mardi 31 janvier 2012

AUTO-CENSURE: LA MALADIE INFANTILE DE LA DEMOCRATIE MAROCAINE

L’auto-censure consiste à « décourager » par une menace potentielle les opposants ou ceux qui s’engageraient dans des politiques, culturelles par exemple, qui contrarieraient le pouvoir. Pas besoin de répression : Les gens respectent spontanément la règle. C’est ce qui se passait sous le règne précédent. En plus de la répression policière proprement dite.

Je croyais qu’on aurait fait des progrès depuis. Il est vrai que la façade présente mieux. Les apparences sont sauves. Ou alors l’auto-censure est suffisamment ancrée dans les esprits et les comportements, qu’elle en devient aussi normale qu’une formule de politesse.

Venant au Maroc pour une conférence à El Jadida, pour le roman : « Le destin des Sœurs Bennani-Smirès », j’avais contacté quelques institutions pour animer des débats avec les amis de Casablanca. La réponse avait été tout de suite enthousiaste, au point de me faire regretter de ne rester qu’une semaine. Enfin un écrivain qui allait nous expliquer ses engagements politiques (exposés sur les réseaux sociaux) et une vision non-conformiste de l’histoire des relations judéo-musulmanes (dont les lecteurs du roman « du danger de monter sur la terrasse » en avaient eu un aperçu) !

Au départ, je souhaitais aussi mettre l’accent sur mon livre : « Le Printemps des Sayanim ». Définition : Les sayanim – informateurs en hébreu – sont des juifs de la diaspora qui, « par patriotisme », acceptent de collaborer ponctuellement avec le Mossad, ou autres institutions sionistes, leur apportant l’aide nécessaire dans le domaine de leur compétence. Sujet sensible, même et surtout au Maroc. Un sujet qui a passionné des centaines d’amis marocains sur les réseaux sociaux.

Mais ces institutions culturelles ont très vite réalisé leur erreur. Soit elles avaient entendu parler de mes écrits et trouvaient des prétextes dilatoires. Soit elles rappelaient quelques heures plus tard, après des recherches sur internet, et annulaient la conférence.

Le pire, je l’ai vécu avec M. Baker Saddiki, responsable de l’espace Saddiki, Boulevard Ghandi à Casablanca. Son 1er mail du 21 décembre 2011 était absolument enthousiaste. Grande soirée en perspective, avec médias et large communication. Echange de mails et de documents divers. Date fixée pour la conférence : le 26 janvier 2012. Et puis le 13 janvier, 2 jours avant la campagne de promotion dans la presse, changement brutal. Annulation pour cause de « travaux urgents » et durables. Quelques personnes qui connaissent bien les lieux m’ont affirmé que le 26 janvier, à l’heure où je donnais ma conférence à l’USM de Casablanca, il n’y avait pas de travaux particuliers sur le site de la fondation Saddiki. Tant de pusillanimité et de bêtise !

Mais je comprends leur panique. Je ne suis pas du genre à reprendre les « vérités » assénées par l’establishment sur l’harmonie et la coexistence parfaites entre juifs et musulmans. Les juifs marocains ont toujours été des sujets mineurs, au sens « arendtien » du terme. Le juif marocain n’a pas à ouvrir sa gueule. Mais je ne suis pas un « juif de cour », expression empruntée à Abraham Serfaty qui écrivait :
« Pourquoi suis-je le seul exilé dont on refuse le retour chez lui, fût-ce dans les geôles du roi ? La Maghzen ne peut et ne pouvait tolérer que nous ayons une voix citoyenne. Le Maghzen ne date pas de Hassan II. Le premier Mellah à Fès a été fondé par les Mérinides en 1438. Ce fut la tutelle des juifs qui devaient rester inaudibles, sauf les juifs de cour dont il se servait. Un juif opposant, c’est impensable. »

Ou comme M. Serge Berdugo qui se répand urbi et orbi sur cette image idyllique. Car enfin, « les faits sont têtus » disait Lénine, pourquoi 99,5% des juifs marocains sont partis et continuent à partir ? Pourquoi tous les bacheliers juifs, depuis 40 ans, vont étudier à l’étranger et ne reviennent plus ?

