Ce blog est par nature progressiste, destiné à démythifier Israël et à contrer sa propagande. Ouvert aux débats, aux échanges, et à toutes contributions allant dans ce sens.
Voici l'illustration d'une belle arnaque d'Air France.
En
principe, quand on ne voyage pas sur une compagnie low cost, on prend
pour acquis le droit à un bagage en soute. C'est ce que j'ai pensé en
prenant mon billet sur internet Paris-Rabat.
Mais
à l'enregistrement on m'a fait savoir que j'avais pris un billet
"minime" ne donnant pas droit au bagage en soute. Devant mon étonnement,
on m'avait expliqué que c'était écrit quelque part. Et j'aurais dû y
faire gaffe. Vous savez, comme ces clauses en tout petits caractères
dans les contrats d'assurance qu'on ne lit jamais et qui se retournent
contre vous.
J'aurais
pu l'avaler si on m'avait réclamé quelque chose comme 10 euros. Mais
j'ai dû payer 30 euros à l'aller et 30 euros au retour, pour une petite
valise de 8Kg. Soit 60 euros. Soit 25% du prix du billet.
Air France a trouvé là une belle astuce pour arnaquer les voyageurs.
Amis
internautes, à défaut de pouvoir boycotter cette compagnie de filous,
je vous invite à la plus grande prudence, et surtout à faire très
attention à L'ARNAQUE AU BAGAGE EN SOUTE.
François Hollande
le nouveau grand larbin des sionistes. Le 1er majordome de
l'impérialisme israélien. Le cireur de pompes du colonisateur
Netanyahou. Qui reprend à son compte les délires d'un régime ivre de sa
puissance et qui se rêve le maître d'un empire qui étendrait sa domination de Tanger à Bagdad en incluant Riadh et Benghazi.
François Hollande, grisé et fasciné par cette nouvelle race de
conquérants prétoriens, a repris à son compte leur slogan impérial
destiné à écraser tout Etat de la région qui oserait contester son
hégémonie.
L'indépendance et la grandeur de l'Iran leur sont tout
simplement intolérables. On a écrasé l'Irak. On détruit la Syrie.
L'Egypte et l'Arabie saoudite sont devenus de gentils toutous qui font
risette à leur maître. Les autres Etats arabes, on n'en parle même pas. Le nucléaire iranien menacerait, selon la phraséologie sioniste reprise
par le servile Hollande, "la paix dans le monde". Rien que ça. Un pays
qui n'a même pas une seule bombe atomique. Face à l'armada yankee, à la
force de frappe française, et aux 6 sous-marins israéliens capables de
lancer des centaines d'ogives à têtes multiples. Après avoir bien
servi ses maîtres sionistes, le président français se rendra à Ramallah
et dira quelques mots de réconfort aux Palestiniens occupés, écrasés,
humiliés, dépossédés. Il leur dira d'être patients et coopératifs, et
leur promettra d'augmenter l'aumône européenne. François Hollande
aura bien mérité de sa famille socialiste, celle qui a participé à la
campagne de Suez et fourni la bombe atomique à l'Etat sioniste dans les
années 50.
Jacob Cohen à Algeriepatriotique «Une explosion de grande ampleur n’est pas à exclure au Maroc»
Article |
Jacob Cohen : «Le Maroc appartient de plus en plus au Palais royal et à ses affidés.» D. R.
Algeriepatriotique : Vous venez de répondre au
conseiller du roi du Maroc, André Azoulay, dans un langage cru.
Qu’est-ce qui vous a fait réagir avec autant de virulence ?
Jacob Cohen : L’affaire remonte à janvier 2012
lorsqu'un responsable d’une grande salle à Casablanca a annulé ma
conférence en prétextant des travaux qui n’ont jamais eu lieu. J’avais
alors diffusé un article intitulé : «Autocensure : la maladie infantile
de la démocratie marocaine». J’ai expliqué ce boycott par le fait que je
n’allais pas tenir le discours convenu de ceux qui prônent le dialogue,
mais en réalité préparent le terrain à la légitimation d’Israël dans le monde arabe, et en particulier au Maroc.
Je tenais alors André Azoulay pour le maître d’œuvre de cette politique
qui affaiblit le monde arabe face à la pénétration sioniste. De mon
point de vue, son rôle est extrêmement néfaste.
D’où l’inamovible et très écouté André Azoulay tient-il son influence sans limites ? Où n’est-ce qu’une vue de l’esprit ?
C’est un homme extrêmement puissant, travaillant dans l’ombre,
disposant de réseaux influents en France et aux Etats-Unis. Il faut
d’abord rappeler que c’était un dirigeant d’une grande banque française.
Il est probable qu’il fasse partie du Bnai Brit, la franc-maçonnerie
juive internationale, qui regroupe 500 000 membres à travers le monde et
très bien représentée en Amérique. Il est presque chez lui à New York
et doit certainement fréquenter le gratin de cette métropole économique
et financière. Or, c’est là que sont attribués les prêts financiers, que
sont conclus la plupart des grands accords bancaires, commerciaux et
douaniers. Azoulay peut ouvrir toutes les portes pour un pays comme le
Maroc.
Des éléments probants montrent qu’André Azoulay a contribué
dans une large mesure à semer le doute sur la situation qui a prévalu en
Algérie dans les années 1990, en faisant la promotion de la thèse du
«qui tue qui» qui absolvait les terroristes de leurs actes criminels.
Cet acharnement contre l’Algérie s’explique-t-il uniquement par la
mésentente entre nos deux pays sur la question du Sahara Occidental ?
Les tensions entre le Maroc et l’Algérie remontent à 1963. Et ce qu’on a
appelé «la guerre des sables». Un conflit armé tout de même entre deux
pays «frères» nouvellement indépendants. L’affaire du Sahara Occidental
n’est qu’une manifestation de ces tensions, plus liées à la question
d’hégémonie régionale. En soutenant le Sahara Occidental, l’Algérie
cherche à affaiblir son voisin et concurrent et à l’enfoncer dans une
guerre sans fin. Je ne crois pas beaucoup au droit international. Les
Etats ne l’invoquent que lorsque cela les arrange. C’est valable pour tous les
pays. Si les conflits se réglaient conformément au droit international,
on s’adresserait plus souvent à la Cour internationale de justice. Or,
elle est quasiment au chômage.
Pensez-vous que l’Algérie et le Maroc pourraient transcender
leurs différends malgré la différence radicale entre les deux régimes ;
l’un, marocain, monarchique et ultralibéral, l’autre, algérien,
républicain et entretenant une sorte de socialisme déguisé ?
Le problème pour ces deux pays voisins est de trouver un modus vivendi
d’équilibre régional et de respect mutuel. Ce qui ne semble pas le cas
actuellement, bien que cette situation soit terriblement préjudiciable
aux deux pays qui ont des économies complémentaires. Et qui le paient
cher. Quand on pense à ce qu’ils auraient pu réaliser en commun pendant
les 40 dernières années ! Pour utiliser une référence marxiste, je
dirais que les différences entre les deux régimes représentent la
superstructure, c’est-à-dire l’expression de contradictions et
d’oppositions beaucoup plus structurelles, et qui y vont de leur survie.
Le plus terrible, c’est cette dynamique de la défiance et de la haine
qui s’est enracinée et qui pourrait compromettre un vrai rapprochement,
malgré une bonne volonté des dirigeants. Je crois que ces derniers
finissent par être prisonniers de leurs propres mythes.
L’opposant Abdelmoumène Diouri, avant de rentrer au Maroc après un long exil, a publié son fameux livre A qui appartient le Maroc ? Avez-vous une réponse à cette question ?
