Ce blog est par nature progressiste, destiné à démythifier Israël et à contrer sa propagande. Ouvert aux débats, aux échanges, et à toutes contributions allant dans ce sens.
dimanche 22 janvier 2017
dimanche 15 janvier 2017
dimanche 8 janvier 2017
LE PRINTEMPS DES SAYANIM. INTERVIEW.
Jacob COHEN, LE PRINTEMPS DES SAYANIM, éditions
l’HARMATTAN
Interview se l’auteur.
Pourquoi ce titre ?
J’ai voulu que le terme « sayanim »
apparaisse d’emblée et interpelle le lecteur. On se pose la question, et la
définition se trouve juste dans les premières lignes de la 4e. La
problématique est installée, sans faux-fuyants, et sans réserve. Idéalement,
j’aimerais que ce terme entre dans le vocabulaire courant, dans les analyses,
et dans les commentaires.
Voulez-vous nous la
rappeler ?
Les sayanim – informateurs
en hébreu – sont des juifs de la diaspora qui, par « patriotisme »,
acceptent de collaborer ponctuellement avec le Mossad, ou autres institutions
sionistes, leur apportant l’aide nécessaire dans le domaine de leur compétence.
Comment avez-vous eu l’idée
d’écrire sur les sayanim ?
C’est la conjugaison de plusieurs
éléments. La lecture de tout livre sérieux sur le Mossad montre l’importance
essentielle de ces citoyens juifs qui décident de travailler pour les services
secrets israéliens. Imaginez des dizaines de milliers d’agents, occupant des
fonctions dans toutes les couches sociales, et qui obéissent au doigt et à
l’œil au Mossad. Il est à noter que les auteurs anglo-saxons sont beaucoup plus
prolifiques sur ce sujet.
Je suis d’assez près l’actualité
proche-orientale, et je consulte les médias des 2 bords. Et je suis sidéré,
presque fasciné, par la puissance médiatique du lobby pro-israélien. Et comment
il arrive à faire rentrer dans les esprits, jusqu’à devenir des banalités
admises, des concepts comme « la seule démocratie de la région », ou
tellement aberrants, comme « assurer la sécurité d’Israël ».
Le fait de savoir que des sayanim
sont en grande partie le moteur de cette propagande permet une lecture plus
lucide et plus pertinente de l’actualité.
Est-ce une réalité ?
Je comprends le sens de la
question. Je cite Gordon Thomas au début du livre. C’est un spécialiste reconnu
des services secrets, en particulier du Mossad. Tellement reconnu qu’il a
interviewé tous les chefs du Mossad depuis les années 60, et tous ont admis, en
s’en glorifiant, l’apport crucial des sayanim à travers le monde.
Je cite également Victor
Ostrovsky, l’un des rares agents du Mossad à avoir publié, après son départ de
l’institution, un témoignage unique et inédit sur le service secret, ses
méthodes, ses objectifs, ses ressources.
Quel est leur nombre ?
En France ils seraient près de 3000. Ostrovski, ex-agent
du Mossad, estime leur nombre à 3000 rien qu’à Londres. On peut imaginer leur
importance aux Etats-Unis. Mais le « réservoir » est infini. Si on
associe le Bnai Brit (franc-maçonnerie juive internationale), la WIZO
(organisation internationale des femmes sionistes), les organisations
judéo-sionistes nationales, comme l’UPJF, l’UEJF, le CRIF… en France, et dans
les autres pays, ainsi que les sympathisants, on arrive facilement au chiffre
de un million de juifs prêts à travailler pour le Mossad. Evidemment ils ne
sont pas tous recrutés à cette tâche. Car il faudrait des centaines d’agents
pour les traiter. Le Mossad se contente d’en avoir dans tous les secteurs
d’activité, avec un accent particulier sur les plus sensibles : les
médias, les grands hôtels et les agences de voyage (pour surveiller les allées
et venues des Arabes en général, des agents de renseignement, des hommes
d’affaire, enfin de toute personne susceptible d’atteindre les intérêts
israéliens), les secteurs économiques et commerciaux, en particulier les
sociétés d’importation qui leur servent souvent de couverture.
Un cas concret pour en
comprendre le mécanisme?
Pour revenir à Victor Ostrovsky.
Lorsque la France a construit une centrale nucléaire en Irak dans les années
70, des scientifiques irakiens étaient venus à Saclay pour se perfectionner. Le
Mossad était bien sûr intéressé à les connaître pour pouvoir agir sur eux.
N’importe quel autre service secret aurait eu besoin de moyens en hommes, de
filature, d’argent pour corrompre, peut-être de tentatives d’effraction, et de
temps, pour y arriver éventuellement. Le Mossad, et c’est sa supériorité, s’est
tout simplement adressé à un informateur juif (sayan) qui travaillait à
Saclay. Et a demandé que lui fussent fournis les dossiers complets originaux.
Car il se méfiait des photocopies. La majorité des renseignements étant en
arabe, c’est lui-même qui s’est acquitté de cette tâche. Quel autre service de
renseignements peut bénéficier de telles complicités ? Après, ce fut un
jeu d’enfant pour piéger l’un de ces scientifiques, remonter jusqu’à leur
responsable, et l’assassiner lors de sa visite à Paris.
Ces agents juifs
n’interviennent-ils que dans des cas d’espionnage ?
Pas du tout. Les sayanim
interviennent aussi et surtout dans les manipulations médiatiques. D’ailleurs
le Mossad possède un département important, appelé le LAP, pour « guerre
de propagande ». Il me revient un exemple historique. Rappelez-vous le
film EXODUS. Il a réécrit l’histoire de 1948 et imposé la vision sioniste pour
au moins une génération. En 1961, c’est le premier ministre israélien en
personne qui a accueilli l’équipe du film à l’aéroport. C’est dire l’importance
qu’on lui accordait.
Rappelons l’importance du Bnai
Brit. 500 000 membres dans le monde, probablement 400 000 aux Etats-Unis, dont
6 000 dans le secteur du cinéma. Comment imaginer qu’un film ou qu’une série
défavorable à Israël puisse voir le jour ?
Et plus récemment ?
Le cas le plus flagrant est celui
du soldat israélien enlevé par le Hamas. Le réseau des sayanim à travers
le monde a fait en sorte que son nom soit tellement matraqué que personne ou
presque n’ignore son nom. Par ailleurs, son père a été reçu à plusieurs
reprises par tous les dirigeants occidentaux, par Sarkozy, Merkel, Blair,
Berluscuni, Zapatero, Barroso, par le secrétaire général de l’ONU, par le
parlement européen, par l’assemblée de l’UNESCO, enfin le gratin mondial.
Comment est-ce possible sans l’intervention de sayanim bien placés dans
les instances gouvernementales, économiques, culturelles, médiatiques ? Je
rappelle qu’il s’agit d’un caporal d’une armée d’occupation. Quel autre
prisonnier peut bénéficier d’une telle sollicitude internationale ? Et
avoir son portrait géant sur l’édifice de la Mairie du 16e
arrondissement ? Des hommes politiques français, dont Sarkozy et Kouchner,
ont exigé sa libération pour raisons humanitaires. Sans dire un mot des milliers
de prisonniers palestiniens.
Dans quel but ?
Il s’agit de faire pénétrer dans
l’opinion internationale qu’Israël a un « otage » (un seul !)
aux mains du Hamas. Cela fait oublier les 11 000 prisonniers palestiniens
détenus dans les geôles israéliennes. L’écrasante majorité d’entre eux sont des
prisonniers politiques, c’est-à-dire condamnés pour leur lutte pacifique pour
l’indépendance. Rappelons qu’Israël est le seul pays « démocratique »
au monde qui applique la détention administrative : pouvoir
emprisonner n’importe quel citoyen, même étranger, sans avocat, sans jugement,
sans motif, sans limitation dans le temps.
