Grande Bretagne : les produits israéliens écartés d'une importante chaine de distribution
Le cinquième plus gros détaillant alimentaire du Royaume-Uni a annoncé, durant le week-end, qu'il cessait toute relation commerciale avec quatre sociétés israéliennes.
Ces sociétés ont tout ou une partie de leurs activités liées à des implantations dans les territoires disputés.
The Co-operative Group, entreprise de type coopératif, outre son importance commerciale, est extrêmement connu au Royaume-Uni.
Sa décision devrait donc d'avoir un impact médiatique conséquent.
Les compagnies israéliennes concernées sont Agrexco, Adafresh, Arava Export Growers et Mehadrin. Mais elles pourraient bien ne pas être les seules, d'après le communiqué du groupe:
"Nous cesserons progressivement nos partenariats avec tous les fournisseurs dont les produits proviennent des implantations israéliennes", peut-on y lire.
Il ne s'agit pas d'un boycott des entreprises israéliennes, précise le Co-op, qui indique avoir des contrats d'approvisionnements avec "près de 20 fournisseurs israéliens dont les produits ne viennent pas des implantations".
Le groupe annonce par ailleurs qu'il "continuera à travailler activement à développer les relations commerciales avec les entreprises palestiniennes".
Ce blog est par nature progressiste, destiné à démythifier Israël et à contrer sa propagande. Ouvert aux débats, aux échanges, et à toutes contributions allant dans ce sens.
lundi 30 avril 2012
vendredi 27 avril 2012
شمعون بيريز: عباس كانيش مثالي !
شمعون بيريز: عبّاس كانيش مثالي !
طبعا لم يقلها رئيس دولة إسرائيل هكذا. لكن لابد من فك اللغة المرموزة التي يستخدمها السيد تجاه عبده.
في حوار صحفي، خاص بالذكرى الـ 64 لإنشاء كيان إسرائيل، مع الموقع يو-نت الإسرائيلي، يواصل الرئيس شمعون بيريس على تأكيده بأنه يَعْتَبر محمود عباس شريك للسلام.
ترجمة:
- نحتل ونستوطن كما نشاء، نضاعف عدد المستوطنين منذ اتفاقية أسْلو بنسبة 350 في المئة،
- نبني طرقات خاصة بالمستوطنين اليهود على أراضي، طرقات مقتطعة ومصادرة للفلسطينيين،
- نصادر 80 في المئة من الموارد المائية،
- قوات حفظ الأمن الفلسطينية تحمي المستوطنات،
- جيش الاحتلال يدخل كما يشاء في المدن الفلسطينية "المستقلة بذاتها" ويٌوقِف "المشتبه بهم" الذي يريد.
وماذا يفعل عبّاس ؟
يريد دائما التفاوض، الغبي.
ليس من المستغرب أن يجده بيريس على ذوقه.
Shimon Peres: "ABBAS EST UN CANICHE PARFAIT"
Evidemment il ne l'a pas dit comme ça. Mais il faut savoir décrypter le langage du maître vis-à-vis de son esclave.
"Dans une interview spéciale pour le 64e anniversaire d'Israël accordée au site Ynet, le président Shimon Pérès persiste à considérer Mahmoud Abbas comme un partenaire de paix."
Traduction:
On colonise comme on veut,
on a multiplié le nombre des colons depuis Oslo de 350%,
on construit des routes réservées aux colons juifs sur les terres confisquées aux Palestiniens,
on confisque 80% des ressources hydrauliques,
les forces de sécurité palestiniennes protègent les colonies,
l'armée d'occupation pénètre comme elle veut dans les villes palestiniennes "autonomes" et arrête les "suspects" qu'elle veut.
ET QUE FAIT ABBAS ?
Il veut toujours négocier, le con.
Pas étonnant que Peres le trouve à son goût.
vendredi 20 avril 2012
Salah Hamouri et la "justice" militaire d'occupation
Salah Hamouri est ce jeune franco-palestinien, emprisonné durant plus de trois ans, condamné par un tribunal miliaire israélien sans preuves à sept ans de prison à l’issue d’un procès où l’utilisation des « aveux » rappelle de sinistres souvenirs. Hamouri reste inconnu pour de nombreux Français. Alors que la mairie de Paris et le gouvernement français se mobilisent pour les « otages », et en premier lieu pour le soldat franco-israélien Gilad Shalit, le silence autour du cas de Hamouri a quelque chose d’exemplaire, comme l’explique dans un article d’une page de Libération Christophe Ayad, « Israël : un Français aux oubliettes » (18-19 octobre 2008).