Le Maroc appartient de plus en plus – ce qui n’était pas le cas jusque
dans les années 80 – au Palais royal et à ses affidés, avec la
collaboration complice des grandes multinationales. On peut dire
aujourd’hui qu’aucune activité économique d’importance n’échappe, au
moins en grande partie, à l’emprise du roi. Et cela ne concerne pas
seulement les secteurs modernes de l’économie. L’agriculture, secteur
traditionnel par excellence, est devenue un enjeu capital pour
l’enrichissement de la monarchie. Les meilleures terres, surtout celles qui étaient occupées
par les colons français, sont devenues la chasse gardée du pouvoir et de
ses obligés et représentent un secteur productif tourné vers
l’exportation.
Les indicateurs économiques et financiers montrent que le Maroc
traverse une crise sévère qui l’oblige à recourir à l’emprunt malgré
une dette extérieure faramineuse, hypothéquant ainsi jusqu’à son
indépendance. Quelles sont les raisons de cette crise ? Comment un Maroc
surendetté pourrait-il en sortir ?
Les raisons de la crise résident dans le choix du développement choisi,
c’est-à-dire favoriser une minorité privilégiée au détriment de la
majorité et en y associant des groupes internationaux, intéressés par un
bénéfice immédiat et rapatriable. Et on s’y enfonce en en devenant
l’otage de leurs exigences. Tant que le Maroc poursuivra dans cette
logique financière et marchande, on ne voit pas comment il peut se
libérer de l’emprise internationale. Sans compter que les possédants
nationaux n’ont qu’une hantise : faire échapper leur fortune au fisc par
la corruption et l’évasion dans les paradis fiscaux.
Le Maroc est-il à l’abri d’une explosion sociale si la situation empirait davantage ?
Des explosions sociales, il y en a déjà eu. J’en ai vécu
personnellement trois. En 1965, 1981 et 1984. Et il y en a toujours,
mais qui restent localisées. Le peuple n’en peut plus devant les
inégalités criantes, la corruption et les injustices. Mais ces
explosions sont toujours matées dans le sang. En 65, on tirait à la
mitraillette sur les manifestants des hélicoptères. Une explosion d’une
grande ampleur n’est pas à exclure, mais le régime n’hésitera devant
aucune extrémité pour la mater, car il aura le soutien total de
l’Occident et du monde arabe qui n’ont pas envie de voir tomber un de
leurs bastions. Regardez la révolution à Bahreïn, comme elle est noyée
dans le sang dans l’indifférence des médias et le silence des
chancelleries.
Comment expliquez-vous la main tendue par le Conseil de
coopération du Golfe (CCG) au Maroc, pourtant moins riche et
géographiquement éloigné ?
Solidarité de monarchies, de régimes, de pays ayant la même vision de
leurs intérêts, totalement dépendants de l’Amérique et incapables
d’avoir une vision propre, collaborant plus ou moins ouvertement avec
l’Etat sioniste. Les monarchies du Golfe se sont toujours «inquiétées»
du sort du Maroc, notamment lorsque des régimes révolutionnaires arabes
voulaient abattre cette monarchie «rétrograde et réactionnaire». Une des
principales raisons qui font que le régime marocain tient malgré tout
et arrive à s’en sortir, c’est l’aide généreuse du Golfe. Le roi s’y
rend régulièrement pour parfois «boucler les fins de mois».
Le sionisme domine le monde à travers les deux leviers
superpuissants que sont les finances et les médias, compensant ainsi son
infériorité numérique. Jusqu’à quand cette omnipotence pourra-t-elle
durer, selon vous ?
Cette omnipotence durera tant que dureront la puissance et l’utilité
d’Israël. En fait, tout se tient, tout le système est lié. Les deux
côtés s’aident et se renforcent mutuellement. Malgré tout, un changement
est en train de s’opérer au niveau des médias. L’omnipotence sioniste
est battue en brèche. Le discours antisioniste passe de plus en plus.
Les critiques d’Israël sont devenues quotidiennes.
Comment le sionisme arrive-t-il à phagocyter les institutions politiques des puissances occidentales ?
Le sionisme a inventé un réseau unique dans l’Histoire. Il s’appuie sur
une espèce de cinquième colonne composée de dizaines de milliers de
juifs qui habitent hors d’Israël. Ces juifs sionistes acceptent de
collaborer avec le Mossad depuis les années 50. On les appelle des sayanim (informateurs, ceux qui aident, en hébreu). J’ai décrit leur action en France dans mon livre Le Printemps des Sayanim (éd. L’Harmattan). Ces sayanim
occupent des postes importants dans tous les secteurs d’activité : les
universités, les institutions financières et gouvernementales, le
cinéma, la musique, la publicité, et surtout dans les médias. Ils
contrôlent et façonnent l’information. Imaginez 5 000 sayanim à Hollywood contrôlant l’industrie du cinéma et de la télévision. Imaginez 5 000 sayanim
à New York contrôlant la finance. Et 5 000 à Washington contrôlant le
Congrès. Et il y en a des milliers en Angleterre, en Allemagne, etc.
André Azoulay, pour moi, en est certainement un. Et vous comprendrez
comment cette puissance occulte soutient la cause sioniste.
Le sionisme pourrait-il être vaincu ? Comment ?
Le sionisme est un colosse aux pieds d’argile. Parce qu’il est en train
de perdre sa légitimité dans le monde entier. Malgré l’activisme des
sayanim, Israël n’a plus la côte. Quand on a connu les années 60 et 70,
on voit tout le chemin parcouru. La victoire serait à portée si le
peuple palestinien n’était pas dirigé par une bande de collabos, prêts à
«négocier» avec l’occupant pour quelques privilèges illusoires, avec la
bienveillance de l’Occident et des dirigeants arabes. Si l’Autorité
palestinienne acceptait de se dissoudre et de laisser Israël redevenir
un vrai occupant, au vu et au su de tous, les sionistes ne tiendraient
pas deux ou trois ans. Le monde entier ne pourra faire autrement que de
les boycotter, exacerbant les tensions internes qui minent la société
israélienne.
Vous êtes établi en France où toute critique contre Israël est
assimilée à de l’antisémitisme. Comment vivez-vous cette situation ?
C’est une situation excessivement pénible. Par exemple, j’ai été
agressé à 2 reprises par la Ligue de défense juive, un groupe sioniste
extrémiste. Il n’y a eu ni enquête ni procès. La première agression a
été classée sans suite. Alors que des insultes antijuives entraînent
souvent des peines de prison ferme. On doit se battre contre tout cela
aussi.
Beaucoup d’observateurs notent une jonction entre l’extrémisme
religieux incarné par la mouvance salafiste et le sionisme. Quel est
votre avis ?
Il peut y avoir convergence d’intérêts dans certaines situations
particulières, comme le sionisme peut aussi bien s’entendre avec des
dictateurs laïques ou des monarchies modérées. Il ne faut pas en tirer
des généralités. Le sionisme cherchera toujours des alliances
conjoncturelles, surtout si elles divisent le camp arabe. Diviser pour
régner.
Le «printemps arabe» est-il un mouvement spontané des peuples
dans les pays qui l’ont vécu ou est-ce la conséquence d’un plan de
déstabilisation ourdi «ailleurs» et dont la mise en œuvre a été
facilitée par le ras-le-bol des populations arabes ?
Je suis convaincu que le «printemps arabe» a été un mouvement spontané.
Les pays occidentaux sont tout, sauf fous. Quel intérêt de déstabiliser
les régimes tunisien et égyptien, alliés fidèles de l’Amérique et très
compréhensifs à l’égard d’Israël ? Cette vieille «stabilité» était louée
de partout et l’Occident fermait les yeux sur le reste. Mais une fois
que l’Occident a compris que c’était fichu, il s’est arrangé pour suivre
le mouvement et en contrôler l’évolution. En ce sens, tout semble
rentrer dans l’ordre, l’ordre d’avant bien entendu. Trop d’intérêts sont
en jeu. On ne laissera jamais un pays arabe choisir la voie qui lui
convient. C’est ça l’impérialisme. Et il a de solides arguments et des
alliés arabes qui obéissent au doigt et à l’œil.
