Ce blog est par nature progressiste, destiné à démythifier Israël et à contrer sa propagande. Ouvert aux débats, aux échanges, et à toutes contributions allant dans ce sens.
François Hollande
le nouveau grand larbin des sionistes. Le 1er majordome de
l'impérialisme israélien. Le cireur de pompes du colonisateur
Netanyahou. Qui reprend à son compte les délires d'un régime ivre de sa
puissance et qui se rêve le maître d'un empire qui étendrait sa domination de Tanger à Bagdad en incluant Riadh et Benghazi.
François Hollande, grisé et fasciné par cette nouvelle race de
conquérants prétoriens, a repris à son compte leur slogan impérial
destiné à écraser tout Etat de la région qui oserait contester son
hégémonie.
L'indépendance et la grandeur de l'Iran leur sont tout
simplement intolérables. On a écrasé l'Irak. On détruit la Syrie.
L'Egypte et l'Arabie saoudite sont devenus de gentils toutous qui font
risette à leur maître. Les autres Etats arabes, on n'en parle même pas. Le nucléaire iranien menacerait, selon la phraséologie sioniste reprise
par le servile Hollande, "la paix dans le monde". Rien que ça. Un pays
qui n'a même pas une seule bombe atomique. Face à l'armada yankee, à la
force de frappe française, et aux 6 sous-marins israéliens capables de
lancer des centaines d'ogives à têtes multiples. Après avoir bien
servi ses maîtres sionistes, le président français se rendra à Ramallah
et dira quelques mots de réconfort aux Palestiniens occupés, écrasés,
humiliés, dépossédés. Il leur dira d'être patients et coopératifs, et
leur promettra d'augmenter l'aumône européenne. François Hollande
aura bien mérité de sa famille socialiste, celle qui a participé à la
campagne de Suez et fourni la bombe atomique à l'Etat sioniste dans les
années 50.
Jacob Cohen à Algeriepatriotique «Une explosion de grande ampleur n’est pas à exclure au Maroc»
Article |
Jacob Cohen : «Le Maroc appartient de plus en plus au Palais royal et à ses affidés.» D. R.
Algeriepatriotique : Vous venez de répondre au
conseiller du roi du Maroc, André Azoulay, dans un langage cru.
Qu’est-ce qui vous a fait réagir avec autant de virulence ?
Jacob Cohen : L’affaire remonte à janvier 2012
lorsqu'un responsable d’une grande salle à Casablanca a annulé ma
conférence en prétextant des travaux qui n’ont jamais eu lieu. J’avais
alors diffusé un article intitulé : «Autocensure : la maladie infantile
de la démocratie marocaine». J’ai expliqué ce boycott par le fait que je
n’allais pas tenir le discours convenu de ceux qui prônent le dialogue,
mais en réalité préparent le terrain à la légitimation d’Israël dans le monde arabe, et en particulier au Maroc.
Je tenais alors André Azoulay pour le maître d’œuvre de cette politique
qui affaiblit le monde arabe face à la pénétration sioniste. De mon
point de vue, son rôle est extrêmement néfaste.
D’où l’inamovible et très écouté André Azoulay tient-il son influence sans limites ? Où n’est-ce qu’une vue de l’esprit ?
C’est un homme extrêmement puissant, travaillant dans l’ombre,
disposant de réseaux influents en France et aux Etats-Unis. Il faut
d’abord rappeler que c’était un dirigeant d’une grande banque française.
Il est probable qu’il fasse partie du Bnai Brit, la franc-maçonnerie
juive internationale, qui regroupe 500 000 membres à travers le monde et
très bien représentée en Amérique. Il est presque chez lui à New York
et doit certainement fréquenter le gratin de cette métropole économique
et financière. Or, c’est là que sont attribués les prêts financiers, que
sont conclus la plupart des grands accords bancaires, commerciaux et
douaniers. Azoulay peut ouvrir toutes les portes pour un pays comme le
Maroc.
