mercredi 27 avril 2011

MOI, LATIFA S.

Latifa appartient au clan des S., ces Fassis partis à Casablanca chercher fortune. Ses parents sont restés traditionnels, forcément modestes. D’autres, moins scrupuleux, se sont très vite enrichis.
Elle est belle, jeune et pure. Le cousin milliardaire la veut pour femme. Les pauvres ne peuvent rien refuser aux riches.
Latifa raconte son itinéraire. À 16 ans, habillée pour plaire, les yeux baissés, soumise à examen, dans une villa somptueuse, autour du thé. Mais il y a une envie de liberté, impérieuse, totale.
Commence alors son combat pour échapper à un esclavage doré. Et c’est la plongée derrière le miroir. Le désir brutal des hommes, les amours clandestines, les relations tronquées, l’obsession de la virginité, le langage codé, le non-dit. Mais il y a aussi l’amitié entre femmes, la vraie, sans tabous, le dernier refuge.
Avec Latifa, on découvre une grande métropole chaotique, livrée au lucre, déchirée entre tradition et modernité, épargnée par quelques îlots d’exception.

Editions L'Harmattan

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