mardi 30 décembre 2014

ALAIN SORAL : Le Punching-ball à toute épreuve

ALAIN SORAL : Le Punching-ball à toute épreuve

Vous voulez passer sur Canal, vous faire remarquer par BHL, obtenir une interview dans Causeur, héberger votre blog dans Médiapart, être repris par JSSNews ? Tapez sur Soral, et surtout n’y allez pas de main morte. Il n’existe aucune limite. Aucune ligne rouge. Tout vous sera pardonné, même les énormités et les grossièretés.

Il y a des raccourcis fantastiques qui mériteraient de passer à la postérité de la bêtise si on devait un jour l’établir pour l’édification des peuples. Un juif d’origine marocaine, personne n’est parfait, je le suis aussi, s’est donné pas mal de pub sur Mediapart en s’en prenant à Alain Soral, dans un amalgame fantasmagorique dont je ne voudrais pas accabler le lecteur, et qui n’oublie rien des poncifs antisémites ou pseudo qui auraient ravi Finkelkraut et Cie. Je n’aurais pas pris la peine de le relever si ce « coreligionnaire-compatriote » ( je ne suis en rien responsable du hasard des naissances) n’avait cité le Mellah. Il se trouve que je suis né dans le Mellah (ghetto juif) de Meknès. Et qu’il en est peut-être de même de cet auteur qui veut se faire la main sur un sparring-partner condamné par le système médiatique à se laisser battre. Je vous laisse apprécier l’introduction du texte qui se veut un pamphlet sans concession.
« Quel lien peut-il y avoir entre la finance, la crise économique, le chômage de masse, l’hégémonie américaine, les gros qui s’épaississent, les petits qui s’affinent, le capitalisme mortifère, le réchauffement climatique, l’esclavage de la honte, les peuples qui se meurent, des enfants palestiniens massacrés, les guerres sanguinaires? Alain Soral, national-communiste, lève le doigt et répond : le mellah, la juiverie, l’obsolescence programmée par l’hébreu ! »
Je ne suis même pas certain que Soral ait jamais mentionné le Mellah et l’hébreu pour stigmatiser le pouvoir bancaire indéniable de Rothschild et de Goldmann Sachs. Du menu fretin. Sans compter que la « Reserve fédérale » est dirigée par une sioniste et que son nouveau vice-président fut l’ancien patron pendant 10 ans de la banque centrale d’Israël. Ne pas oublier les publicitaires et patrons de presse judéo-sionistes, il faudrait un bottin spécial. Et que dire de la mainmise sur les médias et du contrôle des institutions politiques ?
Le Mellah, ça fait juifs traditionnels et sans défense, doux et inoffensifs. Je me souviens du Mellah de Meknès, presque 20 000 habitants, certainement le plus important de toutes les villes du Maroc. Le plus fortuné des « notables » de notre Mellah faisait du commerce en gros des céréales. On est loin des Madof et autres escrocs de haut vol (escroqueries sur la TVA et les CO2) portant sur des centaines de millions bien installés et protégés en « terre sainte ». C’est aussi ce que les sionistes avaient en tête en voulant créer un refuge pour les juifs.
S’attaquer au Mellah – qui n’existe même plus d’ailleurs, puisque les agents du Mossad et les fonctionnaires de l’Agence juive avaient harcelé leurs habitants dès les années 50 à faire leurs bagages, beaucoup pour servir de lumpen prolétariat et de chair à canon pour les dirigeants sionistes ashkénazes – c’est faire revivre les pogroms contre des populations pauvres, faibles et innocentes. Ce qui n’est plus le cas aujourd’hui. On sait de quel côté sont les oppresseurs, les colonisateurs, les occupants, les nouveaux maîtres.
Le titre de l’article associe le nom de Soral à « l’antisionisme bolchévique en France ». Bigre ! Comme pour « Mellah » ce terme de « bolchévique » m’interpelle. Pour les jeunes de moins de 40 ans, il est difficile de saisir la connotation dramatique du terme. Le « Bolchevik » c’était le sanguinaire portraituré avec le couteau entre les dents. D’ailleurs le terme avait quasiment disparu depuis des décennies, remplacé par celui de « communiste », tout aussi mal vu mais plus acceptable. On peut supposer que le judéo-marocain originaire d’un Mellah ait voulu traumatiser plus que nécessaire le lecteur, le faire frissonner d’horreur, lui montrer que « l’antisémitisme » de Soral plonge ses racines dans la fange monstrueuse du trotskisme et des crimes staliniens.
Dans la France d’aujourd’hui imprégnée jusqu’à la moelle de «judéo-sionisme », je prédis à cet auteur un brillant avenir.
Jacob Cohen
30 décembre 2014