Entretien réalisé par M. Aït Amara et Mohamed El-Ghazi
La chaîne franco-allemande va diffuser - le mardi 12 novembre 2013 - pour la 23e ou 24e fois le film "Shoah" de Claude Lanzmann.
Le film dure 9 ou 10 heures. Mais ce n'est pas grave. La soirée et la nuit sont réservées pour cette oeuvre qui a presque 40 ans et qu'il faut remontrer régulièrement pour satisfaire le lobby judéo-sioniste, aider à une meilleure compréhension d'Israël et faire oublier ses crimes.
Cette complaisance d'ARTE s'explique aussi et surtout par la présence de Bernerd-Henri Lévy à la présidence du conseil de surveillance de la chaîne depuis 1993. Nommé par F. Mitterrand. Son mandat actuel court encore jusqu'en 2014 ou 2015. Nul doute que François Hollande perpétuera cette tradition de la République française soumise au sionisme.
Je soussigné, Jacob Cohen, écrivain franco-marocain, défie les lois françaises en appelant au boycott d'Israël. Et j'appelle tous les militants à en faire autant.
Après les satisfecit d’usage – qui n’éprouverait pas un
soulagement extraordinaire de voir un homme intègre, un journaliste engagé, un
novateur médiatique, sortir des geôles infâmes d’un régime autoritairement
ubuesque ? – vient le temps des questions.
Il serait indécent de critiquer l’homme pour avoir
éventuellement cherché un arrangement avec ses persécuteurs. La prison, et en
particulier celle où il a été enfermé, doit être une expérience terrifiante
surtout lorsqu’on se sait innocent. Et nul doute que ses geôliers ont dû
recevoir des instructions pour la lui faire goûter. Et rien que la perspective
d’y passer plusieurs années aurait donné des cauchemars à plus d’un.
Ayant fait un geste magnanime – comme seule la monarchie
alaouite en a le secret – en libérant le journaliste, le Makhzen a atteint ses
objectifs.
Il n’est pas inopportun d’apparaître comme l’autorité
suprême qui, en dernier recours, et suite aux sollicitations venant de toutes
parts, fait un geste d’apaisement alors qu’il en a été l’instigateur. Il y a là
un renversement de situation qui frise le machiavélisme. L’autocrate se mue en
bon père du peuple au-dessus de tous. Applaudissez bonnes gens ! On lui
donnerait presque la médaille du juste. Faisons confiance aux médias serviles
(un quasi-pléonasme au Maroc) pour nous servir cette belle fable.
L’autre objectif atteint par le Makhzen, qui n’a eu de cesse
depuis 1956 de concentrer entre ses mains la réalité du pouvoir, de tous les
pouvoirs, est de contrôler toute forme d’opposition, par tous les moyens.
Seules les méthodes se sont « adoucies » vu le contexte
international. Avec l’arrestation et la mise en examen de Ali Anouzla, il a
réussi à museler l’un des rares sites d’informations qui se croyait en état de
droit véritable et non en démocratie illusoire et dévoyée.
Qu’adviendra-t-il de
ce site ? Il se sait sous surveillance et ses journalistes sont à la merci
d’une convocation de justice initiée par le Palais. Drôle d’ambiance pour faire
son métier d’informer.
Le dernier objectif recherché par le Makhzen est de
caractère dissuasif. Terroriser à l’avance tous ceux qui auraient la prétention
de critiquer le régime et ses dérives autoritaires. Avis aux « têtes
brûlées » du 20 février et autres groupuscules contestataires. Seule une « opposition »
médiatique soft, respectueuse, limitée, encadrée, sera tolérée. Et
encore ! Une petite saisie de temps en temps, ou une amende, rappellent à
bon escient qui est le Maître. C’est la politique de la carotte et du bâton dont
Hassan 2 avait déjà montré toutes les subtilités, nous laissant une classe
politique dans l’ensemble servile, timorée, corrompue, avec comme seul idéal de
se faire sa place au soleil à n’importe quel prix.
Au-delà du destin personnel de Ali Anouzla, pour qui j’ai un
profond respect et à qui je souhaite un avenir digne de ses qualités, les
perspectives d’une démocratie réelle au Maroc paraissent bien dérisoires. La
faute aussi et surtout à une élite, prise au sens large, qui a sombré dans le
conformisme et la lâcheté.
Les médias sionistes sont heureux de vous annoncer que :
"Les forces de sécurité palestiniennes ont récemment découvert une
cellule terroriste de Judée-Samarie/Cisjordanie, qui complotait de
lancer des véhicules aériens sans pilote, bourrés d’explosifs, en direction d’Israël,
ont déclaré des responsables de ces services palestiniens au Times of
Israël, ce vendredi. Trois étudiants palestiniens en ingénierie ont,
notamment, été appréhendés, tous issus d’Hébron. Le Hamas à Gaza s’est
empressé de dénoncer "ces nouvelles preuves de coopération sécuritaire de l’AP avec "l’occupation", portant atteinte aux efforts de la "résistance" (selon la terminologie du mouvement terroriste)".
Les dirigeants palestiniens ont beau être occupés, humiliés, dépossédés, ils n'en continuent pas moins à Kollaborer avec leurs maîtres et saigneurs sionistes. Pour préserver leurs petits privilèges et continuer à voyager librement pendant que leur peuple est soumis à la dure loi de l'occupation.
L’Allemagne
n’arrive pas à sortir de sa posture de coupable éternelle. Que les juifs soient
dédommagés, cela peut se comprendre. Encore que ! Combien de peuples ont
subi des politiques d’annihilation sans recevoir le moindre dollar de
compensation ? Les Indiens génocidés d’Amérique n’ont même pas droit à un
mémorial sur la terre de leurs ancêtres. Et que dire des dizaines de millions
de noirs réduits en esclavage ou des peuples colonisés ? Rappelons aussi
que les autres pays ou peuples victimes des exactions nazies n’ont jamais reçu
le moindre pfennig.
Le problème prend
une autre dimension lorsque l’État sioniste s’impose comme le porte-parole du
peuple juif et s’accapare de la presque totalité des compensations financières.
Tout en laissant des dizaines de milliers de rescapés de la Shoah croupir
misérablement sur son sol.
Jouant cyniquement
sur le sentiment de culpabilité, le régime sioniste soutire toutes sortes
d’avantages de l’Allemagne traumatisée par son histoire. En plus des dizaines
de milliards de dollars versés depuis 1948.
L’Allemagne a
livré par exemple 6 sous-marins à Israël capables de lancer des centaines
d’ogives nucléaires. Quasiment à l’œil. On ne voit pas le lien entre la
tragédie de la Shoah et le fait de donner des capacités de destruction
terrifiantes à un pays surarmé, un régime colonial et agressif, un occupant
sans foi ni loi.
Pour entretenir la
« flamme de la Shoah », l’Allemagne se met en quatre pour retrouver
quelques gardiens de camps, quasi centenaires, coupables d’avoir été mis là par
leur hiérarchie militaire, et de les juger dans une parodie de procès.
Enfin, l’Allemagne donne quitus à Israël pour
poursuivre la colonisation en Cisjordanie. Recevant le « président »
de l’Autorité palestinienne cette semaine, pour le convaincre de continuer à
négocier avec son maître sioniste, Angela Merkel a appelé Israël à
« ralentir les constructions dans les colonies ». Vous avez bien lu.
Les colonies sont en principe illégales. L’Allemagne ne demande pas leur
démantèlement ni leur arrêt. Mais que les sionistes veuillent bien violer le
droit international d’une façon un peu moins voyante.
Avec des alliés pareils, le régime sioniste peut
poursuivre tranquillement sa politique coloniale.