« Salah Hamouri a été arrêté le 13 mars 2005 sur la route de Ramallah. Deux heures plus tard, la police israélienne retournait l’appartement de ses parents, à Jérusalem-Est, à la recherche de preuves. Ils ont tout retourné, saisi le disque dur de son ordinateur. Ils sont allés jusqu’à démonter les lavabos, se souvient Denise Hamouri, la mère de l’étudiant en sociologie de l’université de Bethléem. Pendant que son fils est détenu pendant trois mois à la prison de la Moskobieh, à Jérusalem, elle apprend dans la presse qu’il est censé avoir participé à un complot visant à assassiner le rabbi Ovadia Yossfe, chef spirituel du parti Shas (ultra-orthodoxe séfarade). Il est aussi accusé d’appartenir au FPLP. Pendant les trois années qui suivent, Salah Hamouri est maintenu en détention administrative, comme la grande majorité des 11 600 prisonniers palestiniens, c’est-à-dire sans supervision de la justice civile. La routine en Israël. »
Pourquoi a-t-il avoué ?
C’est que le procureur lui a proposé un marché. « Si Salah reconnaît les faits, il prendra sept ans de prison : sinon ce sera quatorze. Le dossier est pourtant mince : aucune preuve matérielle, ni armes, ni mails, ni plan, ni écoutes. Les seules “preuves” sont les témoignages, aussitôt rétractés, de détenus palestiniens et l’aveu de Salah, qui a reconnu être passé devant la maison du rabbin avec un ami, accusé lui aussi. L’avocate conseille à la famille d’accepter, car les juges militaires suivent toujours les réquisitions. En tant que Palestinien de Jérusalem, Salah n’a droit à aucune remise de peine. Il ne peut faire appel. »
Jusque-là, il faut le dire, rien que de très banal pour un Palestinien. N’oublions pas que la Palestine occupée compte sans doute le plus grand nombre de prisonniers politiques du monde ; que la torture est d’usage courant ; que les détentions sans jugement le sont aussi ; que la majorité des jeunes hommes, à un moment ou à un autre, passe par les prisons israéliennes ; que ces centaines de mineurs et de femmes sont aussi emprisonnés.
LE MONDE DIPLOMATIQUE
« Salah Hamouri a été arrêté le 13 mars 2005 sur la route de Ramallah. Deux heures plus tard, la police israélienne retournait l’appartement de ses parents, à Jérusalem-Est, à la recherche de preuves. Ils ont tout retourné, saisi le disque dur de son ordinateur. Ils sont allés jusqu’à démonter les lavabos, se souvient Denise Hamouri, la mère de l’étudiant en sociologie de l’université de Bethléem. Pendant que son fils est détenu pendant trois mois à la prison de la Moskobieh, à Jérusalem, elle apprend dans la presse qu’il est censé avoir participé à un complot visant à assassiner le rabbi Ovadia Yossfe, chef spirituel du parti Shas (ultra-orthodoxe séfarade). Il est aussi accusé d’appartenir au FPLP. Pendant les trois années qui suivent, Salah Hamouri est maintenu en détention administrative, comme la grande majorité des 11 600 prisonniers palestiniens, c’est-à-dire sans supervision de la justice civile. La routine en Israël. »
Pourquoi a-t-il avoué ?
C’est que le procureur lui a proposé un marché. « Si Salah reconnaît les faits, il prendra sept ans de prison : sinon ce sera quatorze. Le dossier est pourtant mince : aucune preuve matérielle, ni armes, ni mails, ni plan, ni écoutes. Les seules “preuves” sont les témoignages, aussitôt rétractés, de détenus palestiniens et l’aveu de Salah, qui a reconnu être passé devant la maison du rabbin avec un ami, accusé lui aussi. L’avocate conseille à la famille d’accepter, car les juges militaires suivent toujours les réquisitions. En tant que Palestinien de Jérusalem, Salah n’a droit à aucune remise de peine. Il ne peut faire appel. »
Jusque-là, il faut le dire, rien que de très banal pour un Palestinien. N’oublions pas que la Palestine occupée compte sans doute le plus grand nombre de prisonniers politiques du monde ; que la torture est d’usage courant ; que les détentions sans jugement le sont aussi ; que la majorité des jeunes hommes, à un moment ou à un autre, passe par les prisons israéliennes ; que ces centaines de mineurs et de femmes sont aussi emprisonnés.