vendredi 5 décembre 2014

CRÉTEIL : Une agression « antisémite » inespérée

CRÉTEIL : Une agression « antisémite » inespérée

Le lobby communautariste bien connu pousse un ouf de soulagement. Enfin une agression à « caractère antisémite ». Il aurait presque pu la commanditer comme ces chefs d’entreprise véreux qui font brûler leur usine pour toucher l’assurance.
Le lobby ultra dominateur, l’ordonnateur du « dîner » de la soumission de la France, le donneur d’ordres et de leçons, le contrôleur des médias, le centre nerveux de la Finance et de la Pub, le maître de la Toile qui tisse son influence dans toutes les veines du pouvoir, le profiteur ultime au sens propre comme au sens figuré de la Shoah, le Deus qui peut d’un froncement de sourcils faire sauter un journaliste, réveiller l’Elysée, convoquer un ministre ou faire condamner un footballeur pour une quenelle, oui Mesdames et Messieurs, l’hydre de la puissance peut enfin récupérer son rôle, le rôle de sa vie, le rôle que l’Histoire lui a réservé à lui seul, celui de la victime éternelle, victime faible et sans défense, éternellement coupable sans raison, livrée aux crimes antisémites depuis la nuit des temps.
Et voyez Mesdames et Messieurs ! Le cycle infernal recommence. L’ennemi est tapi jusque dans l’inconscient du peuple. Il est urgent de l’en extirper.
Il y a eu une agression à Créteil. Une agression comme il s’en passe parfois hélas ! Sauf que les agresseurs de Créteil auraient dit quelque chose comme : « vous êtes juifs donc vous avez de l’argent ». Malheur ! Groß Malheur ! Ils n’auraient pas pu voler et violer comme tous les délinquants ?! Il a fallu que leur cerveau fût embrumé par des considérations déplacées qui ont heurté une sensibilité à fleur de peau. On devrait éduquer les délinquants à faire preuve de civisme primaire, ou au moins à préserver cette catégorie sociale sensible et sans défense.
Maintenant imaginez Mesdames et Messieurs ! un contrôle musclé au faciès qui vise les bougnoules et les négros, comme par hasard, et la « délicatesse » des flics républicains, et je ne parle même pas des bavures qui conduisent à l’assassinat, tout cela accompagné d’expressions bien senties. Que je sache ! cela n’a jamais suscité une prise de conscience ou un mea culpa. J’ai honte de le rappeler tellement j’ai l’impression d’enfoncer des portes ouvertes.

En tout cas, le CRIF a réussi son coup ! C’est le retour de l’Antisémitisme en cinémascope couleurs et grand écran. Enfin ! Le CRIF va pouvoir faire oublier ses propres dérives et les crimes de ses patrons à Jérusalem. Car tout est lié voyez-vous ! Voilà où mène l’antisionisme déclaré antisémite par Manuel Valls. Et qu’arrivera-t-il lorsque le mouvement politique Réconciliation Nationale verra le jour ? N’assistera-t-on pas à un déferlement de « haine » ?

Je rappelle pour les débutants de la dissidence que la haine est ce mauvais sentiment dirigé uniquement contre les juifs. Si leur peau est colorée et/ou si leur religion est l’islam, la répulsion qu’ils suscitent n’est pas de la haine. C’est un ersatz de haine, condamnable mais pas trop.

A voir l’unanimisme des médias jusqu’aux guignols de l’info et l’intervention des plus hauts responsables de l’Etat, je me dis soit on n’est pas sortis de l’auberge soit le mouvement sioniste mondial joue ses dernières cartouches.
Courage ! J’opte pour la seconde hypothèse !
Jacob Cohen
5 décembre 2014.

jeudi 4 décembre 2014

La « reconnaissance » de la Palestine : Une arnaque de l’Occident

La « reconnaissance » de la Palestine : Une arnaque de l’Occident
Tout le monde ou presque, surtout ceux qui se sentent proches du combat palestinien, se sont réjoui de la "reconnaissance" de l'Etat de Palestine par le parlement français.