Et c’est sur cette base que les
forces d’occupation ont kidnappé, juste après l’enlèvement du soldat, 45
personnalités politiques du Hamas, en majorité des élus du peuple. Sans
qu’elles n’aient rien à leur reprocher. Cela s’appelle des « représailles
collectives » condamnées par le droit international, et rappelle le
comportement de l’occupant nazi en France.
Ainsi, pendant que les médias nous
matraquent avec le soldat « otage », on oublie le plus important, et
le plus horrible.
Une expérience personnelle :
Le 26 juin, le journal du matin de TV5 avait encore fait un reportage sur le
drame de ce soldat « otage ». J’ai écrit en rappelant que l’honnêteté
journalistique aurait exigé de mentionner les prisonniers soumis à la détention
administrative et le kidnapping des 45 élus du Hamas. Aucune réponse, aucun
correctif.
Comment se fait-il qu’on ne
parle pas beaucoup des sayanim ?
Cela reste un mystère. Comment
des journalistes aguerris ont pu disserter sur Israël sans mettre sur le doigt
sur cet aspect capital ! Je mets cela sur la puissance des sayanim
qui ont réussi l’exploit de ne pas faire parler d’eux. Il ne faut pas oublier
que la chape qui écrasait les médias pour diffuser la pensée unique favorable à
Israël n’a commencé à se fissurer que depuis quelques années.
Pourquoi des citoyens juifs
français par exemple deviennent des sayanim ?
Vous savez, l’idéologie sioniste,
jusqu’en 1948, était loin d’être majoritaire dans les communautés juives. Je me
souviens qu’au Maroc, dans les années 50, les rabbins vilipendaient les
sionistes. Et puis la création d’Israël, la propagande, la hantise d’un nouveau
génocide, ont fait en sorte que les institutions juives ont basculé dans un
appui inconditionnel à l’Etat juif. Aujourd’hui en France il n’est pas
admissible d’exprimer la moindre réserve dans le cadre des institutions juives.
La propagande est telle que les citoyens juifs qui vivent dans le cadre de ces
institutions développent un second patriotisme et un nationalisme hors du
commun. Au besoin, comme illustré dans le roman (l’épisode du cardiologue), le
Mossad fera appel au chantage patriotique pour amener un citoyen français à
trahir son serment de médecin pour satisfaire les visées du Mossad.
Vous donnez une grande
importance à la franc-maçonnerie dans votre livre. Pourquoi ?
La franc-maçonnerie me paraît une
illustration parfaite du travail d’infiltration et de propagande mené par les sayanim.
D’abord pour montrer qu’aucun domaine ne leur échappe. Il n’y a pas de
« petits profits ». Là où on peut pousser à la défense d’Israël, on
le fait sans états d’âme. Par ailleurs, cela montre que les juifs sionistes ne
reculent devant rien. Car peu de gens ignorent – même si on n’est pas familier
avec la franc-maçonnerie – que celle-ci est d’abord laïque, ouverte à tous sans
distinction de race, de religion, ou d’orientation politique. Et voilà que des
franc-maçons juifs et sionistes créent en 2002 une loge spécifiquement
juive, et sioniste pour défendre Israël. Je l’ai vécu personnellement, car j’ai
été franc-maçon pendant près de 17 ans. Cela s’est passé en 2002, au plus fort
de la seconde intifada. Cela n’était pas dit expressément, car c’est contraire
à l’éthique maçonnique, mais dans les faits cela revenait au même. Ne devinant
pas de quel bord j’étais, ces frères m’ont mis au parfum sans ambages. Et à mon avis c’était couvert
par les instances supérieures. Tout ce qui se disait dans la loge était
favorable à Israël (voir le 1er chapitre et la conférence tendant à
faire un parallèle entre les réfugiés palestiniens et les juifs partis des pays
arabes, souvent à l’instigation du Mossad). Et chaque année, la loge organise
un « voyage d’information » en Israël, encadré par des fonctionnaires
du ministère israélien des Affaires étrangères.
