Cour Suprême : Noam Solberg parmi les nouveaux juges!
« Il s’agit d’une grande joie et de la victoire du bon sens » exultait Zeev Elkin (Likoud). Et aussi d’une gifle bienvenue et amplement méritée pour Ahmad Tibi (Raam-Taal), qui venait de déposer une proposition de loi interdisant à un juif habitant la Judée-Samarie ou la partie orientale de Jérusalem d’être nommé juge à la Cour Suprême.
Après une période de tractations intenses et de désaccords au sein de la Commission de choix des Juges, cette dernière est arrivée à une entente pour la nomination de quatre nouveaux juges à la Cour Suprême, et parmi eux Noam Solberg, dont la nomination éventuelle avait fait « scandale » du simple fait qu’il habite à Alon Shevout dans le Goush Etzion ! Les trois autres nominés sont Tsvi Silberthal, candidat favori de la présidente Dorit Beinish, Ouri Shoham et Daphna Barak-Erez.
Le ministre de l’Education Gidon Saar s’est félicité de ces nominations « qui reflètent l’arrivée du pluralisme au sein de la Cour Suprême ». Il semble que l’activisme des députés Likoud pour réformer la Cour Suprême ait finalement poussé les membres de la Commission à se mettre d’accord une fois pour toutes sur les noms des nouveaux juges. Ouri Ariel (Ihoud Leoumi), membre de cette Commission, s’est également réjoui du résultat, indiquant « que malgré toutes les craintes et les critiques, cette Commission nouvelle version fonctionne comme il faut et finira par redorer le blason de la Cour Suprême ».
Dorit Beinish, qui s’inquiète énormément de voir sa caste perdre le pouvoir absolu sur le système judiciaire, avait eu le toupet de déclarer lors d’une réunion de la Commission : « Je n’ai pas de problème avec le juge Solberg. C’est un homme capable. Mais le faire entrer à la Cour Suprême en tant que juge de droite est très problématique !! » Cette réflexion est d’autant plus déplacée que deux parmi les trois autres juges sont connus pour leurs opinions de gauche. Autre bonne nouvelle dans ces nominations, le fait que l’ancien Conseiller juridique du gouvernement, Meny Mazouz, n’ait pas été choisi. Mazouz, tout comme l’ancien président Prof. Aharon Barak et l’actuelle, Dorit Beinish, est un chaud partisan de l’interventionnisme de la Cour Suprême dans les affaires politiques, y compris au moyen d’invalidation de lois votées par les députés.
de la victoire, gidon, ministre de l education
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