LE MONDE DIPLOMATIQUE
jeudi 19 avril 2012
Les organisations sionistes prétendent faire la loi en France
On croit rêver. C'est bien la conséquence de la soumission de la classe dirigeante française au lobby judéo-sioniste.
Après le CRIF qui voulait imposer l'interdiction d'une expo photo sur Gaza à Angoulême, sans succès, eh oui! les temps changent! voici une autre manifestation de cette censure qui s'est exercée pendant des décennies et qui a fait passer Israël pour la victime innocent:
"France : le BNVCA demande l'annulation d'une manifestation pour Salah Hamouri à Bagnolet (Guysen.International.News)
Le Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme demande au préfet de faire annuler la réception en grande pompe du terroriste palestinien Salah Hamouri, le 20 avril, par la ville de Bagnolet."
Et pourquoi ne pas demander, tant qu'on y est, la DETENTION ADMINISTRATIVE, héritage démocratique de la seule "démocratie du P-O." aux récalcitrants français?
Après le CRIF qui voulait imposer l'interdiction d'une expo photo sur Gaza à Angoulême, sans succès, eh oui! les temps changent! voici une autre manifestation de cette censure qui s'est exercée pendant des décennies et qui a fait passer Israël pour la victime innocent:
"France : le BNVCA demande l'annulation d'une manifestation pour Salah Hamouri à Bagnolet (Guysen.International.News)
Le Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme demande au préfet de faire annuler la réception en grande pompe du terroriste palestinien Salah Hamouri, le 20 avril, par la ville de Bagnolet."
Et pourquoi ne pas demander, tant qu'on y est, la DETENTION ADMINISTRATIVE, héritage démocratique de la seule "démocratie du P-O." aux récalcitrants français?
mercredi 18 avril 2012
Les mensonges sionistes sur l'Iran enfin mis à jour!
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad n’a jamais déclaré qu’Israël devait être « rayé de la carte » : sept ans après le lancement de la campagne occidentale contre le programme nucléaire iranien, un haut dirigeant israélien a fini par admettre, publiquement, que cette phrase avait été inventée de toutes pièces par ses propres services de propagande !
L’aveu de Dan Meridor, vice-Premier ministre israélien chargé du Renseignement et de l’Energie atomique, a eu lieu lundi soir à l’antenne d’Al Jazeera.
Le quotidien israélien Yediot Aharonoth a l’honnêteté de le reproduire dans ses colonnes mardi matin.
http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-4216986,00.html
Les médias ignares, notamment français, qui nous ont bassiné pendant des années avec cette phrase, pourtant démentie dès 2005 par des traductions impartiales de la parole du président iranien, feront-ils leur autocritique ? On peut en douter.
La phrase « rayer Israël de la carte » a pourtant une grande importance. C’est en effet le seul « argument » développé par les puissances elles-mêmes maîtresses de la technologie nucléaire, civile et militaire, pour s’opposer au programme nucléaire iranien, au point de menacer ouvertement de bombarder l’Iran.
Car le nucléaire iranien n’a pas toujours été tabou pour l’Occident, bien au contraire.
Dans les années 1970, l’Iran était dirigé par une monarchie (un « Roi des Rois », le « Shah-an-Shah ») étroitement alliée à Israël et à l’Otan (Etats-Unis, France, etc ).
Et l’Iran de ces années-là, dont la police secrète (la « Savak ») est formée par le Mossad israélien et la CIA américaine, est ouvertement encouragé à dépenser ses pétro-dollars pour acheter en Occident des centrales nucléaires, et à développer les technologies de production de plutonium, à usage potentiellement militaire.
La donne change en 1979 quand une vaste révolution populaire renverse le régime du Shah, et aboutit assez rapidement à l’avènement du régime toujours en place 30 ans plus tard, la République Islamique d’Iran.
Contrairement à ce que médias et gouvernants tentent de nous faire croire, ce ne sont pas les caractéristiques religieuses et politiques détestables (tchador obligatoire, cas de lapidations de femmes adultères, torture et assassinat des opposants, etc.) de l’Iran actuel qui gênent les puissances occidentales, mais le positionnement plus indépendant de ce pays depuis le renversement du Shah et l’instauration de la République Islamique.
