mercredi 21 novembre 2012

LE SIONISME ET SA DÉMENCE MEURTRIÈRE

LE SIONISME ET SA DÉMENCE MEURTRIÈRE

Les forces sionistes se sont livrées pendant 8 jours à leur exercice favori : bombarder à coups de milliers de bombes une population sans défense et sans aucune échappatoire. Avec des accents de victoire que tout esprit humain moyennement équilibré aurait trouvé abjects. Quelle performance pour des F-16 que d’envoyer des missiles, comme à l’entraînement, sur des immeubles habités par des civils, ou abritant des administrations ou des médias ! et sans aucun risque, tant la disproportion est incommensurable.

Et tout ça pour rien. POUR RIEN !

Juste pour s’enivrer de leur propre puissance, pour donner une leçon à ces pouilleux, pour calmer la démangeaison d’appuyer sur la gâchette.

Car les sionistes ont une obsession, et ils la clament ouvertement, impudemment. Ils veulent ramener chaque pays attaqué à l’âge de pierre. Rien que ces déclarations, lancées par les plus hautes autorités, ramèneraient le sionisme à ce qu’il est, à ce qu’il a toujours été : une idéologie de destruction paranoïaque.

Pour être honnête, le ministre de l’intérieur sioniste, le mystico-messianique du parti Shas, voulait « seulement » ramener Gaza au Moyen-Age.

Rappelez-vous 1948 ! Quel occupant dans l’histoire s’est livré, après la conquête, à une destruction systématique de l’infrastructure du pays conquis : villages, fermes, vergers, magasins, ateliers, pressoirs, puits, cimetières, églises, mosquées. Quelle frénésie meurtrière avait saisi les sionistes au point de raser les lieux de prière et les sépultures de millions d’habitants qui y reposaient avant eux ? Quelle légitimité pourraient-ils revendiquer après ces orgies de violences et de destructions ?

J’ai dit plus haut que c’était une opération pour RIEN. Si les sionistes se donnaient la peine de parcourir l’Histoire, ils sauraient que la puissance militaire ne vient jamais à bout d’un peuple qui lutte pour sa liberté. Ne serait-ce que leur histoire récente. Il y a 3-4 ans, ils avaient lancé, après tant d’autres, une opération bien plus meurtrière, avec une invasion terrestre, pour « éradiquer le terrorisme ». Et qu’ont-ils obtenu ? Gaza résiste encore et toujours et fait la nique aux geôliers qui l’encerclent.

Le régime sioniste s’enfonce dans la barbarie avec une constance digne des empires, trop imbus d’eux-mêmes et de leur puissance, pour ne serait-ce que s’interroger, ou entendre les voix, en Israël et dans le monde, qui le pousseraient à la raison. Il faut dire aussi que l’Europe macère dans sa culpabilité et son impuissance, et se rend complice du Frankenstein atomique irresponsable qu’elle a laissé se développer et qui risque de se retourner contre elle un jour. Et que dire des médias français, même de « gôche », tels Libération et Arte, qui s’efforcent désespérément de mettre les 2 parties sur le même plan ? La 5e puissance nucléaire mondiale contre un petit mouvement de résistance.

Ainsi les sionistes se croient invincibles, et promis à un avenir millénaire de domination unilatérale. Comme certains régimes fascistes, ils se croient investis pour 1000 ans de leur mission dominatrice, avec une capitale éternelle et indivisible. Mais ils ne font que se rapprocher un peu plus d’une fin inscrite dans l’Histoire. Un révolutionnaire de 1789 disait : « On peut tout faire avec des baïonnettes sauf s’asseoir dessus ».

Mais allez expliquer cela à des centurions ivres de puissance !

Le sionisme a fini par montrer sa vraie nature, qui nous a été cachée pendant des décennies grâce à une des plus perfides manipulations médiatiques. C’est tout simplement une entreprise coloniale, qui suivra la logique de toute entreprise coloniale, à savoir s’enfoncer dans l’apartheid et l’oppression. Et puis il connaîtra la fin de toute entreprise coloniale.

Avec seulement le suspense dont l’Histoire détient les clés, quant aux modalités.

Avec les regrets que les leçons de l’Histoire ne sont jamais tirées. Et un gâchis humain que les générations futures mettront des décennies, ou peut-être des siècles, à réparer.