Des éléments probants montrent qu’André Azoulay a contribué
dans une large mesure à semer le doute sur la situation qui a prévalu en
Algérie dans les années 1990, en faisant la promotion de la thèse du
«qui tue qui» qui absolvait les terroristes de leurs actes criminels.
Cet acharnement contre l’Algérie s’explique-t-il uniquement par la
mésentente entre nos deux pays sur la question du Sahara Occidental ?
Les tensions entre le Maroc et l’Algérie remontent à 1963. Et ce qu’on a
appelé «la guerre des sables». Un conflit armé tout de même entre deux
pays «frères» nouvellement indépendants. L’affaire du Sahara Occidental
n’est qu’une manifestation de ces tensions, plus liées à la question
d’hégémonie régionale. En soutenant le Sahara Occidental, l’Algérie
cherche à affaiblir son voisin et concurrent et à l’enfoncer dans une
guerre sans fin. Je ne crois pas beaucoup au droit international. Les
Etats ne l’invoquent que lorsque cela les arrange. C’est valable pour tous les
pays. Si les conflits se réglaient conformément au droit international,
on s’adresserait plus souvent à la Cour internationale de justice. Or,
elle est quasiment au chômage.
Pensez-vous que l’Algérie et le Maroc pourraient transcender
leurs différends malgré la différence radicale entre les deux régimes ;
l’un, marocain, monarchique et ultralibéral, l’autre, algérien,
républicain et entretenant une sorte de socialisme déguisé ?
Le problème pour ces deux pays voisins est de trouver un modus vivendi
d’équilibre régional et de respect mutuel. Ce qui ne semble pas le cas
actuellement, bien que cette situation soit terriblement préjudiciable
aux deux pays qui ont des économies complémentaires. Et qui le paient
cher. Quand on pense à ce qu’ils auraient pu réaliser en commun pendant
les 40 dernières années ! Pour utiliser une référence marxiste, je
dirais que les différences entre les deux régimes représentent la
superstructure, c’est-à-dire l’expression de contradictions et
d’oppositions beaucoup plus structurelles, et qui y vont de leur survie.
Le plus terrible, c’est cette dynamique de la défiance et de la haine
qui s’est enracinée et qui pourrait compromettre un vrai rapprochement,
malgré une bonne volonté des dirigeants. Je crois que ces derniers
finissent par être prisonniers de leurs propres mythes.
L’opposant Abdelmoumène Diouri, avant de rentrer au Maroc après un long exil, a publié son fameux livre A qui appartient le Maroc ? Avez-vous une réponse à cette question ?
Le Maroc appartient de plus en plus – ce qui n’était pas le cas jusque
dans les années 80 – au Palais royal et à ses affidés, avec la
collaboration complice des grandes multinationales. On peut dire
aujourd’hui qu’aucune activité économique d’importance n’échappe, au
moins en grande partie, à l’emprise du roi. Et cela ne concerne pas
seulement les secteurs modernes de l’économie. L’agriculture, secteur
traditionnel par excellence, est devenue un enjeu capital pour
l’enrichissement de la monarchie. Les meilleures terres, surtout celles qui étaient occupées
par les colons français, sont devenues la chasse gardée du pouvoir et de
ses obligés et représentent un secteur productif tourné vers
l’exportation.
Les indicateurs économiques et financiers montrent que le Maroc
traverse une crise sévère qui l’oblige à recourir à l’emprunt malgré
une dette extérieure faramineuse, hypothéquant ainsi jusqu’à son
indépendance. Quelles sont les raisons de cette crise ? Comment un Maroc
surendetté pourrait-il en sortir ?
Les raisons de la crise résident dans le choix du développement choisi,
c’est-à-dire favoriser une minorité privilégiée au détriment de la
majorité et en y associant des groupes internationaux, intéressés par un
bénéfice immédiat et rapatriable. Et on s’y enfonce en en devenant
l’otage de leurs exigences. Tant que le Maroc poursuivra dans cette
logique financière et marchande, on ne voit pas comment il peut se
libérer de l’emprise internationale. Sans compter que les possédants
nationaux n’ont qu’une hantise : faire échapper leur fortune au fisc par
la corruption et l’évasion dans les paradis fiscaux.