Nos Sarkozy, Hollande, Guéant et compagnie s’accommodent parfaitement du régime de l’Arabie Saoudite, où les femmes n’ont même pas le droit de conduire une automobile, mais dont les dirigeants lèchent les pieds de Washington.
Alors, quand l’Iran entend poursuivre le développement de son industrie nucléaire –uniquement civile selon ses dirigeants, assurément militaire aussi, selon la propagande occidentale-, l’Otan et Israël menacent. Non qu’on puisse interdire, en règle absolue, le droit de l’Iran de se préparer à l’après-pétrole, concèdent-ils dans un premier temps.
Non qu’on puisse même interdire, en règle absolue, le droit de l’Iran à éventuellement posséder l’arme atomique, sont-ils bien obligés d’ajouter, puisqu’eux-mêmes possèdent un arsenal nucléaire, et qu’ils s’en sont déjà servi (les Etats-Unis en 1945, contre les populations civiles japonaises d’Hiroshima et Nagasaki).
Mais voyez-vous, il faut établir un règlement différent pour l’Iran, car ce dernier « veut rayer Israël de la carte », nous ont-ils répété depuis des années.
Or, la phrase était une invention d’une officine israélienne de désinformation, le centre MEMRI.
Dès le lancement de la campagne « Ahmadinejad veut rayer Israël de la carte », des traducteurs indépendants s’étaient pourtant intéressés à la réalité des propos prononcés en 2005, dans sa langue persane maternelle, par le président iranien fraîchement élu.
Et on n’y trouvait pas trace de ce fameux « rayer Israël de la carte ». La phrase exacte du discours d’Ahmadinejad était en effet : « L’Imam Khomeyni (fondateur de la République Islamique en 1979, NDLR) a dit que le régime occupant Jérusalem disparaîtra un jour de la page de l’histoire ».
Ahmadinejad avait ensuite précisé sa pensée, en prédisant au régime sioniste (les dirigeants iraniens se refusent à prononcer le mot « Israël ») un sort identique à celui de l’Union soviétique ou à celui du Shah d’Iran. Une rhétorique somme toute banale, illustrant le fait que l’histoire est pleine d’exemples de disparitions de régimes politiques, sans que les pays correspondants soient pour autant « rayés de la carte » par une dévastation nucléaire ou autre.
L’aveu de Dan Meridor est-il une bévue de sa part, ou le signal que les dirigeants israéliens ont mis un bémol, ne serait-ce que temporaire, à leur folie belliciste ? A suivre.
(par Nicolas Shahshahani)
CAPJPO-EuroPalestine
L’aveu de Dan Meridor, vice-Premier ministre israélien chargé du Renseignement et de l’Energie atomique, a eu lieu lundi soir à l’antenne d’Al Jazeera.
Le quotidien israélien Yediot Aharonoth a l’honnêteté de le reproduire dans ses colonnes mardi matin.
http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-4216986,00.html
Les médias ignares, notamment français, qui nous ont bassiné pendant des années avec cette phrase, pourtant démentie dès 2005 par des traductions impartiales de la parole du président iranien, feront-ils leur autocritique ? On peut en douter.
La phrase « rayer Israël de la carte » a pourtant une grande importance. C’est en effet le seul « argument » développé par les puissances elles-mêmes maîtresses de la technologie nucléaire, civile et militaire, pour s’opposer au programme nucléaire iranien, au point de menacer ouvertement de bombarder l’Iran.
Car le nucléaire iranien n’a pas toujours été tabou pour l’Occident, bien au contraire.
Dans les années 1970, l’Iran était dirigé par une monarchie (un « Roi des Rois », le « Shah-an-Shah ») étroitement alliée à Israël et à l’Otan (Etats-Unis, France, etc ).
Et l’Iran de ces années-là, dont la police secrète (la « Savak ») est formée par le Mossad israélien et la CIA américaine, est ouvertement encouragé à dépenser ses pétro-dollars pour acheter en Occident des centrales nucléaires, et à développer les technologies de production de plutonium, à usage potentiellement militaire.
La donne change en 1979 quand une vaste révolution populaire renverse le régime du Shah, et aboutit assez rapidement à l’avènement du régime toujours en place 30 ans plus tard, la République Islamique d’Iran.