Et voilà par exemple une autre vérité qu’on n’aime pas entendre. Abraham Serfaty : « Je dis que la campagne menée dans les journaux de l’Istiqlal en 1961 et qui fut rééditée en 1967 était du racisme. Elle alimentait fortement les desseins de la bourgeoisie juive et du sionisme. »

La population juive au Maroc, qui se réduit comme peau de chagrin chaque année, sert plutôt de vitrine pour l’extérieur, de faire-valoir pour une co-existence artificielle. Voilà ce que disait Simon Lévy dans une interview en 2011 :
Vous avez évoqué tantôt une sorte de marginalisation à l’égard des juifs marocains…
« Il s’agit en effet d’une décision politique. Un historien a remarqué en 2000 qu’il n’y avait aucune mention de toute une partie des Marocains (l’héritage juif) dans les manuels scolaires des enfants pendant 33 ans. Dans ce cas, comment voulez-vous que cette génération s’identifie ou reconnaisse une composante importante de son histoire et de son identité? Malheureusement, tout ce que cette génération sait des juifs aujourd’hui se rapporte uniquement au conflit israélo-palestinien. Néanmoins, il existe encore une génération plus âgée qui garde toujours en mémoire cet héritage de la société marocaine, surtout dans certaines campagnes où des gens se souviennent encore de leurs voisins juifs, de leurs noms, de leur mode de vie, etc. »

Mais ce sont des questions qu’il vaut mieux ne pas soulever publiquement. Gardons notre belle image d’épinal.

Il y a une autre raison à la répugnance des responsables bien-pensants à me voir prendre la parole dans mon pays. Je suis engagé politiquement. À gauche. Mon blog et mes 2 pages Facebook en font foi.

Je milite pour une Palestine unie et démocratique. Je ne défends pas – et je critique durement – la politique de « dialogue » avec un état qui continue, impunément, agressivement, cyniquement, à coloniser et à détruire les structures sociales, économiques et culturelles de la société palestinienne.

Cette politique de « dialogue », bien servie par un autre « juif de cour », le sayan André Azoulay, n’a eu pour résultat jusqu’à présent qu’à légitimer la mainmise sioniste sur toute la Palestine.

Que des dirigeants sionistes, comme la « bouchère de Gaza », arrivent au Maroc, à Tanger, comme en terrain conquis, et reçus avec les honneurs, je trouve cela indigne d’un pays arabe et musulman.

Les responsables culturels qui ont retourné leur veste, ne sont pas allés chercher leurs instructions au Palais ou au ministère de l’Intérieur. Pas la peine. Ils ont intégré la pensée unique et ne veulent surtout pas prendre le risque de déplaire. On ne sait jamais de quoi l’avenir sera fait. De bons soldats qui ont assimilé l’auto-censure.

Malheureusement, cette attitude, qui ne recouvre pas seulement les questions qui me touchent personnellement, mais des sujets bien plus graves pour la démocratisation de la société, constitue un frein aux débats et à l’expression libre des opinions.
Mohamed Arkoun avait dit un jour, dans une conférence tenue à Casablanca dans les années 80 : « Les sociétés arabes ne connaîtront une révolution authentique, que lorsque la parole sera réellement libérée, dans tous les domaines, sans exception. »

Jacob Cohen

10 commentaires:

  1. M. Cohen,
    Vous avez qualifié votre retour au Maroc en 1978 de "période riche et heureuse". Vous dites "mon pays" et "mes compatriotes". Des sentiments on ne peut plus normaux…
    Le 26 janvier au club USM à Casablanca, j'ai cru découvrir un autre homme. Un Marocain est revenu dans son pays nous dire qu'il ne croit pas à "l’harmonie et la coexistence entre Juifs et Musulmans". Selon vous, entre les uns et les autres il n'y a qu'une "coexistence artificielle". Je pense que vous exagérez beaucoup en disant que "les juifs marocains ont toujours été des sujets mineurs".
    - "Pourquoi 99,5% des juifs marocains sont partis et continuent de partir ?" Vous ne trouvez pas que cette question devrait être posée à ceux qui se sont précipités en grand nombre vers l'inconnu, qui ont abandonné leurs maisons, leurs commerces, leurs racines ? On ne lâche pas son pays aussi facilement. Je dis cela en sachant qu'Abraham Serfaty avait raison lorsqu'il constatait : « la campagne menée dans les journaux de l’Istiqlal en 1961 et qui fut rééditée en 1967 était du racisme. Elle alimentait fortement les desseins de la bourgeoisie juive et du sionisme ».
    - Vous dites : "Tout ce qu'on sait des juifs aujourd’hui se rapporte uniquement au conflit israélo-palestinien". Ce n'est pas un peu compréhensible ? Le juif moyen dans la diaspora a hélas souvent montré son allégeance à l'entité sioniste. Cette prédisposition est naturellement assimilée à une trahison. Comment ne pas le comprendre ?
    - Je vous vois avec plaisir vous indigner à l'idée que des dirigeants sionistes, "comme la bouchère de Gaza, arrivent au Maroc, à Tanger, comme en terrain conquis, et reçus avec les honneurs". Le slogan "pour une Palestine unie et démocratique" me semble néanmoins très insuffisant aujourd'hui, vu le drame vécu au jour le jour par la population palestinienne. Le véritable problème, le forfait premier et primordial est la SPOLIATION. Nous avons d'un coté des spoliateurs et criminels ; de l'autre, des victimes EXPULSEES de leurs terres. D'un coté, des hordes de colons et soldats sanguinaires, de l'autre des populations de civils désarmés et vulnérables…
    Il n'empêche : la décision d'annuler votre conférence à l’espace Saddiki montre à quel point ceux qui l'ont prise sont bêtes et médiocres.
    Cordialement.

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  2. Encore sous l’intensité de l’émotion que procure votre texte, voici en 639mots et 3667 (espaces compris) caractères tous mes remerciements et l’expression de ma très haute considération.
    (Copier-coller du texte de 887 mots sur demainonline)

    […] Parce que je dois vous avouer -et toute honte bue- que le nom de l’auteur ne me disait absolument rien (qui vaille ?…). Le hasard (ou est-ce la chance ?) ne m’ayant pas bien gâté avec les « INTELLO », il y avait de forte chance que je tombe sur un autre juif genre Azoulay, DSK et ou autre BHL !…
    Je le trouve bien trop optimiste à mon goût lorsqu’il écrit par exemple «Je croyais qu’on aurait fait des progrès depuis». Quant à espérer «une vision non-conformiste de l’histoire», je devrais l’obliger à aller prier avec moi le vendredi pour qu’il puisse de ses propres oreilles entendre (« كل بدعة ظلآلة وكل ظلآلة في النآر ») et imaginer l’effet de ces mots répétés tous les vendredis qu’Allah a créés depuis au moins l’avènement des Alaoui ! Tiens, pour ne pas oublier tout un anniversaire, depuis le 30 mars 1912 (Et bientôt, le 30 mars 2012 : un siècle NOIR et de NOICEUR dans notre histoire !).
    Mais arrivée à «je trouve cela indigne d’un pays arabe et musulman» et sans comprendre ce qui m’arrivait, de chaudes et généreuses larmes m’ont brouillé la vue ! Est-ce LA chance de MA VIE ?…
    Mais quelle émotion ! Quelle émotion a bouleversé de fond en comble votre humble Asçotta ! M’était-il donné de vivre une si INTENSE QUOI ? TRISTESSE ? JOIE ? TENDRESSE ? ÉMOTION POINT BARRE.
    Élie & Allah sont très grands ! QU’ILS SOIENT TOUS LES DEUX ici et maintenant REMERCIÉS pour m’avoir offert cet instant de bonheur et d’émotion pour NOTRE PAYS, mon bien cher Si’YA3KOB’L’ COHEN (J’en ai eu dans ma classe des Cohen, musulmans, les traitres aux juifs !…).
    J’ai vécu une émotion de la même nature et de la même intensité lorsque je suis tombéE pas plus tard que fin janvier 2012, sur ces lignes qui parlent d’une toute autre histoire :
    «Où cela devient intéressant, c’est que ma mère qui, on l’a vu, n’a jamais vraiment possédé la langue arabe, a voulu que son livre parût en arabe et en arabe seulement, car, expliquait-elle, elle ne le faisait que pour les lecteurs et les lectrices de l’œuvre de son mari dans tout le monde arabe. C’est à eux et à elles qu’elle entendait s’adresser et révéler peut-être des aspects nouveaux et inconnus du grand homme [Taha Hussein]» *
    L’auteur (Monsieur Jacob Cohen) de ce précis, concis, claire, et beau texte répond, à n’en pas douter, à la plus stricte, la plus authentique, la PLUS EXIGENTE et donc la plus belle et la PLUS NOBLE définition de l’intellectuel. Il nous décrit avec réalisme et preuve à l’appui pour les sceptiques et les plus royalistes que Mohamed VI ses malheurs avec les «quelques institutions» qui ne respectent pas la « parole donnée » (Quelle honte au Maroc que l’HOMME SANS PAROLE !…), n’ont aucun sens de l’honneur et pour tout dire des lâches qui trahissent jusqu’à leur propre promesse !…«Quelques institutions» qui sont à l’image morale de la plus haute institution du royaume du Maroc ! Mais ne dit-on pas du poisson (Le Maroc, pays de poisson ; et Jouje’Ebhora Jouje’Ebhora oual’3icha dima ma9qhora !…).
    Oui, Si’L'COHEN : «Ils ont intégré la pensée unique et ne veulent surtout pas prendre le risque de déplaire.». Oui, Khouya’L'Cohen : «La force réelle du système ne réside pas dans la violence de la classe dirigeante ou du pouvoir de coercition de l’appareil d’État, mais dans l’acceptation par les gouvernés d’une conception du monde propre à ceux qui les gouvernent»
    *Moënis Claude TAHA HUSSEIN, Mes souvenirs. IVe partie: « Le soir (1984-2000) […].
    Asçotta WellCabal

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  3. Le conseiller de Sa Majeste le Roi, Monsieur Andre Azoulay, se fait traiter ici de "sayan", c'est a dire, dans le jargon paranoide de Jacob Cohen, de COLLABORATEUR d'une Puissance etrangere.
    Monsieur Andre Azoulay est connu (outre ses immenses qualites intellectuelles) pour etre un homme circonspect et pacifique. Mais j'espere vivement qu'il trainera cette fois-ci Jacob Cohen devant les tribunaux pour DIFFAMATION.

    Jacob Cohen PROUVEZ que Monsieur Andre Azoulay est un "sayan", selon la definition que vous donnez vous-meme dans votre (mauvais) livre.

    Jacob Cohen, PROUVEZ que Monsieur Andre Azoulay est a la solde du Mossad israelien.

    Sinon, j'espere que les dommages-interets que Monsieur Azoulay obtiendra du tribunal seront TRES eleves. Il en fera don, j'en suis convaincu, a tout Organisme qui prone la convivialite entre Juifs et Arabo-musulmans. Et non la haine mutuelle que vous attisez.

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  4. À la première virgule, on devine l'Anonyme, ses motivations et tout son argumentaire : médiocre et idiot !...
    Imaginer le Mossad faisant signer des contrats de travail en bonne et due forme dont on peut par exemple obtenir des copies conformes (contre bakchich éventuellement au Maroc) qu'on pourrait présenter lors d'une défense en dommage et intérêt devant un tribunal français ou marocain -à supposer que les systèmes judiciaires de France ou du Maroc soient "indépendants" de l'Exécutif- est un argument pour "TERRORISER" dans une cour de petite école du bled, mon ami !
    Qui ignore que l'État sioniste est celui dont le Renseignement est LE MODÈLE D'ORGANISATION ET D'EFFICACITÉ inégalable à cause des sayans ?...
    N'avez-vous pas trouvé "?!?!?!" le voyage à TEL-AVIV en URGENCE de l'avocat de DSK lorsque celui-ci était incarcéré à Rikers Island : De la magie ! Et la Nafissatou l'a échappé belle !...Si elle avait eu ne serait-ce qu'un semblant de situation, elle l'aurait perdu !... ON n'accuse pas un sayan de tentative de viol, même s'il y a eu "consentement" qui veut, n'est-ce pas ?
    Je suis sûr que mon ANONYME N'A RIEN À VOIR AVEC L'ÉTAT SIONISTE ET SON ADMIRABLE MOSSAD, main droite levée et OuAllah-Al3adim !...
    Il défend juste l'honneur d'Azoulay, du Palais et accessoirement celui du Mossad qui s'en crisse de l'honneur comme de l'an 40 (Skuzé moi, pour l'an 40 s'il rappelle la SHOAH ?...) ; en a-t-il, lui de l'honneur, MON ANONYME ?...

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  5. "Ton" anonyme a pour lui l'honneur d'etre consequent avec lui-meme. Juif de gauche, il s'abtient de lecher les babouches des nationalistes nassero-staliniens qui tiennent aujourd'hui le haut du pave mediatique. Ayant ete poursuivi et incarcere au Maroc du temps du sinistre tamdem HassanII-Basri, il a trouve REFUGE en Israel. Il critique sa nouvelle Patrie DE L'INTERIEUR, tout en veillant a souligner sa joie de vivre dans un pays reellement democratique.

    Ce meme refuge que trouvera Jacob Cohen si/quand l'antijudaisme triopmphera un jour dans sa planque francaise.

    Quant a paranoia qui voit la main du Mossad partout, meme dans les parties de jambes en l'air de DSK, j'en laisse a Ascotta toute la responsabilite.

    (Et si Jacob Cohen lui-meme etait un "sayan" qui joue un jeu au second degre? Voire au troisieme degre?..Il est permis de tout imaginer avec ce foutu Mossad...hi hi hi!)

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  6. Ainsi donc, MON ANONYME, qui a certainement trois boules au lieux de deux, puisque -FILS DU PEUPLE ÉLU- il a, en sus «l'honneur d'etre consequent avec lui-meme. Juif de gauche», qui -in fine et par l'intelligence et la pertinence de sa réaction, prouve hors de tout doute raisonnable que " la théorie sayan" n'est plus une théorie comme disait JPII au sujet de l'évolution, qu'il «s'abtient de lecher les babouches des nationalistes nassero-staliniens » et (ce qu'il n'a quand même pas précisé, c'est Asçotta qui exagère...) n'aspire et ne rêve que d'avoir "L'HONNEUR" de baiser affectueusement, respectueusement, peut-être même amoureusement, la main sacrée de L'OMBRE DE DIEU SUR LE MAROC avec l'espoir de retourner un jour à la NATION qu'il a trahi pour servir un État sioniste et raciste (Anonyme est gauche !), ainsi donc Mon Anomyme trouve sa Asçotta «nationalistes nassero-staliniens» !...
    Résumons. Voilà, une personne de gauche qui "FUIT" le «Maroc du temps du sinistre tamdem HassanII-Basri, il a trouve REFUGE en Israel», LA MECQUE de LA GAUCHE dont la bête noire n'est autre que les «nationalistes nassero-staliniens» comme chacun sait !...
    Je ne pouvais imaginer un OFFICIEL SAYAN aussi bête : vous donnez l'impression, cher ANONYME, de changer plus souvent de PATRIE que de kippa, bientôt peut-être, avec la "BARAKA DES CHORFAS" une rezza, ou préferez-vous un tarbouch tout rouge qui irait mieux avec votre couleur POLITIQUE (de gauche, puisque c’est vous qui nous le dites !...).
    Je veux t'offrir un petit cadeau et un de mes graffiti avec l'espoir de te ramener à la raison, mon gauchiste-sioniste !