Un de mes personnages principaux,
Youssef El Kouhen, va subir les foudres des sayanim franc-maçons. Fils
d’immigrés maghrébins, il pense faire un pas décisif dans son intégration républicaine
en étant admis au sein du Grand Orient. Mais ayant découvert
l’existence de cette loge « judéo-sioniste », il va tenter, avec
d’autres frères arabes de contrer leur propagande en créant une loge
pro-palestinienne. Mais là il va se heurter à la puissance du lobby sioniste
implanté au Grand Orient de France et subira une défaite cinglante. Ce lobby va
agir au mépris de toutes les lois de l’Obédience.
En parcourant le livre, on s’aperçoit que certains
personnages ressemblent étrangement à des personnes connues, surtout pour leurs
sympathies sionistes.
Parmi les 3 000 sayanim
français, certains sont connus. Pas en tant que sayanim. Par définition,
ce sont des agents secret. Mais étant donné leur soutien constant à Israël et
leur participation active à des campagnes savamment orchestrées, il est
probable qu’ils agissent dans ce cadre. J’ai voulu les montrer en action, par
exemple pour recruter un nouvel agent, ou pour monter en épingle une rencontre
sportive israélo-palestinienne à Paris, sans autre finalité que de donner
l’illusion d’un processus de paix.
Et plus explicitement ?
Il y a plusieurs années, un match
de football a eu lieu au Parc des Princes entre des jeunes israéliens et
palestiniens. Ce qui avait donné lieu à un battage publicitaire démesuré. J’ai
repris cet événement en tentant d’imaginer les coulisses, les pressions, les
manipulations, les interventions. Pour obtenir gratuitement le stade, pour le
remplir avec des jeunes de banlieue en faisant intervenir le rectorat, en
sollicitant des subventions de l’Union européenne et de la Mairie de Paris, en
faisant pression sur les dirigeants musulmans « modérés » pour qu’ils
apportent leur caution. Une opération de propagande rondement menée grâce aux sayanim,
et leurs alliés, dont les plus indéfectibles : SOS Racisme et la Mairie de
Paris.
On retrouve souvent SOS
Racisme. Pourquoi ?
Pour moi, cette organisation sert
de courroie de transmission aux idéologies sionistes. Sa proximité incestueuse
avec l’UEJF, un des piliers du soutien à Israël, en est une illustration.
Jamais SOS Racisme n’a lancé par exemple une campagne contre l’occupation
israélienne, alors qu’elle se démène contre le Soudan. En occupant le terrain,
grâce à des subventions généreuses, SOS Racisme empêche l’émergence d’autres organisations
anti-racistes plus proches des exigences de la majorité de ses membres. On
entend d’ailleurs plusieurs voix, dont celle de Joey Star, réclamer une autre
organisation anti-raciste, issue des quartiers, et les représentant
légitimement.
Dans le roman, je développe un
point de vue qui ne doit pas être loin de la réalité. C’est-à-dire la
dépendance de SOS Racisme vis-à-vis de l’UEJF et de ses alliés. Lorsque ces
derniers par exemple cherchent un successeur au président actuel, un noir qui
finit son mandat. Ils cherchent un beur présentable, qui a bien assimilé les
rapports de force et les consignes. Celui qui est approché subira des
« tests » pour montrer sa fidélité aux idéaux sionistes (qu’on
appelle pudiquement des « positions modérées et pacifistes). En
l’occurence Moulay Elbali, doctorant d’origine banlieusarde, qui veut sortir de
sa condition à n’importe quel prix. Un détail : Lorsqu’un président de
l’UEJF quitte ses fonctions, il devient vice-président de SOS Racisme. Pour
mieux les contrôler ?
Tout un chapitre est consacré
à la Mairie du 16e arrondissement. Pour quelle raison ?
