Le "président" palestinien a beau se coucher et ramper devant son maître sioniste, rien n'y fait, celui-ci ne le trouve pas totalement docile. Il est devenu un "obstacle à la paix" (sic). Allez! Hop! Dans les poubelles de l'histoire!
JERUSALEM - Le ministre israélien des Affaires étrangères Avigdor Lieberman a appelé le Quartette pour le Proche-Orient à intervenir pour que les Palestiniens tiennent des élections en vue d'écarter selon lui le président Mahmoud Abbas et relancer le processus de paix.
Dans une lettre adressée mardi au Quartette (Russie, ONU, Union européenne, Etats-Unis), dont l'AFP a obtenu copie, M. Lieberman affirme que le président de l'Autorité palestinienne semble indifférent ou incapable (...) de parvenir à un accord qui permettrait de mettre fin au conflit israélo-palestinien.
Il est temps de considérer une solution créative, hors des sentiers battus, pour renforcer la direction palestinienne, écrit le ministre ultranationaliste.
Des élections générales devraient être tenues et une nouvelle direction palestinienne, légitime et nous l'espérons réaliste, devrait être élue, ajoute-t-il en soulignant que des élections auraient dû se tenir en 2010 et ont depuis été reportées à maintes reprises.
Les négociations directes entre Israël et les Palestiniens sont interrompues depuis septembre 2010 et la communauté internationale fait depuis en vain pression pour les ramener à la table des négociations.
Dans une déclaration à l'AFP, le négociateur palestinien Saëb Erakat a rejeté la déclaration du ministre israélien qui ressemble selon lui aux campagnes lancées par l'ancien Premier ministre Ariel Sharon contre le dirigeant Yasser arafat et s'apparente à une incitation au meurtre.
Il a indiqué avoir contacté le Quartette pour que cette campagne diffamatoire s'arrête, celui-ci sachant très bien selon M. Erakat que le président Abbas veut mettre fin à la division dans les rangs palestiniens et organiser des élections législatives et présidentielle.
Dans sa lettre visant selon lui à prouver la bonne volonté d'Israël (...) dans le but de ramener nos voisins à la table des négociations directes, le chef de la diplomatie israélienne a affirmé qu'Israël avait fait plusieurs gestes significatifs à l'égard des Palestiniens au cours des derniers mois.
Il a évoqué des gestes visant à améliorer le système fiscal de l'Autorité palestinienne, augmenter ses revenus et soutenir l'économie palestinienne.
Malheureusement, en dépit de ces initiatives, nous ne voyons aucune volonté ou attitude positive de la part de l'Autorité palestinienne, a affirmé M. Lieberman dans sa lettre adressée à la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton, au ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, à la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton et au secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon.
Il a accusé le président de l'Autorité palestinienne de rendre Israël responsable des délais dans le processus (de paix) tout en tentant de soutirer des avantages sans négociation, par le chantage et des tentatives d'internationaliser le conflit.
En vertu de l'accord de réconciliation nationale signé le 27 avril 2011 entre le Fatah et le Hamas, les deux gouvernements palestiniens rivaux en Cisjordanie et à Gaza devaient céder la place à un exécutif transitoire non partisan chargé d'organiser des élections générales dans un délai d'un an, mais les principales clauses en sont restées lettre morte et les échéances constamment repoussées.
(©AFP / 22 août 2012 13h23)
JERUSALEM - Le ministre israélien des Affaires étrangères Avigdor Lieberman a appelé le Quartette pour le Proche-Orient à intervenir pour que les Palestiniens tiennent des élections en vue d'écarter selon lui le président Mahmoud Abbas et relancer le processus de paix.
Dans une lettre adressée mardi au Quartette (Russie, ONU, Union européenne, Etats-Unis), dont l'AFP a obtenu copie, M. Lieberman affirme que le président de l'Autorité palestinienne semble indifférent ou incapable (...) de parvenir à un accord qui permettrait de mettre fin au conflit israélo-palestinien.
Il est temps de considérer une solution créative, hors des sentiers battus, pour renforcer la direction palestinienne, écrit le ministre ultranationaliste.
Des élections générales devraient être tenues et une nouvelle direction palestinienne, légitime et nous l'espérons réaliste, devrait être élue, ajoute-t-il en soulignant que des élections auraient dû se tenir en 2010 et ont depuis été reportées à maintes reprises.
Les négociations directes entre Israël et les Palestiniens sont interrompues depuis septembre 2010 et la communauté internationale fait depuis en vain pression pour les ramener à la table des négociations.
Dans une déclaration à l'AFP, le négociateur palestinien Saëb Erakat a rejeté la déclaration du ministre israélien qui ressemble selon lui aux campagnes lancées par l'ancien Premier ministre Ariel Sharon contre le dirigeant Yasser arafat et s'apparente à une incitation au meurtre.
Il a indiqué avoir contacté le Quartette pour que cette campagne diffamatoire s'arrête, celui-ci sachant très bien selon M. Erakat que le président Abbas veut mettre fin à la division dans les rangs palestiniens et organiser des élections législatives et présidentielle.
Dans sa lettre visant selon lui à prouver la bonne volonté d'Israël (...) dans le but de ramener nos voisins à la table des négociations directes, le chef de la diplomatie israélienne a affirmé qu'Israël avait fait plusieurs gestes significatifs à l'égard des Palestiniens au cours des derniers mois.
Il a évoqué des gestes visant à améliorer le système fiscal de l'Autorité palestinienne, augmenter ses revenus et soutenir l'économie palestinienne.
Malheureusement, en dépit de ces initiatives, nous ne voyons aucune volonté ou attitude positive de la part de l'Autorité palestinienne, a affirmé M. Lieberman dans sa lettre adressée à la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton, au ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, à la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton et au secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon.
Il a accusé le président de l'Autorité palestinienne de rendre Israël responsable des délais dans le processus (de paix) tout en tentant de soutirer des avantages sans négociation, par le chantage et des tentatives d'internationaliser le conflit.
En vertu de l'accord de réconciliation nationale signé le 27 avril 2011 entre le Fatah et le Hamas, les deux gouvernements palestiniens rivaux en Cisjordanie et à Gaza devaient céder la place à un exécutif transitoire non partisan chargé d'organiser des élections générales dans un délai d'un an, mais les principales clauses en sont restées lettre morte et les échéances constamment repoussées.
(©AFP / 22 août 2012 13h23)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire