon Levy, parlaient le Marocain ("darija") de facon absolement fluente, naturelle.

    Jacob Cohen semble ne pas avoir voulu investir son temps et son energie pour apprendre la langue de "son" pays. Il parle surement l'hebreu du Talmud ou l'hebreu moderne israelien mieux que l'arabe marocain.

    Bizarre, ce mepris de la langue populaire pour un "militant anti-imperialiste"!!!

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  4. le faite de l'écrire et de la parler même s'il est pas très bon c'est déjà un investissement ... après tout ça reste qu'un moyen de communication, donc qu'il parle le jargon marocain ou l'arabe ou le français ça n'affecte pas le message qu'il voulait transmettre ...

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