Jacob Cohen. 21 novembre 2012.

lundi 19 novembre 2012

Instructions aux médias occidentaux au service du sionisme

Pense-bête à l'intention du journaliste chargé du Moyen-Orient :

• Ne jamais oublier que ce sont toujours les Arabes qui attaquent ; Israël ne fait que se défendre et agit
toujours en représailles.
Ne jamais attribuer ce terme aux actions palestiniennes, seul Israël est victime.
• Quand l'armée israélienne tue des civils arabes, c'est toujours en état de légitime défense. Quand des
civils israéli

ens sont tués, cela s'appelle du terrorisme.
• Les Israéliens n'enlèvent pas les civils palestiniens, ils les capturent.
Toujours mentionner les nécessités de sécurité pour expliquer ces captures.
• Inversement, les Palestiniens et Libanais ne sont pas habilités à capturer des militaires israéliens! S'ils le
font, le qualificatif à utiliser est enlèvement.
• Il n'est pas convenable de mentionner le nombre de prisonniers palestiniens (entre 8 et 10.000, dont 300
enfants) capturés actuellement. Si, malgré tout, vous devez en faire état, qualifiez-les de terroristes ou
supposés terroristes.
• Utilisez le moins possible le terme Palestinien et préférez Arabe, terme officiel du gouvernement israélien
pour désigner les habitants non-juifs des deux territoires.
• Quand vous mentionnez le "Hezbollah", toujours ajouter l’expression soutenu par la Syrie et l’Iran.
Mais quand vous parlez d'Israël, il est superflu d'ajouter soutenu par les USA et l’Europe.
... On pourrait croire qu’il s’agit d’un conflit déséquilibré.
• Ne pas utiliser le terme "territoires occupés" mais territoires contestés.
A ce propos, il est aussi préférable de dire Judée-Samarie plutôt que Cisjordanie.
• Ne jamais rappeler les diverses résolutions de l’ONU ou conventions de Genève défavorables à Israël.
Idem pour les condamnations par la Cour de Justice de La Haye... Cela risque de perturber le lecteur,
téléspectateur ou auditeur.
• Quand vous devez évoquer l'historique du conflit, il est bon de rappeler les attaches bibliques des Juifs
avec Israël ("la terre d'où nous venons, le pays de nos ancêtres").
Evitez d'évoquer les travaux des historiens modernes qualifiant cette thèse de légende.
• Il est préférable de ne pas dire armée israélienne, mais d'utiliser la qualification plus sympathique de
Tsahal.
• Si vous travaillez à la télévision, évitez de montrer des images de Palestiniens blessés (surtout les
enfants) et privilégiez toujours celles montrant des Israéliens psychologiquement traumatisés (surtout des
enfants).
• Il est de bon ton de laisser entendre que le "Hamas" est un groupe terroriste qui ne reconnaît pas l'Etat
d'Israël (ces Islamistes qui ne veulent pas la Paix est un commentaire bienvenu).
Surtout, ne faire aucune mention de la reconnaissance faite en 2002.
• Il n'est pas indiqué de signaler qu'Israël a toujours refusé de fixer ses frontières et ne reconnaît pas la
Palestine.
• Le mot colonies doit être écarté dans vos textes, parlez plutôt d'implantations.
• Afin d'affirmer la symétrie du conflit, ne jamais évoquer l'expansionnisme israélien mais toujours parler
de deux peuples se disputant un territoire.

mardi 13 novembre 2012

Les SAYANIM du barreau du Val d'Oise imposent le sionisme comme critère d'admission

EN FRANCE, POUR DEVENIR AVOCAT, IL FAUT SE SOUMETTRE AU LOBBY ET A L'IDEOLOGIE SIONISTES
Depuis décembre 2011, Alima BOUMEDIENE THIERY a déposé sa demande d’inscription au barreau des avocats du Val d’Oise celle-ci lui est refusée malgré ses diplômes universitaires (Deug, Licences, Maîtrises, DEA et DESS, doctorat), sa formation de juriste et son expérience de 12 ans de parlementaire tant au Parle

ment Européen qu’au Sénat.

Que lui reproche le Conseil de l’Ordre des avocats du Val d’Oise pour lui opposer ce refus?