Contrairement à ce que médias et gouvernants tentent de nous faire croire, ce ne sont pas les caractéristiques religieuses et politiques détestables (tchador obligatoire, cas de lapidations de femmes adultères, torture et assassinat des opposants, etc.) de l’Iran actuel qui gênent les puissances occidentales, mais le positionnement plus indépendant de ce pays depuis le renversement du Shah et l’instauration de la République Islamique.
Nos Sarkozy, Hollande, Guéant et compagnie s’accommodent parfaitement du régime de l’Arabie Saoudite, où les femmes n’ont même pas le droit de conduire une automobile, mais dont les dirigeants lèchent les pieds de Washington.
Alors, quand l’Iran entend poursuivre le développement de son industrie nucléaire –uniquement civile selon ses dirigeants, assurément militaire aussi, selon la propagande occidentale-, l’Otan et Israël menacent. Non qu’on puisse interdire, en règle absolue, le droit de l’Iran de se préparer à l’après-pétrole, concèdent-ils dans un premier temps.
Non qu’on puisse même interdire, en règle absolue, le droit de l’Iran à éventuellement posséder l’arme atomique, sont-ils bien obligés d’ajouter, puisqu’eux-mêmes possèdent un arsenal nucléaire, et qu’ils s’en sont déjà servi (les Etats-Unis en 1945, contre les populations civiles japonaises d’Hiroshima et Nagasaki).
Mais voyez-vous, il faut établir un règlement différent pour l’Iran, car ce dernier « veut rayer Israël de la carte », nous ont-ils répété depuis des années.
Or, la phrase était une invention d’une officine israélienne de désinformation, le centre MEMRI.
Dès le lancement de la campagne « Ahmadinejad veut rayer Israël de la carte », des traducteurs indépendants s’étaient pourtant intéressés à la réalité des propos prononcés en 2005, dans sa langue persane maternelle, par le président iranien fraîchement élu.
Et on n’y trouvait pas trace de ce fameux « rayer Israël de la carte ». La phrase exacte du discours d’Ahmadinejad était en effet : « L’Imam Khomeyni (fondateur de la République Islamique en 1979, NDLR) a dit que le régime occupant Jérusalem disparaîtra un jour de la page de l’histoire ».
Ahmadinejad avait ensuite précisé sa pensée, en prédisant au régime sioniste (les dirigeants iraniens se refusent à prononcer le mot « Israël ») un sort identique à celui de l’Union soviétique ou à celui du Shah d’Iran. Une rhétorique somme toute banale, illustrant le fait que l’histoire est pleine d’exemples de disparitions de régimes politiques, sans que les pays correspondants soient pour autant « rayés de la carte » par une dévastation nucléaire ou autre.
L’aveu de Dan Meridor est-il une bévue de sa part, ou le signal que les dirigeants israéliens ont mis un bémol, ne serait-ce que temporaire, à leur folie belliciste ? A suivre.
(par Nicolas Shahshahani)
CAPJPO-EuroPalestine
mardi 17 avril 2012
Le VASSAL palestinien rencontre son maître et SAIGNEUR sioniste
Ce mardi 17 avril 2012, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, reçoit son homologue palestinien, Salam Fayyad, à Jérusalem, après une rupture des négociations qui a duré dix-huit mois.
Ce Fayyad se déclare 1er ministre, mais de quoi? d'un banthoustan entièrement contrôlé par les forces d'occupation sioniste?
Rappelons cette anecdote. Il y a quelques mois, ce "1er ministre" de pacotille a voulu inaugurer une école arabe dans la Jérusalem annexée. L'occupant a dit NIET et le Palestinien est resté chez lui la queue entre les jambes.
Ce Fayyad se déclare 1er ministre, mais de quoi? d'un banthoustan entièrement contrôlé par les forces d'occupation sioniste?
Rappelons cette anecdote. Il y a quelques mois, ce "1er ministre" de pacotille a voulu inaugurer une école arabe dans la Jérusalem annexée. L'occupant a dit NIET et le Palestinien est resté chez lui la queue entre les jambes.
mardi 10 avril 2012
«CE QUI DOIT ETRE DIT» par Günther Grass
«CE QUI DOIT ETRE DIT»
Pourquoi me taire, pourquoi taire trop longtemps
Ce qui est manifeste, ce à quoi l'on s'est exercé dans des jeux de stratégie au terme desquels nous autres survivants sommes tout au plus des notes de bas de pages
C'est le droit affirmé à la première frappe susceptible d'effacer un peuple iranien soumis au joug d'une grande gueule qui le guide vers la liesse organisée, sous prétexte qu'on le soupçonne, dans sa zone de pouvoir, de construire une bombe atomique.