L'autocratie marocaine n'a jamais abandonné ses vieux démons
et sa propension à tout contrôler, tout dominer, par l'arbitraire et
l'humiliation. D'ailleurs elle ne doit son pouvoir absolu post-colonisation
qu'à l'aide militaire des occupants français et espagnols qui ont écrasé les
forces démocratiques qui auraient pu lui porter ombrage. En en payant un prix
élevé : Abandon d'une partie du territoire national, soumission à
l'impérialisme économique et financier, collaboration avec le sionisme. Ainsi
ce régime peut se perpétuer avec la bénédiction de ses parrains étrangers. Ne
se maintenant que grâce à la corruption et à l'injustice. Et la soumission de
tous les partis politiques institutionnels, plus intéressés par les prébendes
que par l'intérêt du peuple. Et une élite moderniste séduite par les
sirènes d’un progrès illusoire et strictement encadré.
On a beaucoup glosé sur cette monarchie capable de se transcender et de se
mettre au diapason des aspirations démocratiques universelles. Comme si le
jeune âge et les virées sportives étaient synonymes de modernité démocratique.
Chassez le naturel, il revient au triple galop. On a affaire à une monarchie de
droit divin devant laquelle tout droit ou toute liberté doivent s’incliner. On
comprend alors pourquoi la « lettre de cachet » emprisonnant Ali
Anouzla a été acceptée avec servilité par la classe politique.
Les médias n'ont obtenu qu'une liberté de façade. Une
liberté surveillée, muselée, avec une petite carotte et surtout un gros bâton.
Des titres ont disparu. Des journalistes ont connu la prison. La peur et l'autocensure
fonctionnent déjà comme armes dissuasives. Les médias savent ce que les
recettes publicitaires leur rapportent et la main qui pourrait leur fermer ce
robinet financier devenu indispensable.
L’existence d’un média sur internet, libre et indépendant,
dirigé par des hommes intègres et courageux, même s’il ne représentait qu’une
goutte face à la vague monstrueuse du pouvoir et de ses obligés, devenait
intolérable. Comme un petit caillou dans les mocassins des dirigeants repus.
Non pas tant par le contenu des informations et des éditoriaux que par
l’exemple qu’il imposait et l’espoir qu’il suscitait, et la mauvaise conscience
qu’il donnait aux médias serviles ou qui font semblant de faire leur métier.
SEBASTIEN THOEN l'humoriste de Canal qui a eu
peur pour sa carrière, et on le comprend, et qui s'aplatit devant les
sionistes pour un humour un peu provocateur sur Israël.
Il y a 20 ans ont été signés les accords d'Oslo. Un coup de maître de la part des sionistes, avec la complicité tacite de Yasser Arafat qui voulait à tout prix revenir sur la scène internationale, au lieu de laisser la jeune garde nationaliste qui avait mené l'intifada des pierres faire face à Israël, et négocier un vrai Etat palestinien.
D'ailleurs Arafat a accordé généreusement la souveraineté totale de 60% de la Cisjordanie aux sionistes. Il n'a exigé aucune mention sur l'indépendance de la Palestine ni sur Jérusalem Est.
Politiquement parlant, Israël a cessé d'être occupant. Plusieurs pays ont établi des relations diplomatiques avec lui. Et les accords commerciaux ont fleuri faisant d'Israël une puissance qui compte.
Et l'Autorité palestinienne fait le sale boulot pour les sionistes : Arrestations et tortures des vrais militants. Maintien de la sécurité des colons et des routes d'apartheid qui leur sont réservées.
Le nombre des colons est passé de 150 000 à 600 000.
En maintenant l'Autorité palestinienne à flots, avec des centaines de millions de dollars par an, en pure perte, versés par l'Occident, c'est la colonisation sioniste qui se retrouve grandement subventionnée de l'extérieur. Je ne vois pas pourquoi ça changerait à court terme. Le monde entier, y compris les Etats de la Ligue arabe, font tout pour maintenir l'illusion.
L'armée de terre va sanctionner deux militaires qui, en mission Vigipirate à
Paris, ont été photographiés devant une synagogue faisant un geste réputé
antisémite et popularisé par l'humoriste Dieudonné, a-t-on appris mardi. La
photo qui a déclenché la polémique a été postée "récemment sur les réseaux
sociaux" mais pourrait avoir été prise "il y a quelques semaines ou
quelques mois", a déclaré le colonel Bruno Louisfert, responsable de la
communication de l'armée de terre, précisant qu'une enquête interne avait été
ordonnée. Deux chasseurs alpins font le geste dit de "la quenelle",
inventé par Dieudonné et considéré soit comme une variante de bras d'honneur,
soit de salut nazi déguisé, devant l'entrée de la synagogue Beth David, rue de
Montevideo dans le 16e arrondissement. Le chef d'état-major de l'armée de
terre, le général Bertrand Ract Madoux, "au vu des comptes rendus, va se
prononcer sur une sanction, car, clairement, il y aura sanction", a
affirmé le colonel Louisfert. "En l'état, la connotation antisémite n'est
pas complètement avérée, mais le fait de s'exhiber devant une synagogue,
volontairement ou non, n'est pas admissible", a-t-il insisté.
BACHAR AL-ASSAD aurait pu devenir le SALAHEDDINE de notre
ère
Le président syrien avait une opportunité historique de
s’élever au-dessus de sa condition et de rendre à la Nation arabe sa fierté, sa
dignité et son indépendance. En lançant ses forces contre l’ennemi sioniste que
l’Empire avait installé là pour semer la zizanie entre les Arabes, les affaiblir,
les endormir, et pour finir les soumettre.
Mais pour ce faire, il eût fallu avoir l’étoffe d’un héros,
c’est-à-dire être habité par un idéal, donner tout pour le réaliser, et ne
s’embarrasser d’aucune contingence d’ordre matériel ou moral.
Ce court portrait ne correspond malheureusement pas à Bachar
Al-Assad ni à aucun dirigeant arabe actuel. Les rares qui ont tenté de s’y
identifier dans les années 50 et 60 ont été balayés sans ménagement.
À quoi ressemble aujourd’hui une direction arabe ? Cette
définition vaut pour tous les États arabes quel que soit leur régime politique.
C’est une caste de plusieurs milliers de personnes – j’aurais préféré le terme
de « nomenklatura » par lequel on désignait ce groupe de responsables
dans les anciens pays communistes – incluant le personnel politique, les haut
gradés militaires et sécuritaires, les hommes d’affaires, la hiérarchie
judiciaire, l’élite intellectuelle et médiatique, les dignitaires religieux,
les hauts fonctionnaires, les responsables universitaires, et les parasites qui
gravitent autour.
Fatalement, l’Autorité palestinienne s’est aussi développée
sur ce schéma. Sa caste vit bien et dispose de permis spéciaux pour voyager et
contourner les check-points. En contrepartie elle « négocie » en se
faisant plumer. Et ses forces de sécurité, formés par la CIA, protègent les
colonies et arrêtent les résistants à l’occupation.
Toutes ces nomenklaturas se savent illégitimes. Aucune
direction arabe n’a reçu l’onction démocratique. Elles n’ont que mépris pour
leur peuple. Leur raison d’être se ramène finalement à profiter au maximum des
privilèges de leur condition et à perpétuer cet état de fait. Leurs discours
ont depuis longtemps perdu toute crédibilité, toute adéquation avec le réel.
Mais qu’importe ? En uniforme militaire ou en costume cravate, en djellaba
royale ou en tenue folklorique, les dirigeants arabes ont mis leur survie
au-dessus de tout. Quitte à accepter le rapport de force imposé par l’Empire et
ses prolongements humiliants.