Le Mémoire déposé par le Bâtonnier représentant l’Ordre des Avocats du Barreau du Val d’Oise ne remet pas en cause les conditions juridiques nécessaires à son inscription.
Néanmoins il indique que l’intéressée
“exerce un militantisme efficace dans le cadre des ses activités politiques lequel apparaît contraire à l’honneur, à la probité, aux bonnes murs et aux respects des principes essentiels de dignité et de modération”.
Les actions pacifiques de boycott sont qualifiées
“d’opérations de commando invitant les clients à boycotter tous les produits venant d’Israël au nom de l’anti-sionisme”. L’appel au boycott des produits venant d’Israël est invoqué comme une incitation à la discrimination. Il convient de noter l’utilisation du terme “commando” par le Conseil de l’Ordre !!!

Le Conseil de l’Ordre des Avocats du Val d’Oise considère que,
“même si ces faits n’ont pas été suivis de condamnation, il apparaît clairement que les missions engagées par Mme Alima BOUMEDIENE THIERY sont contraires aux principes de modération, de dignité et de probité. et que ces agissements peuvent être constitutifs de qualifications pénales”, bien que la Cour d’Appel de Paris ait confirmé que “le soutien au boycott pour des motifs politiques ne caractérise en aucun de ses éléments le délit de provocation à la discrimination, la haine ou la violence”. Ainsi, la Cour relève que “la critique pacifique de la politique d’un Etat relevant du libre jeu de débat politique, se trouve, aux termes de la jurisprudence de la Cour Européenne des Droits de l’Homme, au cur même de la notion de société démocratique”.

lundi 12 novembre 2012

Jacob Cohen à Nanterre


Les sionistes en France contrôlent même les ordres des avocats

L’Ordre des avocats du barreau du Val-d’Oise a rejeté la demande d’inscription au tableau des Avocats, d’Alima Boumediene Thiery, au motif de ses activités militantes contre la politique israélienne et notamment de son appel au boycott des produits israéliens.
L’ancienne sénatrice fait appel de cet abus de pouvoir parfaitement illégal devant la cour d’appel de Versailles, et nous appelle à la soutenir par notre présence le mercredi 14 novembre à 10 h !

Communiqué d’Alima Boumediene Thiery

Le conseil de l’Ordre des avocats du Val-d’Oise devant la cour d’appel de Versailles
Depuis décembre 2011, Alima BOUMEDIENE THIERY a déposé sa demande d’inscription au barreau des avocats du Val-d’Oise… Celle-ci lui est refusée malgré ses diplômes universitaires (DEUG, Licences, Maîtrises, DEA et DESS, doctorat), sa formation de juriste et son expérience de 12 ans de parlementaire tant au Parlement européen qu’au Sénat.
Que lui reproche le conseil de l’Ordre des avocats du Val-d’Oise pour lui opposer ce refus ?
Le mémoire déposé par le bâtonnier représentant l’Ordre des avocats du barreau du Val-d’Oise ne remet pas en cause les conditions juridiques nécessaires à son inscription. Néanmoins il indique que l’intéressée « exerce un militantisme efficace dans le cadre des ses activités politiques lequel apparaît contraire à l’honneur, à la probité, aux bonnes mœurs… et aux respects des principes essentiels de dignité et de modération… ».
Les actions pacifiques de boycott sont qualifiées « d’opérations de commando… invitant les clients à boycotter tous les produits venant d’Israël au nom de l’anti-sionisme ». L’appel au boycott des produits venant d’Israël est invoqué comme une incitation à la discrimination. Il convient de noter l’utilisation du terme « commando » par le conseil de l’Ordre !!!
Le conseil de l’Ordre des avocats du Val-d’Oise considère que, « même si ces faits n’ont pas été suivis de condamnation, il apparaît clairement que les missions engagées par Mme Alima BOUMEDIENE THIERY sont contraires aux principes de modération, de dignité et de probité…. et que ces agissements peuvent être constitutifs de qualifications pénales », bien que la cour d’appel de Paris ait confirmé que « le soutien au boycott pour des motifs politiques ne caractérise en aucun de ses éléments le délit de provocation à la discrimination, la haine ou la violence… ». Ainsi, la cour relève que « la critique pacifique de la politique d’un État relevant du libre jeu de débat politique, se trouve, aux termes de la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme, au cœur même de la notion de société démocratique ».
Ainsi, l’Ordre des avocats du Val-d’Oise n’hésite pas à commenter le jugement du 14 octobre 2010, précisant que « la relaxe est [sous entendue, seulement] due au vice de procédure », puis il fait mention d’une nouvelle instance engagée à l’encontre de Mme Alima BOUMEDIENE THIERY devant le TGI de Pontoise, audience renvoyée en septembre 2013, au mépris du principe fondamental de la « présomption d’innocence » dont il s’affranchit aisément, comme celui du droit à la liberté d’exprimer ses opinions politiques, reconnu à tout citoyen, y compris aux avocats.
Enfin, l’Ordre des avocats du barreau du Val-d’Oise rejette la demande d’inscription au tableau des avocats du barreau du Val-d’Oise de Mme Alima BOUMEDIENE THIERY, constatant que « son attitude, en ce qu’elle milite activement dans le cadre de l’incitation à entraver l’exercice normal d’une activité économique en visant de façon discriminatoire les producteurs et fournisseurs de produits en raison de leur appartenance à une nation, en l’occurrence ISRAEL, ne respecte pas les principes de moralité, de modération et de dignité nécessaire à l’inscription sur le tableau d’un ordre d’avocat ».
Mme Alima BOUMEDIENE THIERY conteste ce rejet qu’elle qualifie d’illégal et discriminatoire, et a donc déposé un recours à la cour d’appel de Versailles qui devra, en audience publique, nous dire si le fait d’être militante active et pacifique est contraire au respect des principes essentiels de la profession d’avocat !