Mais pourquoi est-ce que je m'interdis De désigner par son nom cet autre pays Dans lequel depuis des années, même si c'est en secret, On dispose d'un potentiel nucléaire en expansion
Mais sans contrôle, parce qu'inaccessible
À toute vérification ?
Le silence général sur cet état de fait silence auquel s'est soumis mon propre silence, pèse sur moi comme un mensonge une contrainte qui s'exerce sous peine de sanction en cas de transgression ; le verdict d'»antisémitisme» est courant.
Mais à présent, parce que de mon pays, régulièrement rattrapé par des crimes qui lui sont propres, sans pareils, et pour lesquels on lui demande des comptes, de ce pays-là, une fois de plus, selon la pure règle des affaires, quoiqu'en le présentant habilement comme une réparation, de ce pays, disais-je, Israël attend la livraison d'un autre sous-marin dont la spécialité est de pouvoir orienter des têtes explosives capables de tout réduire à néant en direction d'un lieu où l'on n'a pu prouver l'existence ne fût-ce que d'une seule bombe atomique, mais où la seule crainte veut avoir force de preuve, je dis ce qui doit être dit.
Mais pourquoi me suis-je tu jusqu'ici ?
parce que je pensais que mon origine, entachée d'une tare à tout jamais ineffaçable, m'interdit de suspecter de ce fait, comme d'une vérité avérée, le pays d'Israël, auquel je suis lié et veux rester lié.
Pourquoi ai-je attendu ce jour pour le dire, vieilli, et de ma dernière encre :
La puissance atomique d'Israël menace une paix du monde déjà fragile ? parce qu'il faut dire, ce qui, dit demain, pourrait déjà l'être trop tard : et aussi parce que nous - Allemands, qui en avons bien assez comme cela sur la conscience - pourrions fournir l'arme d'un crime prévisible, raison pour laquelle aucun des subterfuges habituels n'effacerait notre complicité.
Et admettons-le : je ne me tais plus, parce que je suis las de l'hypocrisie de l'Occident ; il faut en outre espérer que beaucoup puissent se libérer du silence, et inviter aussi celui qui fait peser cette menace flagrante à renoncer à la violence qu'ils réclament pareillement un contrôle permanent et sans entraves du potentiel nucléaire israélien et des installations nucléaires iraniennes exercé par une instance internationale et accepté par les gouvernements des deux pays.
C'est la seule manière dont nous puissions les aider tous, Israéliens, Palestiniens, plus encore, tous ceux qui, dans cette région occupée par le délire vivent côte à côte en ennemis Et puis aussi, au bout du compte, nous aider nous-mêmes.
Pourquoi me taire, pourquoi taire trop longtemps
Ce qui est manifeste, ce à quoi l'on s'est exercé dans des jeux de stratégie au terme desquels nous autres survivants sommes tout au plus des notes de bas de pages
C'est le droit affirmé à la première frappe susceptible d'effacer un peuple iranien soumis au joug d'une grande gueule qui le guide vers la liesse organisée, sous prétexte qu'on le soupçonne, dans sa zone de pouvoir, de construire une bombe atomique.
Mais pourquoi est-ce que je m'interdis De désigner par son nom cet autre pays Dans lequel depuis des années, même si c'est en secret, On dispose d'un potentiel nucléaire en expansion
Mais sans contrôle, parce qu'inaccessible
À toute vérification ?
Le silence général sur cet état de fait silence auquel s'est soumis mon propre silence, pèse sur moi comme un mensonge une contrainte qui s'exerce sous peine de sanction en cas de transgression ; le verdict d'»antisémitisme» est courant.
Mais à présent, parce que de mon pays, régulièrement rattrapé par des crimes qui lui sont propres, sans pareils, et pour lesquels on lui demande des comptes, de ce pays-là, une fois de plus, selon la pure règle des affaires, quoiqu'en le présentant habilement comme une réparation, de ce pays, disais-je, Israël attend la livraison d'un autre sous-marin dont la spécialité est de pouvoir orienter des têtes explosives capables de tout réduire à néant en direction d'un lieu où l'on n'a pu prouver l'existence ne fût-ce que d'une seule bombe atomique, mais où la seule crainte veut avoir force de preuve, je dis ce qui doit être dit.