    « دعآء الشرق» : très belle chanson !
    Quand j'entends ce mot (Panarabisme), je sors mes vieux 33 Oum Kalthoum et l’éternel («دعآء الشرق ») .
    Vieille idée que H2 avait épousée un temps pour rompre définitivement avec Nasser et ses rêves chimériques ; Le Plombier se rallia à...Israël sous sa DJELLABA par la suite .
    Beaucoup pensent que cette chimère est morte d'une crise cardiaque après une brève vie parmi des intellectuels à la recherche de sensations fortes ; elle fût enterrée avec ce grand « panarabe-socialiste» qui a eu le malheur d'ignorer jusqu'à l'existence du mot anglo-saxon "CHECK & BALANCE" et bien évidemment l'équivalent ARABE de ce maudit mot qui fait cruellement défaut de TANTAN à DAHRAN !...
    Panarabisme ou panislamisme ne sont que chimères pour Zemzemi, PADS et tous ceux qui n'ont pas aidé à ARABISER ou ISLAMISER cette maudite bébelle "CHECK & BALANCE" !
    Écoutons (« دعآء الشرق») ! Ne dit-on pas de la pêche que si elle pouvait guérir, elle se guérirait de ses asticots d'abord !
    http://www.facebook.com/l.php?u=http%3A%2F%2Fwww.youtube.com%2Fwatch%3Fv%3Dbyt6P_jalBU%26feature%3Dshare&h=KAQFBjP6sAQEtF_3-iuQ31xwn6KgMXB9YUAIbNo9-8oAstQ

    Monsieur Jacob Cohen cherche sa place au sein de la communauté des marocain(e)s : il ne cherche pas à y vivre SOUS LA PROTECTION D'UN TRÔNE POURRI JUSQU'À L’OS!....
    Monsieur Jacob Cohen cherche à IMAGINER ET METTRE AU MONDE avec ses frères & soeurs MAROCAIN(E)S UN NOUVEAU MAROC OÙ TOUS LES ENFANTS DU PAYS PUISSENT VIVRE DANS LA DIGNITÉ, LA JUSTICE SOCIALE ET ÉCONOMIQUE ET LA LIBERTÉ !...
    IL NE VEUT PLUS QUE LES MEMBRES DE SA COMMUNAUTÉ RELIGIEUSE ET CULTURELLE MAROCAINE SOIENT LES SAYANS DES ALAOUI !...
    MAIS Corrigez-moi FISSA LAFRANÇAOUIYA DIALEK si vous voulez lire la suite !

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  7. Au lieu de fumer une bonne marchandise produite a Ketama, Ascotta a pris sa moquette et l'a fourree dans son chakf...

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  8. Lorsqu'on manque d'argument, on se rabat sur du n'importe quoi et du n'importe comment !...
    Il est vrai qu'il ne faudrait pas trop compter sur un sayan ayant perdu son Maroc Alaoui et très mal dans sa peau en Israël où la vie en démocratie se paie cash et où IL NE RÊVE QUE D'UN RETOUR À SON MAROC ALAOUI pour lire des"argument"...!Courir deux PATRIES peut porter malheur, ou est-ce avoir le cul entre deux chaises ?...
    C'est mon ultime message à un médiocre ANONYME sayan qui ne sait plus quoi faire pour retourner à «sa nouvelle Patrie DE L'INTERIEUR, tout en veillant a souligner sa joie de vivre dans un pays reellement democratique» et qui voit des parano. partout mon pauvre choux !
    UN VRAI SAYAN MALADE MENTAL ; tu ne vaut pas un pète en Israël ! À SOIGNER et FISSA !
    Salam et on se verra devant Adonaï-Allah-Saint-Esprit & Co !...

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  9. Retourner vivre au Maroc? Quelle horreur! Je laisse cela aux borgnes qui veulent etre rois au royaume des aveugles...Avec des diplomes qui ne valent pas un pet de souris, ils se font bombarder assistants, voire professeurs (!) dans des (soit disant) universites de troisieme ordre.

    Et puis lecher des derrieres peu allechants, s'excuser mille fois d'etre Juif en embrassant des mains pas tres propres et en faisant de la surenchere anti-sioniste pour se faire applaudir pas des "militants" nassero-staliniens...c'est pas ma tasse de the.

    Notre Ascotta national reconnait quand meme, au detour d'une phrase, qu'Israel est un pays "ou la vie en democratie se paie cash". Youppie! J'ai gagne ma journee!

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