Alima Boumediene Thiery
CAPJPO-EuroPalestine

mardi 6 novembre 2012

L'état sioniste cherche désespérément des (quasi) juifs pour peupler ses colonies

Posted: 06 Nov 2012 03:15 AM PST
Le gouvernement israélien a discrètement décidé de reprendre, après un arrêt de cinq ans, l’immigration des Bnei Menashe, une groupe tribal venu du nord de l’Inde et de Birmanie, qui se prétend être les descendants de la tribu juive de Menashe.

Mardi, la radio militaire a indiqué qu’un vol de 274 nouveaux immigrants venus d’Inde devrait arriver d’ici quelques semaines.
Environ 1.700 membres de la tribu vivent déjà dans le pays, principalement dans les implantations juives de Judée et de Samarie, en particulier à Kiryat Arba. Il y a entre 7.000 et 9.000 Bnei Menashe qui vivent actuellement en Inde et en Birmanie. En 2005, le grand rabbin Shlomo Amar a jugé que la tribu avait des racines juives, mais les membres doivent encore subir un processus de conversion pour être admissible à l’immigration dans le cadre de la Loi du Retour.
En 2007, l’immigration a effectivement été interrompue par un changement dans la politique du gouvernement.
Le député Meir Sheetrit (Kadima), qui était ministre de l’Intérieur en 2007, et qui s’oppose à l’immigration des juifs d’Inde, a déclaré ce matin que la reprise de cette immigration met en danger l’identité juive de l’Etat.

dimanche 4 novembre 2012

PAUVRE PAUVRE CANICHE PALESTINIEN


Mahmoud Abbas a beau ramper, pleurer, supplier, renoncer, que peut-il encore espérer? Le mieux que l'occupant sioniste peut lui "offrir" est un joli Banthoustan avec son joli drapeau et la fiction d'un Etat. Démissionne! Hé le Pétain palestinien!

Le FPLP tout comme le Hamas, ont vivement protesté contre les affirmations de Mahmoud Abbas qui, interviewé par la chaine de télévision israélienne Channel 2, a affirmé renoncer au droit au retour des Palestiniens chassés de leurs terres, et a en outre déclaré qu’il n’y aurait pas de 3ème intifada, tant qu’il serait à la tête de l’Autorité palestinienne.