Le Maroc est-il à l’abri d’une explosion sociale si la situation empirait davantage ?
Des explosions sociales, il y en a déjà eu. J’en ai vécu
personnellement trois. En 1965, 1981 et 1984. Et il y en a toujours,
mais qui restent localisées. Le peuple n’en peut plus devant les
inégalités criantes, la corruption et les injustices. Mais ces
explosions sont toujours matées dans le sang. En 65, on tirait à la
mitraillette sur les manifestants des hélicoptères. Une explosion d’une
grande ampleur n’est pas à exclure, mais le régime n’hésitera devant
aucune extrémité pour la mater, car il aura le soutien total de
l’Occident et du monde arabe qui n’ont pas envie de voir tomber un de
leurs bastions. Regardez la révolution à Bahreïn, comme elle est noyée
dans le sang dans l’indifférence des médias et le silence des
chancelleries.
Comment expliquez-vous la main tendue par le Conseil de
coopération du Golfe (CCG) au Maroc, pourtant moins riche et
géographiquement éloigné ?
Solidarité de monarchies, de régimes, de pays ayant la même vision de
leurs intérêts, totalement dépendants de l’Amérique et incapables
d’avoir une vision propre, collaborant plus ou moins ouvertement avec
l’Etat sioniste. Les monarchies du Golfe se sont toujours «inquiétées»
du sort du Maroc, notamment lorsque des régimes révolutionnaires arabes
voulaient abattre cette monarchie «rétrograde et réactionnaire». Une des
principales raisons qui font que le régime marocain tient malgré tout
et arrive à s’en sortir, c’est l’aide généreuse du Golfe. Le roi s’y
rend régulièrement pour parfois «boucler les fins de mois».
Le sionisme domine le monde à travers les deux leviers
superpuissants que sont les finances et les médias, compensant ainsi son
infériorité numérique. Jusqu’à quand cette omnipotence pourra-t-elle
durer, selon vous ?
Cette omnipotence durera tant que dureront la puissance et l’utilité
d’Israël. En fait, tout se tient, tout le système est lié. Les deux
côtés s’aident et se renforcent mutuellement. Malgré tout, un changement
est en train de s’opérer au niveau des médias. L’omnipotence sioniste
est battue en brèche. Le discours antisioniste passe de plus en plus.
Les critiques d’Israël sont devenues quotidiennes.
Comment le sionisme arrive-t-il à phagocyter les institutions politiques des puissances occidentales ?
Le sionisme a inventé un réseau unique dans l’Histoire. Il s’appuie sur
une espèce de cinquième colonne composée de dizaines de milliers de
juifs qui habitent hors d’Israël. Ces juifs sionistes acceptent de
collaborer avec le Mossad depuis les années 50. On les appelle des sayanim (informateurs, ceux qui aident, en hébreu). J’ai décrit leur action en France dans mon livre Le Printemps des Sayanim (éd. L’Harmattan). Ces sayanim
occupent des postes importants dans tous les secteurs d’activité : les
universités, les institutions financières et gouvernementales, le
cinéma, la musique, la publicité, et surtout dans les médias. Ils
contrôlent et façonnent l’information. Imaginez 5 000 sayanim à Hollywood contrôlant l’industrie du cinéma et de la télévision. Imaginez 5 000 sayanim
à New York contrôlant la finance. Et 5 000 à Washington contrôlant le
Congrès. Et il y en a des milliers en Angleterre, en Allemagne, etc.
André Azoulay, pour moi, en est certainement un. Et vous comprendrez
comment cette puissance occulte soutient la cause sioniste.
Le sionisme pourrait-il être vaincu ? Comment ?