Pourquoi 22 pays arabes ont accepté de renoncer à la
maîtrise de la filière nucléaire après la destruction de la centrale irakienne
– totalement pacifique – par l’aviation sioniste ? Pourquoi aucun pays
arabe n’a ouvert une ambassade à Ramallah alors qu’il en a le privilège et
forçant l’occupant à moins violer la Convention de Genève ? Pourquoi les
fonds arabes ne se déversent pas sur Al-Qods pour empêcher sa
judaïsation ? Pourquoi ne pas constituer une flotte arabe pour forcer le
blocus de Gaza alors que la Turquie l’a tenté ?
Parce que l’Empire a tracé des lignes rouges à ne pas
franchir. « Vous pouvez gueuler, c’est autorisé, mais pas d’actions
concrètes ! » leur disent Obama et Netanyahou. Et les nomenklaturas
obéissent. Tout simplement parce qu’elles craignent pour leurs privilèges. Les
fonds qu’elles ont détournés et les biens immobiliers qu’elles ont acquis, se
trouvent en Occident. Elles pourraient en être dépossédées en un tournemain,
pour « biens mal acquis ». Leurs dirigeants pourraient être interdits
de voyages et même être traduits devant la CPI (un organe aux mains de
l’Amérique) pour quelque crime réel ou imaginaire.
Ce n’est pas un hasard si les 2 seuls pays qui ont osé braver
ces interdits en annonçant un changement de politique à l’égard d’Israël
étaient l’Egypte et la Tunisie, dont les gouvernements démocratiquement élus pouvaient
s’appuyer sur le consensus et les aspirations de leurs peuples. On sait ce
qu’il en est advenu de la 1ère. Quant à la seconde, elle ne perd
rien pour attendre.
Et la Syrie n’a pas fonctionné différemment, malgré son
positionnement politique particulier. Seule la laisse qui la tient est un peu
plus longue que celle qui tient les autres pays arabes. 1ère
illustration : Israël voulait une tranquillité absolue sur le Golan syrien
conquis et annexé en 1967. Aucun coup de feu n’a été tiré en 46 ans
d’occupation. 2ème illustration : Israël se réserve le droit de
bombarder toute installation qui lui semblerait attentatoire à sa domination.
Ainsi en 2007, l’aviation sioniste a détruit ce qui pouvait ressembler à une
centrale nucléaire en construction, un centre de recherche ou une base de
missiles en territoire syrien. Inutile de préciser que le régime de Damas n’a
pas bronché.
Cette soumission quasi naturelle – l’habitude est une
seconde nature – explique certainement l’attitude actuelle du président Assad.
Celui-ci avait une carte historique à jouer.
Assad a dû comprendre très vite qu’il avait affaire à des
menées subversives menées par ses ennemis – l’Empire et ses larbins arabes –
pour le dégommer. Ils ne le lâcheront pas. Des milliers de mercenaires avec des
moyens considérables sont mobilisés. Les médias ont pris fait et cause pour
eux. La stratégie de l’Empire était évidente : faire durer la guerre le
plus longtemps possible, déjà 30 mois. Car si on avait voulu se débarrasser de
lui au début, on aurait trouvé un prétexte pour l’assassiner dans l’un de ses
palais.
Quelle alternative lui restait-t-il ? Soit sombrer sous
les bombes de ses ennemis, soit sortir « victorieux » et régner sur
un pays divisé, morcelé, dévasté, ruiné.
Alors que s’il avait pensé en « héros arabe », il
aurait lancé, dès le début, des dizaines de milliers de missiles sur Tel Aviv,
rien que sur Tel Aviv. Endommageant sérieusement le centre économique et
militaire d’Israël. Et lançant ses centaines de milliers de combattants vers le
Golan et le lac de Tibériade. Bien sûr, le réponse du régime sioniste serait
foudroyante. Mais ! Avantage immédiat : les « rebelles » auraient
retourné leurs armes contre l’ennemi commun et tous les pays arabes se seraient
mis de son côté. Les destructions infligées par les sionistes ne seraient pas
pires que celles d’aujourd’hui. Et une ivresse de résistance aurait réveillé le
monde arabe.
Mais Bachar Al-Assad a été formaté pour penser en termes de chef
de clan. Et même s’il avait rêvé d’agir en Salaheddine – qui sait ? – sa
propre nomenklatura l’en aurait empêché.
Ainsi la Nation arabe va poursuivre son destin historique
actuel, entre dictature de castes, soumission à l’Empire et développement contrôlé
par ses maîtres extérieurs.
La
France éternelle des droits de l'homme, la France de l'esclavage, la
France des conquêtes coloniales, la France de l'Algérie, 1 million de
morts dont des milliers enfumés vivants dans des grottes lors de la
pacification et d'autres milliers entassés vivants dans des camions et
précipités dans des ravins à Sétif, la France de la torture, la France
qui s'auto-amnistie des crimes coloniaux, la France qui a livré l'arme
atomique à Israël, la France qui a fermé sa gueule lors de l'invasion du
Liban en 1982 (20 000 morts) et des massacres de Gaza en 2008 entre
autres (des centaines d'enfants gazés au phosphore), et qui ferme sa
gueule devant le nettoyage ethnique en Palestine, l'enfermement et
l'humiliation de tout un peuple, les dépossession des Palestiniens, la
destruction des maisons et l'apartheid dans leur propre pays, oui cette
France est indignée d'une utilisation présumée d'armes chimiques et va
bombarder un pays dévasté par des mercenaires, un pays à genoux qui ne
peut même plus se défendre.
Misérable
François Hollande qui déroule le tapis rouge au criminel de guerre
sioniste à Toulouse. Misérable François Hollande qui mérite bien son
titre de 1er larbin d'Obama et de Netanyahou.
Si j’écris cette chronique aujourd’hui – alors que j’ai
cette conviction depuis longtemps – c’est parce que les autorités sionistes
viennent de prendre une mesure a priori banale mais lourde de significations,
sur leur état d’esprit et sur leur vision de la coexistence avec les Arabes.
Ces autorités vont recruter 500 propagandistes pour montrer
le « bon visage » d’Israël, lutter contre sa délégitimation, et
inverser ce large mouvement de boycott qui prend des dimensions inquiétantes.
La France fait évidemment partie des cibles prioritaires.
Pour les plus jeunes qui n’ont pas connu la « belle
époque » du sionisme triomphant, ils auront du mal à comprendre ce besoin
de propagande. Le régime sioniste, jusqu’à il y a une vingtaine d’années, n’avait
pratiquement pas à en faire. Il était adulé, glorifié, mythifié, admiré, envié,
cité en exemple.
Un petit rappel. En juin 1967, à la veille de lancer sa
guerre d’agression qui lui a permis de multiplier son territoire par 10, une
guerre minutieusement préparée pendant des années grâce à leurs réseaux
d’espions en Egypte et en Syrie, Israël avait reçu le soutien de centaines de
milliers de Français, dont celui de Jean-Paul Sartre et de Serge Gainsbourg (Eh
oui ! ils se retourneraient dans leur tombe aujourd’hui !), mobilisés
pour empêcher cette petite « démocratie socialiste, progressiste et
humaniste » d’être rayée de la carte. Des brigades internationales
commençaient à être formées pour aller le soutenir. Comme pour l’Espagne républicaine.
Et pendant les 10 années qui avaient suivi cette guerre, et alors que l’armée
d’occupation sioniste nettoyait ethniquement la Cisjordanie et le Golan
(100 000 Palestiniens chassés de Jérusalem en quelques semaines) et
imposait son ordre implacable sur les populations occupées, des dizaines de
milliers de jeunes européens allaient travailler bénévolement dans les
kibboutzim, souvent pendant une année, pour s’imprégner de « l’humanisme
sioniste ».
Cela relève presque de la science-fiction.
Ah! c'était l'âge d'or du sionisme! Imaginez! Rika Zaraï
chantait à la télévision française dans son uniforme de Tsahal. Et tout le
monde trouvait cela merveilleusement touchant.