Mais pourquoi me suis-je tu jusqu'ici ?
parce que je pensais que mon origine, entachée d'une tare à tout jamais ineffaçable, m'interdit de suspecter de ce fait, comme d'une vérité avérée, le pays d'Israël, auquel je suis lié et veux rester lié.
Pourquoi ai-je attendu ce jour pour le dire, vieilli, et de ma dernière encre :
La puissance atomique d'Israël menace une paix du monde déjà fragile ? parce qu'il faut dire, ce qui, dit demain, pourrait déjà l'être trop tard : et aussi parce que nous - Allemands, qui en avons bien assez comme cela sur la conscience - pourrions fournir l'arme d'un crime prévisible, raison pour laquelle aucun des subterfuges habituels n'effacerait notre complicité.
Et admettons-le : je ne me tais plus, parce que je suis las de l'hypocrisie de l'Occident ; il faut en outre espérer que beaucoup puissent se libérer du silence, et inviter aussi celui qui fait peser cette menace flagrante à renoncer à la violence qu'ils réclament pareillement un contrôle permanent et sans entraves du potentiel nucléaire israélien et des installations nucléaires iraniennes exercé par une instance internationale et accepté par les gouvernements des deux pays.
C'est la seule manière dont nous puissions les aider tous, Israéliens, Palestiniens, plus encore, tous ceux qui, dans cette région occupée par le délire vivent côte à côte en ennemis Et puis aussi, au bout du compte, nous aider nous-mêmes.
dimanche 8 avril 2012
Le régime sioniste malade de la critique internationale
Dans les premières décennies de son existence, le régime sioniste se glorifiait de sa "démocratie" et de son "ouverture". Il faut dire que les critiques étaient inexistantes. Israël pouvait se permettre de se montrer magnanime et tolérant.
Et puis on a vu poindre le fascisme et l'apartheid sous l'occupation et la volonté de puissance et de domination reléguant la "paix" à une illusion et à une reconnaissance de la suprématie sioniste sur la région.
Alors les critiques devenaient insupportables. Expulsion des militants des droits de l'homme, des militants juifs contestataires comme Chomsky et Finkelstein, et last but not least:
« Le poète allemand Günter Grass sera interdit d’entrer en Israël », affirme le ministre de l’Intérieur Eli Yishai dimanche, après que ce prix Nobel ait écrit un poème controversé accusant Israël de menacer la paix mondiale. Yishai a affirmé à JSSNews avoir déclaré Grass, 84 ans, « persona non grata."
Et puis on a vu poindre le fascisme et l'apartheid sous l'occupation et la volonté de puissance et de domination reléguant la "paix" à une illusion et à une reconnaissance de la suprématie sioniste sur la région.
Alors les critiques devenaient insupportables. Expulsion des militants des droits de l'homme, des militants juifs contestataires comme Chomsky et Finkelstein, et last but not least:
« Le poète allemand Günter Grass sera interdit d’entrer en Israël », affirme le ministre de l’Intérieur Eli Yishai dimanche, après que ce prix Nobel ait écrit un poème controversé accusant Israël de menacer la paix mondiale. Yishai a affirmé à JSSNews avoir déclaré Grass, 84 ans, « persona non grata."
jeudi 5 avril 2012
Le Kollabo (1er ministre, ouah ouah) palestinien lèche la main de son maître
Alors que la colonisation sioniste se poursuit implacablement et que bientôt les Palestiniens ne disposeront ni de terre ni d'eau, les kollabos palestiniens poursuivent leur misérable dialogue pour sauvegarder leurs misérables privilèges!
"Le Premier ministre de l’État d’Israël, Benjamin Netanyahu et le Premier ministre palestinien Salam Fayyad vont se rencontrer après les fêtes de Pessah, lors de « la plus importante réunion bilatérale depuis septembre 2010 », selon les déclarations du bureau du Premier ministre à Jérusalem, mercredi 4 avril 2012. Le Premier ministre de l’AP va transmettre, lors de cette rencontre, une lettre du président Mahmoud Abbas à Benjamin Netanyahu, détaillant les exigences palestiniennes pour le redémarrage du processus de paix."