Interrogé à partir de Ramallah sur son désir de revenir vivre à Safed, la ville de son enfance et de sa famille, Abbas a déclaré : "Oui, je suis un réfugié et c’est mon droit de pouvoir aller visiter Safed, mais pas d’y résider".
"La Palestine c’est la Cisjordanie et Gaza, et le reste c’est Israël", a-t-il affirmé, niant toute possibilité pour les 5 millions de Palestiniens expulsés de leurs terres en 1948 ou en 1967, de pouvoir revenir un jour vivre dans leurs villes et villages, et ceci en dépit de la résolution 194 de l’ONU qui affirme ce droit pour tous les réfugiés palestiniens.
Le Hamas a fait savoir que les propos de Abbas n’engageaient que lui . "Si Abu Mazen ne veut pas retourner à Safed, Safed se fera un plaisir de ne pas accueillir des gens comme lui", a indiqué Sami Abu Zuhri, porte-parole du Hamas.
Même chose pour le FPLP, dont le dirigeant Rabah Mhanna a déclaré : “Abbas n’a aucun droit de renoncer à ces principes sans l’aval de l’OLP. Ses reniements pour essayer d’obtenir un petit quelque chose de la part d’Israel et des Etats-Unis sont vains. Et le comité executif de l’OLP doit condamner le président de l’AP."
De même, ses affirmations selon lesquelles, il n’y aurait plus aucun soulèvement populaire palestinien, tant qu’il sera au pouvoir, ont choqué un grand nombre de Palestiniens. Au lieu de condamner le terrorisme d’Etat israélien et de demander qu’il cesse avant d’engager des négociations, Abbas a interverti les rôles entre occupant et occupés, affirmant : "Nous ne retounerons pas au terrorisme et à la violence. Nous n’agirons qu’au moyen de la diplomatie et de moyens pacifiques".
http://www.haaretz.com/news/diploma...
http://www.youtube.com/watch?featur...
CAPJPO-EuroPalestine

samedi 3 novembre 2012

LE CRIF BIENTOT GOUVERNERA LA FRANCE


Alain Gresh s’énerve sur son blog du Monde Diplo. Comme tout le monde il en a marre, plus que marre, des menaces et du chantage du lobby israélien, qui s’en prend maintenant à Zebda, en demandant au président "normal" d’interdire la chanson pour Gaza qui, selon le CRIF "risque de promouvoir la haine d’Israël chez les jeunes » et "désacralise le judaïsme" !

"Une chanson pour Gaza : le Crif pour la censure ?
La liberté d’expression a des limites, tout le monde vous le dira. Il est bien sûr légitime de publier des caricatures du Prophète de l’islam, de conspuer l’islam à longueur de colonnes, de considérer les musulmans comme des « ennemis de l’intérieur » qu’il nous faut dénoncer, en revanche, critiquer Israël devient de plus en plus risqué.
Dans un article publié le 15 octobre sur le site du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) intitulé « Une chanson qui risque de promouvoir la haine d’Israël chez les jeunes », l’auteur prend à partie la chanson « Une vie de trop », du groupe Zebda, dont les paroles ont été écrites par Jean-Pierre Filiu. Il écrit :
« Le premier symbole auquel s’attaque la chanson est la valeur supérieure de la vie dans le judaïsme avec le titre, “Une vie de moins”, qui suggère le peu de cas que les Israéliens feraient de la vie des Palestiniens (comme si une vie de plus ou de moins ne changeait pas véritablement la donne). Ce titre désacralise ainsi l’un des principes fondamentaux du judaïsme en vertu duquel “Celui qui tue un homme tue toute l’humanité”. »
Ainsi donc, les auteurs de la chanson ne sont pas seulement des anti-israéliens, mais des antijuifs, soit des antisémites. Accusation qui devient habituelle contre tous ceux qui critiquent la politique de l’Etat d’Israël. L’auteur de ce texte ne réalise pas (ou peut-être, au contraire, le fait-il délibérément) le danger qu’il y a à assimiler Israël aux principes du judaïsme. L’armée israélienne, qui envahit le Liban en juin 1982, qui réprime par la force les Intifadas, qui attaque encore le Liban en 2006, défend-elle les valeurs du judaïsme ? L’Etat qui a utilisé la torture à grande échelle défend-il la valeur supérieure de la vie humaine ? En le prétendant, l’auteur favorise tous les amalgames entre Israël, le judaïsme et les juifs du monde, pris en otage par une politique dont ils ne portent pas la responsabilité.
Dans l’introduction de l’article, il est précisé que « Richard Prasquier a adressé une lettre à Rémy Pfimlin, président de France Télévisions, à propos de la nouvelle chanson du groupe Zelda “Une vie de moins”. Nous publierons cette lettre dans une prochaine newsletter. » Et le site du CRIF a publié « Incitations à la haine » de son inénarrable président. Ce n’est pas une lettre à France Télévisions ; en revanche dans cet éditorial, l’auteur reproche à la chaîne d’avoir diffusé la chanson. « On pourrait penser, dans le contexte actuel, que chacun dans son domaine prendrait garde à ne pas ajouter de l’huile sur le feu qui flambe de l’antisémitisme. Que non ! Au contraire peut-être. Il convient avant tout de montrer que cet antisémitisme –- pardon cet antisionisme, vous demanderez la différence à ceux qui hurlent contre les “yahoud” –- est au fond justifié. Et France Télévisions se prête au jeu. Vous avez dit “irresponsable ?”… » Donc, il faut interdire la chanson...
Cette campagne contre Zebda et Jean-Pïerre Filiu s’est intensifiée sur toute une série de sites pro-israéliens. Le comble de l’ignominie allant à Sylvie Bensaid de Tribune juive (24 octobre) qui résume la chanson : « Traduisons : Israël, l’occupant qui prend plaisir à piétiner le peuple arabe de Gaza, est un tueur d’enfants. L’accusation des Juifs d’assassiner les enfants trouve ses racines pluriséculaires dans le vieux discours antisémite chrétien, avant de faire les beaux jours du nazisme et d’imprégner aujourd’hui l’islamisme radical. Le martyr Merah, saisissant par les cheveux la petite Myriam Monsonégo, 8 ans, et lui collant le canon de son arme sur le front, rétablit enfin l’injustice faite aux enfants palestiniens. »
Elle ne déshonore que ses auteurs.
Une seule réponse, écouter cette chanson et la diffuser."
vendredi 2 novembre 2012, par Alain Gresh
http://blog.mondediplo.net/2012-11-...
Nous dédions au CRIF cette nouvelle illustration de la chanson de Zebda : la vidéo du mois !
Version orginale : https://www.youtube.com/watch?v=Atz...
CAPJPO-EuroPalestine