C'était l'époque des "sabras" que Paris-Match
glorifiait à longueur de numéros. Ce nouvel homme juif né en Israël,
d'apparence dure mais si tendre à l'intérieur, au regard clair, intrépide et
généreux, puissant et humaniste, un combattant hors pair, idéaliste et
audacieux. Sa valeur était de 1 contre 1000 Arabes sur le marché des prisonniers.
C'était l'époque où un Lanzmann pouvait réaliser un film
sobrement intitulé "TSAHAL", avec l’argent public, distribué et
diffusé le plus normalement du monde, à la gloire de cette armée unique au
monde, la plus « éthique », l'émanation d'un peuple héroïque, le
concentré de la morale et du courage. Et cela 6 ans après la guerre de juin 67
et alors que la soldatesque sioniste expulsait, rasait des maisons, torturait,
arrêtait, humiliait, prenait des otages, comme n'importe quelle armée
d'occupation.
C'était l'époque où un Finkelkraut pouvait sans remords se
déclarer humaniste et progressiste, remercier la France pour sa générosité,
appeler à la coexistence de tous, y compris les musulmans. Il n'avait rien à craindre
pour sa patrie de cœur.
C'était l'époque où le mot Israël suscitait la sympathie et
l'admiration, où l'Etat sioniste semblait installé pour l'éternité, même dans
ses nouveaux territoires légitimement conquis. Nul besoin d'invoquer la Shoa ou
l'antisémitisme. D'ailleurs on en parlait si peu. Les faux prétextes
viendront plus tard.
L’imprégnation sioniste de la société française suivait son
bonhomme de chemin, dans une harmonie lénifiante, comme dans un tableau de
Renoir.
Et puis, patatras ! Une nouvelle génération est arrivée
que ne croyait plus à ces belles légendes. L’information a percé les écrans de
la censure judéo-sioniste et de leurs complices attitrés, des goyim musulmans
ou chrétiens comptant sur l’influence légendaire du Lobby et ses retombées, médiatiques
et financières.
Et surtout la réalité de l’occupation était tout simplement
là, dans toute sa dureté, son injustice, ses crimes, son racisme, son apartheid
et ses ratonnades.
Panique à bord. Comment ? La divinité sioniste se
retrouve ébranlée, contestée, critiquée, boycottée, méprisée, délégitimée ?
On a « redécouvert » la Shoa et on en a fait une
espèce de sacralité intouchable censée attendrir le cœur et la raison des incroyants,
en les prenant en main de préférence dès leur entrée au collège. La tentative
de les prendre à la crèche avait hélas échoué. Il y aurait trop à dire, comme
pour l’exploitation à outrance de « l’antisémitisme ». Mais gare au
risque de saturation et de l’effet boomerang.
Ce qui ébranle cette armada de type mafieux à la double
allégeance, le portefeuille en France et le cœur en Israël, c’est que malgré la
toile d’araignée dans laquelle elle étouffe et prend en otage tous les champs
de la société, Israël est de plus en plus détesté. Mais pas uniquement par les
musulmans comme veulent nous le faire croire désespérément Finkelkraut et ses acolytes.
Songez aux sondages commandés par la Commission européenne et que celle-ci cache
honteusement parce qu’ils sont terriblement hostiles au seul « Etat juif
et démocratique ». Défense de ricaner.
Et pourtant, les serviteurs d’Israël ne relâchent pas la
pression. Les Patrick Cohen, les Lanzmann, les Elkabbach, les Adler, les Bruel,
les Finkelkraut, les Cyril Hanouna, les Yvan Attal, les Patrick Timsit, les
Lévy (Maurice pour la pub et Elisabeth pour l’animation de la meute) etc. etc.
(ilen faudrait 10 pages pour les citer
tous), chapeautés par le grand manitou des réseaux, le contrôleur d’Arte, le
proprio de Libé, le sous-marin du Mossad en Libye, l’empereur de l’édition et
du cinéma, le gourou de Canal +, le mec qui donne envie de gerber à des
millions de gens rien qu’en le regardant.
Ils surveillent et sanctionnent. Trois rédacteurs en chef de
RFI limogés pour déviance idéologique à l’égard d’Israël. Eyal Sivan qui avait
eu le tort de réaliser « ROUTE 181 » n’a plus jamais trouvé de
financements en France. Une anecdote qui montre la servilité empressée des
médias au Lobby : Un artiste engagé avait participé récemment au Grand
Journal de Canal +. Il portait un t-shirt avec écrit dessus « Free
Palestine ». On l’a constamment filmé en plan serré pour que le slogan
n’apparaisse jamais à l’écran. Le réalisateur devait avoir des sueurs froides. L’ombre
tutélaire de BHL plane sur les médias, vigilante, menaçante et vindicative. Leur
message ? « Ils » ont suffisamment de puissance et d’influence
pour abattre n’importe qui.
Sans compter la classe politique française, presque dans son
entier, qui se presse au dîner du CRIF, en courbant l’échine, tout sourire,
pour recevoir qui des félicitations, qui des admonestations, mais des
injonctions et des instructions pour tous. Ah ! Valls criant son sionisme
une kippa blanche sur la tête ! A quand sa conversion pleine et entière à
la religion du peuple élu ?
Je reviens à l’information du début. Le recrutement des 500 propagandistes payés par le contribuable nous renseigne
sur un point capital. Israël se conduit au fond comme n'importe quel Etat
colonial. Puissant et arrogant, méprisant la population indigène, pourquoi
accorderait-il à cette populace soumise et humiliée une souveraineté étatique?
Même un protectorat-banthoustan dont la pauvre "Autorité"
palestinienne se contenterait à condition de sauver les apparences semble trop
pour la 5e puissance nucléaire du monde.
Ivres de gloire et de conquêtes,
et malgré les avertissements de leurs alliés et de personnalités israéliennes
lucides et effrayées, les sionistes ne peuvent même pas imaginer que le
désamour du monde à leur égard a quelque chose à voir avec l'occupation et la
domination. Ils veulent continuer à croire qu’on ne les « comprend »
pas.
Pour montrer l’aspect dérisoire et
pathétique de ces soubresauts médiatiques, je fais un parallèle. Imaginez la
France en 1956-57, en pleine guerre d’Algérie, faisant venir la grande équipe
de l’époque, le Real Madrid, grâce aux soutiens des financiers et des gouvernements
(ce dont les sionistes ne manquent pas) jouer à Alger avec de jeunes français
et algériens « pour favoriser la paix entre les 2 peuples ». C’est ce
que vient de réaliser Netanyahou. Mais combien de fois peut-il nous faire le
coup ? Et imaginez que la France d’alors ait recruté 500 propagandistes
pour expliquer au monde qu’elle veut la « paix » en poursuivant la
colonisation en Algérie.
Le propre d’une entreprise
coloniale est de foncer comme un train fou contre le mur de sa propre annihilation.
Le sionisme ne peut que poursuivre dans cette voie. Dans une agonie violente,
longue et désespérante.
La photo d’une étreinte amicale entre deux
hommes des services de renseignements, l’égyptien (le général Amir al
Damogy) et son homologue israélien (général Assaf Orion) publiée sur les
réseaux sociaux ce week-end.
I accuse the French justice of neglect, bias and malfeasance;
by letter of Jacob Cohen.
IRIB-for our 'Justice', attacking organized band a 68-year-old writer, cover it, paint, flour and rotten egg, insult and threaten it, filming the aggression, mail and claim, and continue the work of sape, harassment and insults on the same site, and all this because this writer does share not the ideas of the aggressors.
For the Prosecutor of our Republic, these facts did not deserve at the time (March 2012) the initiation of an investigation and the appointment of an investigating judge.