"Le Premier ministre de l’État d’Israël, Benjamin Netanyahu et le Premier ministre palestinien Salam Fayyad vont se rencontrer après les fêtes de Pessah, lors de « la plus importante réunion bilatérale depuis septembre 2010 », selon les déclarations du bureau du Premier ministre à Jérusalem, mercredi 4 avril 2012. Le Premier ministre de l’AP va transmettre, lors de cette rencontre, une lettre du président Mahmoud Abbas à Benjamin Netanyahu, détaillant les exigences palestiniennes pour le redémarrage du processus de paix."
Nouvelle tentative de censure par le CRIF
Les judéo-sionistes sont d'une grande sensibilité. Ils ne supportent pas qu'on évoque les souffrances des Gazaouis. Bien fait pour leur gueule. Ils n'ont qu'à accepter la PAX ISRAELANA, comme les KOLLABOS de Cisjordanie!
Lorsque nous avons appris que l’association Charente Palestine Solidarité a sollicité le Maire (PS) d’Angoulême afin d’utiliser à titre gratuit l’espace municipal de l’Hôtel Saint Simon entre le 10 et le 14 avril 2012, pour y exposer des photographies du reporter Frédéric Sautereau sur le Hamas dans la bande de Gaza, notre sang n’a fait qu’un tour. Nous avons su, de plus, que la municipalité d’Angoulême s’était empressée de répondre favorablement à cette demande. À la stupeur s’est ajoutée la consternation. La mairie d’Angoulême se déshonore.
Lorsque nous avons appris que l’association Charente Palestine Solidarité a sollicité le Maire (PS) d’Angoulême afin d’utiliser à titre gratuit l’espace municipal de l’Hôtel Saint Simon entre le 10 et le 14 avril 2012, pour y exposer des photographies du reporter Frédéric Sautereau sur le Hamas dans la bande de Gaza, notre sang n’a fait qu’un tour. Nous avons su, de plus, que la municipalité d’Angoulême s’était empressée de répondre favorablement à cette demande. À la stupeur s’est ajoutée la consternation. La mairie d’Angoulême se déshonore.
mercredi 4 avril 2012
L'EMPIRE SIONISTE A ENFIN TROUVE SES "REFUGIES"
Il fallait le faire, le sionisme l'a fait. On se souvient de leur propagande acharnée pour faire partir les juifs des pays arabes, je parle en connaissance de cause du Maroc, la propagande et les tromperies de toutes sortes, et le racisme anti-juifs arabes sur place, et maintenant ils veulent les mettre sur le même plan que les réfugiés palestiniens nettoyés à coups de fusils.
Le ministère des Affaires étrangères a tenu une conférence mardi, au cours de laquelle il a présenté un rapport spécial sur « les réfugiés juifs en provenance des pays arabes. » Le vice-ministre des Affaires étrangères Daniel Ayalon a exhorté le monde arabe à reconnaître sa responsabilité historique pour les exodes massifs des juifs qui vivaient autrefois dans les pays arabes, faisant d’eux, de facto, des réfugiés.
« La Ligue arabe doit accepter la responsabilité et de reconnaître que ce sont eux qui ont causé le déplacement des Juifs des pays arabes », a t-il dit. Ayalon a ajouté que les pays arabes doivent reconnaître leur propre rôle dans la création des réfugiés palestiniens, déplacés par les guerres avec Israël. Il a rappelé que la plupart des « réfugiés » palestiniens se sont enfuis d’Israël sous les ordres égyptiens qui scandaient à la radio : « partez, laissez nous mettre les juifs à la mer, et nous reviendrons victorieux! »
Le ministère des Affaires étrangères a tenu une conférence mardi, au cours de laquelle il a présenté un rapport spécial sur « les réfugiés juifs en provenance des pays arabes. » Le vice-ministre des Affaires étrangères Daniel Ayalon a exhorté le monde arabe à reconnaître sa responsabilité historique pour les exodes massifs des juifs qui vivaient autrefois dans les pays arabes, faisant d’eux, de facto, des réfugiés.
« La Ligue arabe doit accepter la responsabilité et de reconnaître que ce sont eux qui ont causé le déplacement des Juifs des pays arabes », a t-il dit. Ayalon a ajouté que les pays arabes doivent reconnaître leur propre rôle dans la création des réfugiés palestiniens, déplacés par les guerres avec Israël. Il a rappelé que la plupart des « réfugiés » palestiniens se sont enfuis d’Israël sous les ordres égyptiens qui scandaient à la radio : « partez, laissez nous mettre les juifs à la mer, et nous reviendrons victorieux! »
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