Cette "reconnaissance » me paraît être une immense arnaque.

1er point. Qu'ont fait les gouvernements occidentaux depuis 1967 alors que l'armée sioniste venait de s'emparer de ce qui restait de la Palestine et avait commencé immédiatement à "nettoyer" les environs de Jérusalem de leurs occupants arabes pour y installer les 1ers colons sionistes? Qu'ont fait ces gouvernements lorsque le régime sioniste a annexé juridiquement la partie palestinienne de Jérusalem en violation de toutes les résolutions internationales? Qu'ont fait ces gouvernements lorsque les hordes sionistes, 650 000 depuis 67, se sont répandues sur la Cisjordanie, détruisant des milliers de maisons et de villages pour s'y installer en conquérants, et réduisant à néant toute possibilité de solution pacifique à 2 Etats qu'ils appellent hypocritement de leurs vœux?

Il serait inutile de refaire l’historique de ces dernières décennies en détaillant les appuis inconditionnels que l’Occident a offert au régime sioniste, sur les plans militaire, économique, financier, diplomatique. Israël est l’allié rêvé, le chien de garde idéal, et l’Occident ne lui fera de la peine que s’il est véritablement acculé. Ce n’est pas pour demain.

2e point. La stratégie de l’Occident, et donc de la France, colle à celle de l’Etat sioniste. Du moment qu’on n’a pas pu éliminer d’une façon ou d’une autre le nationalisme palestinien, qui gêne tout le monde et en particulier les dirigeants arabes, on allait l’apprivoiser, le corrompre, le vider de son sens. D’où la création de l’Autorité palestinienne qui a cédé en 1993, à Oslo, pour prix de sa soumission préalable, la souveraineté de 60% de la Cisjordanie à l’occupant sioniste et renoncé à exiger la création d’un Etat indépendant et la récupération de Jérusalem.  Les « négociations » pouvaient commencer. Elles durent depuis 21 ans. 21 ans. Et ce n’est pas fini. Entre-temps les alliés d’Israël déversent près de 1 milliard de dollars par pour engraisser la nomenklatura palestinienne et lui faire oublier le rêve d’indépendance auquel elle n’a jamais cru.
Mais il importe d’entretenir la comédie. Car la population palestinienne de temps en temps s’énerve et le Hamas gagne du terrain.

3e point. Il est nécessaire de choyer l’Autorité palestinienne, de lui donner l’illusion de quelques « victoires » toutes symboliques. Par exemple faire admettre la Palestine à l’UNESCO ou lui accorder un strapontin à l’ONU. Mais le temps presse et le ton monte. Alors l’Europe, pour se dédouaner, pour faire durer la pièce, pour se donner des airs, et surtout pour donner encore un peu de temps à son allié sioniste de terminer le travail, c’est-à-dire avaler la Cisjordanie, a inventé un nouveau jeu, une manière de renvoyer aux calendes la création d’un vrai Etat palestinien. Elle va le reconnaître du bout des lèvres. Ça ne coûte rien, ça donne une fausse victoire à l’Autorité palestinienne et ça renvoie la solution à plus tard, beaucoup plus tard.

La « reconnaissance » de l’Etat de Palestine par le parlement français n’est qu’une diversion sans aucune portée. Et pour les socialistes, ça permet de soigner leur image auprès de la population musulmane.

Une illustration ? Quand on reconnaît un Etat, la moindre des choses est d’y établir une ambassade. Or aucun pays qui a reconnu l’Etat de Palestine n’a osé franchir ce pas et subir les foudres de l’Etat sioniste.

Mais alors, me direz-vous, pourquoi cette mobilisation hystérique d’Israël et du lobby judéo-sioniste ? Ça fait partie de la comédie. Il faut donner l’illusion aux Palestiniens qu’ils ont remporté une victoire considérable malgré l’opposition farouche du camp sioniste. Cela va les calmer pendant quelque temps. Le temps que les sionistes y installent d’autres colons. Et d’ici-là on trouvera bien une autre arnaque.

N’oubliez pas ! L’Etat sioniste est le meilleur allié dont l’Occident dispose dans cette région. Il mérite bien les 3 à 4 milliards de dollars que l’Empire lui verse chaque année.
Jacob Cohen
4 décembre 2014