Moreover, having missed a period of decency (17 months), without any investigation, without worry about the slightest the 7 or 8 young thugs who have tackled courageously to the writer, the Prosecutor has just decided to dismiss the case. Yes, file the case!
Ah yes, I forgot a detail, a small detail. The writer in question expressed anti-Zionist, and its attackers, members of the Jewish defense League, good Jews, Zionist, protected by the Zionist bodies in France. Particular by the CRIF and the Jewish media. Of "good guys" who "goof" from time to time, according to a journalist of the 94.8 frequency.
Yet there's a hint of explanation. When our Republic says declare war on all forms of racist attacks, you need to know to decrypt. Only are concerned and thus protected the good Jews of the CRIF. In the same week where I have been assaulted, a young Jew of the lira has been (only insulted) insult in a train. Intolerable! Scandalous! Police and judge of mobilized. Recalled emergency. It was the weekend. Arrest of the culprit within 24 hours. Immediate judgment.
Ah! If I had been a writer Jewish and Zionist, knighted by the lira, and attacked by Islamist fanatics (pardon the tautology) I would have perhaps been received by the president of «ma» Republic and me would have at least given the Légion d'honneur. It is disgusting you continue chimeras for law and justice in the world.
In our Republic, "Liberté Egalité Fraternité" HA HA HA! It is not good today be Muslim. Do you know, Mister Justice (I have not the honour to know your identity) the story of this vigil Muslim, married and father of a family who has had the misfortune to cross the path of a band of Jews (always good) and that threw him into the canal and who died? Sidereal silence. Case closed? Buried case?
And the French Commissioner stabbed during a Zionist demonstration? It was necessary to find the culprits?
Our 'Justice', our large and beautiful Justice, has a history. It has been handmade on Jews under Vichy and the progressives during the war of Algeria. The France is now, by the grace of a political class under the CRIF and humiliated by Israel, eldest daughter of Zionism. Then everything they are allowed at the judeo-sionistes in France. The political class will take his instructions at the dinner of the CRIF. The Minister of the Interior, a yarmulke on his head, proclaims his Zionism and stalking them troublions and all those who challenge the rule of the 'judeo-sionisme '. And the Minister of Justice calls to continue with the utmost severity the unconscious that call for a boycott of the last colonial State of the planet. And secularism? This beautiful Republican invention intended to spare the dates of exams for good observant Jews and incidentally to contain the emergence of this Muslim community dreaded.
You offer me, Mister Justice, the possibility to appeal your decision of "ranking". But your judicial masquerade not deserve even a stamp! And in more you put me in custody. 'Article 177-2 of the code of criminal procedure provides the sanction of the constitutions of abusive civil parties. I am certainly unaware of tackle me the Zionist lobby in France, but I'm not crazy enough to demand justice, compensation or the conviction of the guilty. I risk to be charged, with the blessing of the Prosecutor's Office that you are directing, "sneaky action motivated by racial hatred with anti-Semitic overtones". «judéo-sionistes» have a lot of imagination, and have nothing to worry about "French" institutions who serve them slavishly.
The time will change. And Zionism will die of his arrogance and his insatiable appetite for domination and the extension of his living space. Then French 'Justice' will come to its senses. She has a habit of these turnarounds. She rebuilds to serve its new masters with dignity and Diligence which have always characterized him, and that made his reputation.
I await with amused resignation your next e-mail announcing the classification of the second assault I suffered July 5, 2012 and which the authors are visible on the site of the JDL. But we cannot not too much to ask to French "Justice" than to collect this kind of evidence. Pass the time of decency (or forgotten) usual. And then you will send me a beautiful letter, well-turned and everything. And you'll have deserved your true masters. Which I am sure will not forget yours dedication to the Cause.
Jacob COHEN / / August 7, 2013
J'accuse la justice française de Négligence, de Partialité et de Forfaiture; par Jacob Cohen
J’ACCUSE LA JUSTICE FRANÇAISE de Négligence, de Partialité et
de Forfaiture.
Pour notre « Justice »,
agresser en bande organisée un écrivain âgé de 68 ans, le couvrir de peinture,
de farine et d’œufs pourris, l’insulter et le menacer, filmer l’agression, la
poster et la revendiquer, et poursuivre le travail de sape, de harcèlement et
d’insultes sur le même site, et tout cela parce que cet écrivain ne partage pas
les idées des agresseurs.
Pour le Procureur de notre
République, ces faits ne méritaient pas à l’époque (mars 2012) l’ouverture
d’une enquête et la désignation d’un juge d’instruction.
D'ailleurs, ayant laissé passer
un délai de décence (17 mois), sans la moindre enquête, sans inquiéter le moins
du monde les 7 ou 8 jeunes nervis qui se sont attaqués courageusement à
l’écrivain, le Procureur vient de décider de classer l’affaire. Oui, CLASSER
L’AFFAIRE !
Ah oui, j’oubliais un détail, un
petit détail. L’écrivain en question se dit antisioniste, et ses agresseurs,
membres de la Ligue de défense juive, de bons juifs, sionistes, protégés par
les instances sionistes en France. Notamment par le CRIF et par les médias
juifs. De « bons gars » qui « déconnent » de temps en
temps, selon un journaliste de la fréquence 94.8.
Il y aurait pourtant un soupçon
d’explication. Lorsque notre République affirme déclarer la guerre à toutes les
formes d’agressions racistes, il faut savoir décrypter. Seuls sont concernés et
donc protégés les bons juifs du CRIF. Dans la même semaine où j’ai été agressé,
un jeune juif du CRIF a été insulté (seulement insulté) dans un train. Intolérable !
Proprement scandaleux ! Police et juge d’instruction mobilisés. Rappelés
d’urgence. C’était le week-end. Arrestation du coupable dans les 24 heures. Jugement
immédiat.
Ah ! Si j’avais été un écrivain
juif ET sioniste, adoubé par le CRIF, et agressé par des fanatiques islamistes
(excusez le pléonasme) j’aurais peut-être été reçu par le président de « ma »
République et on m’aurait au moins donné la Légion d’Honneur. C’est à vous
dégoûter de poursuivre des chimères pour le droit et la justice dans le monde.
Dans notre République,
« Liberté Egalité Fraternité » HA HA HA ! il n’est pas bon aujourd’hui être musulman. Connaissez-vous,
Mister Justice (je n’ai pas l’honneur de connaître votre identité) l’histoire
de ce vigile musulman, marié et père de famille qui a eu le malheur de croiser
le chemin d’une bande de juifs (toujours les bons) et qui l’ont jeté dans le
canal et qui en est mort ? Silence sidéral. Affaire classée ? Affaire
enterrée ?
Et ce commissaire français poignardé
lors d’une manifestation sioniste ? A-t-on fait le nécessaire pour
retrouver les coupables ?
Notre « Justice »,
notre Grande et Belle Justice, a des antécédents. Elle s’est fait la main sur
les juifs sous Vichy et sur les progressistes pendant la guerre d’Algérie.
Maintenant la France est devenue, par la grâce d’une classe politique soumise
au CRIF et humiliée par Israël, fille aînée du sionisme. Alors tout leur est
permis, aux judéo-sionistes en France. La classe politique va prendre ses
instructions au dîner du CRIF. Le ministre de l’Intérieur, une kippa sur la
tête, clame son sionisme et traque les troublions, tous ceux qui remettent en
cause la prééminence du « judéo-sionisme ». Et la ministre de la
Justice appelle à poursuivre avec la plus extrême sévérité les inconscients qui
appellent au boycott du dernier Etat colonial de la planète. Et la
laïcité ? Cette belle invention républicaine destinée à ménager les dates
des examens pour les bons juifs observants et incidemment à contenir
l’émergence de cette Communauté musulmane tant redoutée.
Vous me proposez, Mister Justice,
la possibilité de faire appel de votre décision de « classement ».