Le sionisme est un colosse aux pieds d’argile. Parce qu’il est en train
de perdre sa légitimité dans le monde entier. Malgré l’activisme des
sayanim, Israël n’a plus la côte. Quand on a connu les années 60 et 70,
on voit tout le chemin parcouru. La victoire serait à portée si le
peuple palestinien n’était pas dirigé par une bande de collabos, prêts à
«négocier» avec l’occupant pour quelques privilèges illusoires, avec la
bienveillance de l’Occident et des dirigeants arabes. Si l’Autorité
palestinienne acceptait de se dissoudre et de laisser Israël redevenir
un vrai occupant, au vu et au su de tous, les sionistes ne tiendraient
pas deux ou trois ans. Le monde entier ne pourra faire autrement que de
les boycotter, exacerbant les tensions internes qui minent la société
israélienne.
Vous êtes établi en France où toute critique contre Israël est
assimilée à de l’antisémitisme. Comment vivez-vous cette situation ?
C’est une situation excessivement pénible. Par exemple, j’ai été
agressé à 2 reprises par la Ligue de défense juive, un groupe sioniste
extrémiste. Il n’y a eu ni enquête ni procès. La première agression a
été classée sans suite. Alors que des insultes antijuives entraînent
souvent des peines de prison ferme. On doit se battre contre tout cela
aussi.
Beaucoup d’observateurs notent une jonction entre l’extrémisme
religieux incarné par la mouvance salafiste et le sionisme. Quel est
votre avis ?
Il peut y avoir convergence d’intérêts dans certaines situations
particulières, comme le sionisme peut aussi bien s’entendre avec des
dictateurs laïques ou des monarchies modérées. Il ne faut pas en tirer
des généralités. Le sionisme cherchera toujours des alliances
conjoncturelles, surtout si elles divisent le camp arabe. Diviser pour
régner.
Le «printemps arabe» est-il un mouvement spontané des peuples
dans les pays qui l’ont vécu ou est-ce la conséquence d’un plan de
déstabilisation ourdi «ailleurs» et dont la mise en œuvre a été
facilitée par le ras-le-bol des populations arabes ?
Je suis convaincu que le «printemps arabe» a été un mouvement spontané.
Les pays occidentaux sont tout, sauf fous. Quel intérêt de déstabiliser
les régimes tunisien et égyptien, alliés fidèles de l’Amérique et très
compréhensifs à l’égard d’Israël ? Cette vieille «stabilité» était louée
de partout et l’Occident fermait les yeux sur le reste. Mais une fois
que l’Occident a compris que c’était fichu, il s’est arrangé pour suivre
le mouvement et en contrôler l’évolution. En ce sens, tout semble
rentrer dans l’ordre, l’ordre d’avant bien entendu. Trop d’intérêts sont
en jeu. On ne laissera jamais un pays arabe choisir la voie qui lui
convient. C’est ça l’impérialisme. Et il a de solides arguments et des
alliés arabes qui obéissent au doigt et à l’œil.
Entretien réalisé par M. Aït Amara et Mohamed El-Ghazi
La chaîne franco-allemande va diffuser - le mardi 12 novembre 2013 - pour la 23e ou 24e fois le film "Shoah" de Claude Lanzmann.
Le film dure 9 ou 10 heures. Mais ce n'est pas grave. La soirée et la nuit sont réservées pour cette oeuvre qui a presque 40 ans et qu'il faut remontrer régulièrement pour satisfaire le lobby judéo-sioniste, aider à une meilleure compréhension d'Israël et faire oublier ses crimes.
Cette complaisance d'ARTE s'explique aussi et surtout par la présence de Bernerd-Henri Lévy à la présidence du conseil de surveillance de la chaîne depuis 1993. Nommé par F. Mitterrand. Son mandat actuel court encore jusqu'en 2014 ou 2015. Nul doute que François Hollande perpétuera cette tradition de la République française soumise au sionisme.