Cette Mairie est un des châteaux
forts des sionistes. Le Bnai Brit (franc-maçonnerie juive internationale) s’y
réunit régulièrement et y organise son salon du livre. Son maire est un ardent
défenseur d’Israël. Dans sa croisade pour l’Etat juif, il n’hésite pas à
utiliser les symboles coloniaux (défense de la civilisation judéo-chrétienne,
avant-poste de la démocratie) à l’instar de l’ancien premier ministre espagnol
qui avait déclaré récemment : « Il faut défendre Israël à tout prix,
car s’il tombe, l’Europe aussi tombera ». D’ailleurs un portrait géant du
soldat israélien enlevé par le Hamas orne la façade de la Mairie.
Il y a ce personnage, MST, qui traverse tout le roman, et
qui ressemble furieusement à BHL…
Je vous laisse la responsabilité
de ce constat. Il est vrai qu’il y quelques ressemblances, mais en principe ce
n’est pas lui. Ceci dit, il ne me déplait pas que certains fassent ce
rapprochement. Michel-Samuel Taïeb est effectivement un personnage central,
correspondant à son rôle flamboyant, à ses nombreux réseaux, à son implication
sans réserve en faveur d’Israël, à l’acharnement avec lequel il recrute
d’autres sayanim. C’est lui qui va recruter le cardiologue, qui va
intervenir à l’Elysée pour donner l’ordre aux rectorats de remplir le stade de
jeunes beurs, qui va appeler un responsable d’émission à Canal Plus pour
humilier en direct des militantes de SOS Palestine, qui va faire pression sur
le recteur de la Mosquée de Paris pour soutenir ce prétendu « match pour
la paix », etc. Le chef du Mossad à l’ambassade d’Israël à Paris de
lui : « Il vaut plus que 100 sayanim ».
On a l’impression que vous vous êtes pas mal amusé avec
les noms des sayanim.
Je n’ai pas pu m’en empêcher. Le
fait de trouver ces noms, que d’aucuns pourraient rapprocher de personnages
réels, me remplissait de joie (sarcastique) à chaque fois. Delanoix, Fauderch,
Idler, MST, Goldnavet, Vil-Neuf, j’en passe et des meilleurs. Il est vrai que
mes sympathies vont là où vous savez. Je n’avais aucune raison de les épargner.
Est-ce à dire que c’est un
roman politique ?
Si on entend par là qu’il prend
position de façon claire et nette, tout en dénonçant les pratiques de chantages
et de manipulations au profit d’une politique impérialiste, alors oui, c’est un
roman politique. D’ailleurs il est dédié « à tous ceux qui se battent pour
la justice en Palestine ». La forme
romanesque n’est qu’une méthode pour y arriver. Bien qu’une grande partie du
livre se base sur des faits réels, ou exprime une réalité telle qu’elle
pourrait se dérouler. Lorsque MST appelle Canal Plus, je n’étais pas à
l’écoute, mais la façon dont la plupart des grands médias lui déroulent le
tapis rouge me fait penser que c’est sa manière d’agir. Et d’être obéi.
Est-ce qu’on vous mettra des
bâtons des les roues ?
Certainement. Les sayanim
et leurs complices, et ils sont nombreux et occupent des postes stratégiques,
feront tout pour élever un mur de silence. Ou bien ce sera le déni. Ou enfin le
recours à ces vieilles méthodes de l’amalgame. Une critique d’Israël équivaut à
de l’antisémitisme. Parler des sayanim, c’est revenir à cette accusation
de « complot » que certains antisémites au tournant du 20e
siècle lançaient aux juifs pour les discréditer. Le discours du déni, et d’un
certain terrorisme intellectuel, est bien rodé.
Que peut-on vous
souhaiter ?
J’espère d’abord que ce livre ouvrira les yeux sur cette
force puissante et insidieuse mise au service d’une idéologie de domination. Qu’il
permette ensuite un décryptage plus pointu des événements. Et enfin qu’il
favorise l’émergence de contre-pouvoirs.
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