Mais votre mascarade judiciaire ne mériterait même pas un timbre ! Et en
plus vous me mettez en garde. « L’article 177-2 du code de procédure
pénale prévoit la sanction des constitutions de parties civiles
abusives ». Je suis certes inconscient de m’attaquer au lobby sioniste en
France, mais je ne suis pas assez fou pour réclamer justice, des indemnités ou
la condamnation des coupables. Je risque de me retrouver accusé, avec la
bénédiction du Parquet que vous dirigez, « d’action sournoise motivée par
la haine raciale aux accents antisémites ». Les
« judéo-sionistes » ont beaucoup d’imagination, et n’ont rien à
craindre des institutions « françaises » qui les servent servilement.
Les temps changeront. Et le
sionisme mourra de son arrogance et de son appétit insatiable pour la
domination et l’extension de son espace vital. Alors la « Justice française »
retrouvera ses esprits. Elle a l’habitude de ces revirements. Elle réapprendra
à servir ses nouveaux maîtres avec la Dignité et la Diligence qui l’ont
toujours caractérisée et qui ont fait sa réputation.
J’attends avec une résignation
amusée votre prochain courrier m’annonçant le classement de la seconde
agression que j’ai subie le 5 juillet 2012 et dont les auteurs sont visibles
sur le site de la LDJ. Mais on ne peut pas trop demander à la
« Justice » française que d’aller collecter ce genre de preuves.
Laissez passer le délai de décence (ou d’oubli) habituel. Et puis vous
m’enverrez une belle lettre, bien tournée et tout. Et vous aurez bien mérité de
vos véritables maîtres. Qui j’en suis sûr n’oublieront pas votre exemplaire
Dévouement à la Cause.
Pour notre « Justice »,
agresser en bande organisée un écrivain âgé de 68 ans, le couvrir de peinture,
de farine et d’œufs pourris, l’insulter et le menacer, filmer l’agression, la
poster et la revendiquer, et poursuivre le travail de sape, de harcèlement et
d’insultes sur le même site, et tout cela parce que cet écrivain ne partage pas
les idées des agresseurs.
Pour le Procureur de notre
République, ces faits ne méritaient pas à l’époque (mars 2012) l’ouverture
d’une enquête et la désignation d’un juge d’instruction.
D’ailleurs, ayant laissé passer
un délai de décence (17 mois), sans la moindre enquête, sans inquiéter le moins
du monde les 7 ou 8 jeunes nervis qui se sont attaqués courageusement à
l’écrivain, le Procureur vient de décider de classer l’affaire. Oui, CLASSER
L’AFFAIRE !
Ah oui, j’oubliais un détail, un
petit détail. L’écrivain en question se dit antisioniste, et ses agresseurs,
membres de la Ligue de défense juive, de bons juifs, sionistes, protégés par
les instances sionistes en France. Notamment par le CRIF et par les médias
juifs. De « bons gars » qui « déconnent » de temps en
temps, selon un journaliste de la fréquence 94.8.
Il y aurait pourtant un soupçon
d’explication. Lorsque notre République affirme déclarer la guerre à toutes les
formes d’agressions racistes, il faut savoir décrypter. Seuls sont concernés et
donc protégés les bons juifs du CRIF. Dans la même semaine où j’ai été agressé,
un jeune juif du CRIF a été insulté (seulement insulté) dans un train. Intolérable !
Proprement scandaleux ! Police et juge d’instruction mobilisés. Rappelés
d’urgence. C’était le week-end. Arrestation du coupable dans les 24 heures. Jugement
immédiat.
Ah ! Si j’avais été un écrivain
juif ET sioniste, adoubé par le CRIF, et agressé par des fanatiques islamistes
(excusez le pléonasme) j’aurais peut-être été reçu par le président de « ma »
République et on m’aurait au moins donné la Légion d’Honneur. C’est à vous
dégoûter de poursuivre des chimères pour le droit et la justice dans le monde.
Dans notre République,
« Liberté Egalité Fraternité » HA HA HA ! il n’est pas bon aujourd’hui être musulman. Connaissez-vous,
Mister Justice (je n’ai pas l’honneur de connaître votre identité) l’histoire
de ce vigile musulman, marié et père de famille qui a eu le malheur de croiser
le chemin d’une bande de juifs (toujours les bons) et qui l’ont jeté dans le
canal et qui en est mort ? Silence sidéral. Affaire classée ? Affaire
enterrée ?
Et ce commissaire français poignardé
lors d’une manifestation sioniste ? A-t-on fait le nécessaire pour
retrouver les coupables ?
Notre « Justice »,
notre Grande et Belle Justice, a des antécédents. Elle s’est fait la main sur
les juifs sous Vichy et sur les progressistes pendant la guerre d’Algérie.
Maintenant la France est devenue, par la grâce d’une classe politique soumise
au CRIF et humiliée par Israël, fille aînée du sionisme. Alors tout leur est
permis, aux judéo-sionistes en France. La classe politique va prendre ses
instructions au dîner du CRIF. Le ministre de l’Intérieur, une kippa sur la
tête, clame son sionisme et traque les troublions, tous ceux qui remettent en
cause la prééminence du « judéo-sionisme ». Et la ministre de la
Justice appelle à poursuivre avec la plus extrême sévérité les inconscients qui
appellent au boycott du dernier Etat colonial de la planète. Et la
laïcité ? Cette belle invention républicaine destinée à ménager les dates
des examens pour les bons juifs observants et incidemment à contenir
l’émergence de cette Communauté musulmane tant redoutée.
Vous me proposez, Mister Justice,
la possibilité de faire appel de votre décision de « classement ».
Mais votre mascarade judiciaire ne mériterait même pas un timbre ! Et en
plus vous me mettez en garde. « L’article 177-2 du code de procédure
pénale prévoit la sanction des constitutions de parties civiles
abusives ». Je suis certes inconscient de m’attaquer au lobby sioniste en
France, mais je ne suis pas assez fou pour réclamer justice, des indemnités ou
la condamnation des coupables. Je risque de me retrouver accusé, avec la
bénédiction du Parquet que vous dirigez, « d’action sournoise motivée par
la haine raciale aux accents antisémites ». Les
« judéo-sionistes » ont beaucoup d’imagination, et n’ont rien à
craindre des institutions « françaises » qui les servent servilement.
Les temps changeront. Et le
sionisme mourra de son arrogance et de son appétit insatiable pour la
domination et l’extension de son espace vital. Alors la « Justice française »
retrouvera ses esprits. Elle a l’habitude de ces revirements. Elle réapprendra
à servir ses nouveaux maîtres avec la Dignité et la Diligence qui l’ont
toujours caractérisée et qui ont fait sa réputation.
J’attends avec une résignation
amusée votre prochain courrier m’annonçant le classement de la seconde
agression que j’ai subie le 5 juillet 2012 et dont les auteurs sont visibles
sur le site de la LDJ. Mais on ne peut pas trop demander à la
« Justice » française que d’aller collecter ce genre de preuves.
Laissez passer le délai de décence (ou d’oubli) habituel. Et puis vous
m’enverrez une belle lettre, bien tournée et tout. Et vous aurez bien mérité de
vos véritables maîtres. Qui j’en suis sûr n’oublieront pas votre exemplaire
Dévouement à la Cause.
"Jaime Pinto est architecte, né à Montréal de parents juifs tangérois
ayant quitté leur ville dans les années 70. Il existe à Tanger une très
belle synagogue construite vers 1860. Jaime Pinto viendra à Tanger pour
la rénover. Une espèce de retour aux sources." http://jacob.mageos.net/un_pont_sur_le_detroit.pdf
"Jaime Pinto est architecte, né à Montréal de parents juifs tangérois ayant quitté leur ville dans les années 70. Il existe à Tanger une très belle synagogue construite vers 1860. Jaime Pinto viendra à Tanger pour la rénover. Une espèce de retour aux sources."