vendredi 2 novembre 2012

Jacob COHEN : Lettre ouverte (No 4) à M. François Hollande, président de la "France", appellation contrôlée de la 1ère colonie sioniste implantée en Europe.

Jacob COHEN : Lettre ouverte (No 4) à M. François Hollande, président de la "France", appellation contrôlée de la 1ère colonie sioniste implantée en Europe. Notre pays devenant en quelque sorte la "fille aînée du sionisme".
Votre soumission au 1er ministre du dernier pays colonial dans le monde, responsable d'un des plus tragiques nettoyages ethniques, ayant annexé illégalement des villes et des t

erritoires conquis par la force, contrôlant militairement le peuple palestinien, le dépouillant de ce qu'il lui reste de parcelles et de vergers, l'humiliant au quotidien par des centaines de barrages, l'intimidant par des milliers d'arrestations en vertu de la détention administrative qui permet à l'occupant d'arrêter et de détenir n'importe quel citoyen sans procès sans jugement sans avocat et sans limite dans le temps, votre soumission est indigne de l’histoire de notre grand pays.
C'est une honte pour un dirigeant socialiste (pauvre socialisme!) d'apporter sa caution politique et morale à un tel régime, vous rendant ainsi complice et responsable de ses crimes devant l'Histoire!
Pour votre défense (misérable), vous invoquez la "sécurité des juifs". Pardon! Vous auriez dû dire la sécurité des juifs sionistes, ou la sécurité des juifs du CRIF. Parce que figurez-vous, je me rappelle à votre bon souvenir ! je suis un écrivain né juif, citoyen français, et en tant que tel, je devrais bénéficier de votre bienveillante sécurité. Hélas! pour vous et pour le CRIF! Je suis un écrivain juif antisioniste, et donc un renégat et un citoyen de seconde zone qui ne mérite pas la même protection que les citoyens de 1ère classe.
Dans cette République nouvelle où le CRIF détient une place privilégiée, la ligue de défense juive, le bras armé de ce CRIF, se permet d’agresser en toute impunité les personnes qui osent critiquer Israël dans notre pays. Je vous ai fait part des 2 agressions que j’ai subies par la LDJ et dont les auteurs, qui les ont revendiquées publiquement, se promènent tranquillement dans notre France « sionisée ».
M. Hollande ! En tant que responsable suprême du fonctionnement des institutions, notamment la Justice et la Police, je vous accuse de couvrir les actions criminelles de la LDJ, pour des raisons politiques, ce qui en fait de vous le co-responsable et le complice.
Jacob Cohen
Paris le 2 novembre 2012